Nouvel impact et non des moindres de la faiblesse actuelle du dollar.
Le patron du géant russe des diamants Alrosa a suggéré mardi de ne plus utiliser le dollar comme étalon pour fixer les prix des diamants bruts.
Fait nouveau, c’est non plus l’euro qui est proposée en guise de « remplacement » mais le franc suisse …
Signe précurseur d’un nouveau « mouvement » ? Affaire à suivre, de toute évidence.
« Je crois que le temps est venu de chercher une autre devise, qui soit indépendante sur le plan économique et politique », a indiqué Sergueï Vybornov lors d’une conférence internationale de diamantaires à Anvers.
« Je ne voulais pas parler d’une devise plus spécialement », a-t-il ensuite précisé en réponse à une question d’un participant. « Maintenant, je pourrais peut-être suggérer le franc suisse« , a-t-il poursuivi en faisant valoir sa stabilité.
Le diamant s’échange de gré à gré sans être régi par un cours mondial, comme l’or ou le pétrole. Traditionnellement, ce sont les producteurs, comme la De Beers (50 % du marché), qui fixaient les règles du secteur. Autant dire que la firme sud-africaine, tout comme les diamantaires d’Anvers, de Tel-Aviv ou de New York, voient d’un assez mauvais oeil les projets de banquiers pour encadrer ce commerce. Avec l’expert Martin Rapaport – qui fournit à la profession un indice de prix de référence- ABN Amro promeut la création de produits dérivés financiers reflétant la valeur du diamant, qui pourrait être coté à New York.
Un site Internet, PolishedPrices, avec le Chicago Board of Trade, le London Metal Exchange et Cargill, travaille aussi à la création d’un tel indicateur. PolishedPrices.com, a le soutien notamment d
Merci à la Bulle immobilière d’avoir lancé le débat … que vous pouvez continuer ici 🙂