Comme prévu, le consortium Royal Banf of Scotland-Fortis-Santander va reprendre ABN AMRO. Barclays, qui convoitait également l’établissement néerlandais, a reconnu ce matin sa défaite après avoir annoncé n’avoir réuni que 4,41 millions d’actions ordinaires ABN AMRO, soit moins de 1% du capital quand il lui en aurait fallu 80% pour l’emporter. L’offre de 71 milliards d’euros formulée par le consortium expirait aujourd’hui à 13 heures.
Beau joueur, ABN AMRO assure qu’il paiera à Barclays l’amende de rupture de contrat de 200 millions d’euros. Parallèlement, la banque britannique va reprendre immédiatement son programme de rachat d’actions qu’elle avait intérrompu le temps de la bataille pour ABN AMRO.
La voie est désormais libre pour le consortium, qui devrait réaliser la plus importante acquisition du secteur bancaire. ABN AMRO sera dépecé , les membres du consortium se patageant ses actifs. Des milliers d’emplois devraient disparaitre au passage.
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