Les cours de l’or et de l’argent évoluaient mercredi près de leurs plus bas niveaux depuis plusieurs mois, tirés à la baisse tant par la faiblesse des marchés financiers que par le recul des prix du pétrole.
Certains analystes lient le phénomène aux inquiétudes quant au marché immobilier américain, et en particulier celui des prêts à risque.
L’once d’or est descendue mardi jusqu’à 639,50 dollars sur le London Bullion Market, un plus bas depuis le 14 mars. Elle valait 642,85 dollars au fixing du matin mercredi.
L’once d’argent est de son côté descendue mardi jusqu’à 12,13 dollars, un niveau plus vu depuis le 8 janvier. Elle coûtait 12,25 dollars mercredi vers 10H30 GMT (12H30 à Paris).
Pour la troisième séance consécutive, la Bourse de New York avait clôturé en baisse mardi sur fond de difficultés dans l’immobilier et d’inquiétudes persistantes sur le secteur financier.
Les investisseurs surveillent en particulier le marché des prêts hypothécaires à risque (« subprime »): ils craignent que les difficultés de deux fonds spéculatifs gérés par la banque Bear Stearns et menacés de faillite ne se répercutent sur le secteur financier dans son ensemble.
La demande d’or semble en outre relativement faible pour la saison et plusieurs banques centrales, en Indonésie et en Suisse notamment, ont récemment vendu du métal jaune.
L’incapacité de l’or à franchir le seuil des 700 dollars l’once ces dernières semaines pourrait avoir découragé certains investisseurs, qui ont donc liquidé leurs positions.
Certains jugent pour leur part que la hausse des bons du Trésor et des taux d’intérêt élevés (aux Etats-Unis), avec les retours sur investissement garantis qu’ils peuvent offrir ont pu éloigner certains investisseurs du marché des métaux.
De même, la relative baisse des prix du pétrole ces derniers jours a contribué à faire fléchir le prix de l’or. Une hausse des cours du pétrole a tendance à générer des craintes inflationnistes, et donc à faire augmenter la demande d’or, qui bénéficie de sa qualité de valeur refuge. En une semaine, les cours du brut ont perdu 1,33 dollar par baril sur le New York Mercantile Exchange et 2,29 dollars sur l’Intercontinental Exchange de Londres.
Quant à l’argent, sa baisse (proche de 5%) a été encore plus forte que celle de l’or.
Les autres métaux précieux ont également baissé mardi, le platine clôturant en baisse de 1,1% à 1.266 dollars l’once alors que le palladium est descendu en séance jusqu’à 360,50 dollars l’once, un plus bas depuis un peu plus d’un mois.
Néanmoins des évènements récents au Zimbabwe pourraientinfluer sur la tendance.
Source : AFP
selon des previsions prenant leur sources dans le passé (1990-2000), le maximum de perte que pourrais enregistré l’or est de 40%
mais……..40% a partir du pic, le pic actuel ayant été atteint au mois d’avril (voir mars) pour un cours de 725$$
fort de ces precisions, je me suis depeché d’acheter quelques grammes d’or
La perte potentielle maximale etant evaluée a 32% (donc un cours aux environ de 450$), et la hausse a 13% (pour revenir sur les 725$)
L’economie actuelle est plutot hesitante, et comme chacun le sais en cas de krach, l’or lui monte
Nous sommes actuellement au plus bas cours de l’année
Je considère donc le pari risqué, mais le fort d’un investisseur etant de savoir prendre des risques
*** La Chronique Agora présente ***
« Relique barbare » ! Essayez donc de lancer une conversation sur l’or. Si vos relations réagissent comme les miennes, il arrive toujours un moment où l’un de vos interlocuteurs dégaine ce lieu commun éculé en guise d’argument-massue. Il produit toujours son effet… à tort, car celui qui a conçu l’expression ne l’a jamais destinée au métal jaune en tant que tel !
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QUI SE CACHE DERRIERE LA « RELIQUE BARBARE » ?
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Par Emmanuel Gentilhomme (*)
Paradoxe des amateurs de reliques
Pour parler de « relique barbare », il faut plus ou moins connaître les théories de John M. Keynes. Un fameux sujet de Sa Majesté qui théorisa l’intervention publique afin d’améliorer le « bouclage » des cycles économiques. L’expression « relique barbare » (barbarous relic) remonte à un ouvrage qu’il a publié en 1923. L’employer comme un réflexe suppose donc d’avoir étudié les théories keynésiennes.
J’ai eu l’occasion de constater un singulier paradoxe : parmi ceux qui emploient le plus naturellement cette expression, on trouve des hauts cadres de la finance française issus du corps administratif des inspecteurs des Finances. Qu’ils soient passés par l’université ou par Sciences Po avant de faire l’ENA, ils ont toute leur jeunesse « baigné » dans le (néo)-keynésianisme avant de débuter en tant que fonctionnaires.
Aujourd’hui pourtant, ils sont nombreux à chanter les louanges du marché (bien loin des théories de Keynes), beaucoup « pantouflant » même dans le secteur privé. Mais dès qu’on en vient à l’or, c’est souvent ce bon vieux Keynes qui leur revient à l’esprit. Mais de travers !
Keynes dans le texte et dans l’esprit
Sous sa forme la plus couramment employée, la citation est tronquée : au mieux elle est donc fausse, au pire elle est mensongère. C’est dans l’ouvrage A Tract on Monetary Reform (1923) que le futur lord Keynes plaide contre le retour de l’étalon-or en vigueur avant la Première guerre mondiale au Royaume-Uni.
Son argument principal : selon lui, cela reviendrait à privilégier la stabilité des changes au détriment de celle des prix nationaux, et de surcroît « nous [le Royaume-Uni] rendrait bien trop dépendant de la politique et des souhaits de la Réserve fédérale américaine ». Intéressante précision, isn’t it ? D’ailleurs, la citation exacte est la suivante : « l’étalon-or est déjà une relique barbare ».
Nuance de taille : dans l’esprit de Keynes, ce n’est pas l’or qui mérite un tel jugement mais, à l’aune des années 20, le système monétaire qui fut construit dessus.
Par cette expression, Keynes affichait tout à la fois son mépris pour le « vieux » système monétaire basé sur l’or et ceux qui avaient l’intention de le remettre en vigueur. De toutes façons, il était impossible à cette époque de faire comme si l’Europe ne sortait pas de quatre ans de carnage financés par des dépenses publiques astronomiques.
L’or, « monarque constitutionnel » déchu
Mais Keynes ne jeta pas pour autant l’or aux orties. Il pensait que les banques centrales étaient mieux à même de gérer la monnaie quand l’or ne joue que le rôle de « monarque constitutionnel », en tant qu’étalon de valeur, non comme devise.
D’ailleurs en 1944, il parlait de « l’importance de disposer d’un régime de changes basé sur des règles afin de stabiliser les anticipations économiques ». C’est exactement ce à quoi correspondait Bretton Woods, ses changes fixes et son dollar US convertible en or, dont nous savons ce qu’il est advenu.
Keynes avait confiance dans la capacité des banques centrales à gérer la monnaie, comme il avait confiance dans l’Etat pour relancer l’économie par des déficits budgétaires contra-cycliques. Dans son idée, l’intervention publique dans l’économie, qu’elle soit monétaire ou budgétaire, ne pouvait qu’aller dans le sens du bien commun.
Notre système actuel de changes flottants et de déséquilibres financiers institutionnalisés, né notamment de l’excès de dépenses consacrées à une guerre, celle du Viêt-Nam, est bien loin de Bretton Woods. Il ouvrira un boulevard aux monétaristes, qui ne partagent pas vraiment les visions keynésiennes de l’Etat et des banques centrales.
La croissance mondiale déséquilibrée que nous connaissons actuellement, la masse croissante des dettes et les déficits de plus en plus importants de la balance courante des Etats-Unis ne sont pas vraiment des parangons de vertu économique.
J’ai comme l’impression que si Keynes revenait parmi nous aujourd’hui, ce n’est plus l’étalon-or et surtout pas l’or lui-même qu’il qualifierait de « barbares »…
Meilleures salutations,
Emmanuel Gentilhomme
Pour la Chronique Agora
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