Climat explosif à prévoir dans la campagne électorale.
Un militant alter-mondialiste originaire du Niger, Mamane Sani Adamou, a accusé jeudi à Nairobi, au Kenya, le groupe français Areva de piller les ressources minières de son pays.
Selon lui, le groupe nucléaire français, leader dans son domaine, serait le principal bénéficiaire de la vente de plus de 100000 tonnes d’uranium extraites dans le nord du Niger.
Mais l’affaire va plus loin désormais puisque les ONG nigériennes se sont unies à des organisations françaises en vue de mettre leurs efforts en commun pour obtenir que le dossier de l
Je suis né dans la région d’Agadez, précisément dans le Département d’Arlit. j’ai assisté au développement des villes minières et des bidonvilles nés de la misére des nomades dont les troupeaux avaient été mis à sac par des sécheresses successives. A moins que l’on ne soit aveugle ou de mauvaise foi, il est indéniable que l’industrie minière qui s’est développée depuis quelques décénnies n’a jamais pris en compte les intérets ni des populations locales, ni de l’Etat du Niger. Le profit, uniquement le profit ! Il est dommage que les dirigeants d’Areva abusent tant du pouvoir que leur confère leur poids financier et manquent à ce point dhumanisme pour développer une véritable politique de développement durable qui serait un compromis honnête entre les exigences des performances économiques et celles des pans entiers entiers de la société nigérienne pour lesquels les mines représentent à la fois une lueur d’espoir et une … épée de damoclès qui planne sur leur environnement. Au lieu de se complaire dans une attitude d’hostilité vis à vis de la société civile qui se veut de plus en plus regardante sur les questions environnementales et des droits de l’homme, le Groupe Areva gagnerait beaucoup à développer une comunnication offesnsive et crédible sur ses possibilités d’investissements dans l’économie locale et sur les perspectives d’atténuation des effets des mines sur l’environnement. Il ya des personnes à même de jouer ce rôle. il mnque juste à Areva cette volonté. Si demain les mines sont comprises par les populations comme un élément utile de leur vie quotidienne et qu’elles se sentent prises en compte comme un maillon important du développement local, Areva y gagnerait sans doute beaucoup et y compris économiquement.
Merci bcp de votre intervention, pleine de sagesse.
Cordialement
Elisabeth
merci pour votre article.
Entraide Occitano Touarègue « travaille » dans la nouvelle zone de sondages de AREVA……..
http://occitan-touareg.over-blog.com/
ce serait bien de signer la photographies et en indiquer sa source
http://bernard.desjeux.free.fr
C’est noté 🙂
votre nom est dans le nom de la photo
En fait il y a un lien sur ma source
http://www.jne-asso.org/photos/photographes/desjeux/niger_13_06_2005/centrale1.html
sur « des dégats constatés sur la santé de la population locale »
avec mes excuses
d’autant plus que je trouve que ces photos parlent d’elles mêmes.
merci à vous
Nucléaire : l’exploitation très critiquée de deux mines d’uranium d’Areva
« Désastre sanitaire et environnemental. » « Graves manquements aux obligations élémentaires de l’entreprise. » « Sérieux problèmes de santé. » Le comportement du groupe nucléaire français Areva a fait l’objet d’accusations graves, mercredi 4 avril, lors d’une conférence de presse organisée à Paris par Sherpa, une association internationale de juristes, et d’autres ONG. L’affaire concerne l’exploitation de mines d’uranium au Niger et au Gabon, et ses conséquences sanitaires (inhalation de particules ou de gaz radioactifs) et environnementales (déversement de boues radioactives dans la nature).
Au Gabon, où une filiale d’Areva a exploité jusqu’à sa fermeture en 1999 la mine de Mounana, le personnel « a supporté une exposition disproportionnée en toute connaissance de cause de la part de l’entreprise », affirme le rapport d’enquête rendu public mercredi par Sherpa. Ce document a été réalisé avec le concours de Médecins du monde et la Commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité.
Sur la base d’une centaine d’entretiens réalisés sur place et de près de 500 réponses à des questionnaires écrits, le texte conclut que « personne parmi le personnel n’était véritablement informé des risques liés à (l’)activité minière ». Une « culture du secret (a été) développée par Areva », ajoute le rapport.
Le constat n’est guère différent à la mine d’Arlit, au Niger – toujours en exploitation -, sur laquelle pèserait « un climat d’omerta et de crainte ». « Les mesures de protection n’ont pas été à la hauteur des risques importants encourus par les travailleurs », dit l’enquête publiée mercredi. Ses auteurs ajoutent que les deux filiales d’Areva au Niger « le savent et se sont efforcées de faire en sorte que ne puisse, en aucun cas, être établi un quelconque lien entre le défaut de protection et l’apparition de certaines pathologies ».
PRENDRE SES RESPONSABILIT
oui, et quand on connait l’omerta d’Areva face à la seule information concernant les grèves, ca fait frémir
cette phrase est également effrayante : »Ses auteurs ajoutent que les deux filiales d’Areva au Niger « le savent et se sont efforcées de faire en sorte que ne puisse, en aucun cas, être établi un quelconque lien entre le défaut de protection et l’apparition de certaines pathologies ».
A lire attentivement !
http://www.bakchich.info/article1095.html
Niger: Areva « déplore » l’expulsion de son directeur par les autorités
PARIS, 26 juil 2007 (AFP)
Le groupe nucléaire français Areva a confirmé jeudi l’expulsion de son directeur au Niger par les autorités du pays, et l’a « déplorée », en démentant de nouveau « tout soutien » aux rebelles touareg.
« Areva confirme et déplore la décision de l’Etat nigérien d’expulser Dominique Pin, directeur d’Areva Niger », a déclaré Areva dans un communiqué.
« Rien dans l’action de Dominique Pin ne peut justifier la mesure qui le frappe », a estimé Areva, en affirmant que cet événement « intervient dans un climat d’incompréhension mutuelle ».
Depuis quelques semaines, une partie de la presse nigérienne accuse Areva de soutenir les rebelles touareg qui ont, pour leur part, démenti tout soutien extérieur.
« Les accusations formulées à l’encontre d’Areva sont infondées: l’argent versé par le groupe Areva était destiné à financer la protection de ses salariés sur le site d’exploration d’Imouraren (nord), démarche qui relève du devoir de l’entreprise envers son personnel », a précisé le groupe.
« Si cet argent a été partiellement détourné de ses fins, il l’a été aux dépens d’Areva », a-t-il ajouté le groupe, qui « dément » à nouveau « tout soutien » aux rebelles touareg du Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ).
Le groupe, numéro un mondial du nucléaire civil, premier employeur au Niger après l’Etat nigérien, exploitant depuis 40 ans de mines d’uranium dans le nord du pays, « entend rester un acteur important du développement économique et social » du Niger.
ce serait bien de signer la photographie
Votre nom est dans le nom de la photo
Pour info, je ne l’ai pas récupéré sur votre site , mais sur un qui reprend toutes vos photos ou presque, sans vous nommer; C’est pourquoi à l’époque , je ne pensais pas qu’elles étaient le fruit du travail d’un photographe professionnel.
Etant désomrais au courant, je m’efforce de ne pas reprendre vos photos
L’article date de janvier 2007 …
par ailleurs , je trouve vos photos extremement « parlantes » . Elles valent mmieux qu’un long discours, ce qui explique pourquoi j’ai voulu qu’elles illustrent l’article.
Pour faire suite à l’intervention d’Assalek Ibrahim que je trouve également pleine de sagesse, voici quelques images des bidonvilles touaregs d’Arlit en question.
Les images datent de 1996.
http://www.dailymotion.com/Significative/