Ce qui semblait quelque peu « envisageable », se montre désormais au grand jour : après la Chine, la France, le Japon, l’Espagne et même les USA, la Russie dévoile également son intérêt pour le pétrole iranien et plus particulièrement pour le pétrole de l’immense champ d’Azadegan, justement convoité par les Japonais.
Etrange tout de même, comme nombre des pays cités se montrent – officiellement – opposés à l’Iran sur son dossier nucléaire. Les choses pourraient peut-être s’arranger avec « un peu de pétrole ». Reste tout de même que l’arrivée d’Ahmadinejad à la Présidence Iranienne a eu pour conséquence de mettre fin aux activités du pétrolier Halliburton en Iran via joint-venture savamment constitué. Ceci peut peut-être expliquer cela …
Le géant pétrolier russe Lukoil a manifesté jeudi son intérêt pour le gisement iranien d’Azadegan, l’un des plus grands du monde, dont les réserves sont estimées à 26 milliards de barils.
En février 2004, la Compagnie nationale iranienne de pétrole (NIOC) a signé avec le japonais Inpex un contrat sur la mise en valeur du gisement d’Azadegan. Le contrat prévoyait deux ans et demi pour lancer le projet, mais il devient automatiquement caduc à l’issue de cette période. Inpex envisageait de lancer la production en 2007, avec une extraction journalière de plus de 400.000 barils, mais le projet estimé à 2 milliards de dollars n’est toujours pas réalisé.
La part de la compagnie japonaise dans le projet Azadegan a été abaissée de 75% à 10%, et le statut d’opérateur est passé à l’Iran. Les autorités iraniennes n’excluent pas qu’un autre partenaire étranger soit invité à exploiter le gisement.
La Russie n’a pas manqué de temps pour récupérer le morceau… de là qu’elle ait négocié avec l’Iran pour obtenir la main-mise sur le champ en échange de son soutien sur le dossier nucléaire … il n’y a peut-être pas loin.
Cette opération pourrait s’avérer être par ailleurs une nouvelle pression exercée par la Russie et l’Iran afin que le Japon accepte de s’associer à eux dans le cadre d’un consortium d’enrichissement d’uranium. Pour rappel, Areva déjà associé à la Russie dans le domaine du nucléaire civil, vient également de bâtir un partenariat avec le japonais Mitsubishi.
Un consortium France-Japon-Russie serait-il alors envisageable ? L’avenir nous le dira …
Source : Ria Novosti
A lire également :
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Russie: Gazprom aura le contrôle de la société commune créée avec Loukoïl
AFP 17.11.06 | 16h20
La première compagnie pétrolière de Russie, Loukoïl, a annoncé vendredi que la société commune qu’il veut créer avec le géant gazier Gazprom pour entrer sur les marchés européens serait contrôlée par ce dernier, avec 51% des parts. « Gazprom est notre grand frère. Et un grand frère doit toujours posséder 51% », a expliqué le président de Loukoïl, Vaguit Alekperov, lors d’une conférence de presse, déclenchant les rires des journalistes. La veille, il avait annoncé à la télévision la création prochaine de cette « société commune » de sa compagnie privée avec le monopole gazier de l’Etat russe, destinée à « acheter des actifs en Russie et à l’étranger ».
L’Italie egalement intéressée ; tout le monde y est ma parole !! 🙂
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Payvand’s Iran News …
10/29/04
Italy’s Eni: production at the South Pars gas field in Iran started up
The South Pars field will initially produce 14 million cubic meters of gas per day and at full capacity will reach 58 million cubic meters of gas per day (20 billion cubic meters per year).
Eni announces that production at the gas and condensate field of South Pars in the Islamic Republic of Iran, within phases 4 and 5 of the development project, has successfully started up. The South Pars field, located in the Iranian waters of the Persian Gulf, will initially produce 14 million cubic meters of gas per day and at full capacity will reach 58 million cubic meters of gas per day (20 billion cubic meters per year).
Eni is successfully completing all the development activities of phases 4 and 5 of the South Pars field. The development plan includes: the set-up of two platforms in about 60 meters of water, the building of the onshore gas process plant in Assaluyeh (250 kilometers southeast of Bushehr), the laying of two marine sealines of a length of 100 kilometers and a diameter of 32
Comme par hasard , l’Iran se dit aujourd’hui pret à negocier avec l’Italie sur Proche Orient …
On en reparle au + tot
Eni started production at the South Pars gas field in Iran
Source: http://www.gulfoilandgas.com 10/28/2004, Location: Middle East
Exploration
Eni announces that production at the gas and condensate field of South Pars in the Islamic Republic of Iran, within phases 4 and 5 of the development project, has successfully started up. The South Pars field, located in the Iranian waters of the Persian Gulf, will initially produce 14 million cubic meters of gas per day and at full capacity will reach 58 million cubic meters of gas per day (20 billion cubic meters per year).
Eni is successfully completing all the development activities of phases 4 and 5 of the South Pars field. The development plan includes: the set-up of two platforms in about 60 meters of water, the building of the onshore gas process plant in Assaluyeh (250 kilometers southeast of Bushehr), the laying of two marine sealines of a length of 100 kilometers and a diameter of 32
Russie: Loukoïl a des vues sur le pétrole de l’Iran, notamment à Azadegan
AFP 17.11.06 | 17h20
Vaguit Alekperov, président de la première compagnie pétrolière russe, Loukoïl, a évoqué vendredi ses ambitions en Iran, notamment pour le développement du gisement d’Azadegan (sud-ouest).
M. Alekperov a évoqué « différents projets à l’étude » de sa compagnie en Iran, dont le gisement d’Azadegan aux réserves estimées à 26 milliards de barils, lors d’une conférence de presse à Moscou. « Il serait stupide de notre part de ne pas être présents dans ce pays aux ressources naturelles si exceptionnelles », a-t-il dit, interrogé sur le frein éventuel à des investissements en Iran que constituerait **** la part de plus de 7% de ses actions détenue par la major américaine ConocoPhillips. ****
« Nous sommes une compagnie russe et nous travaillons selon les principes de la loi russe. La Russie ne prévoit aucune restriction au travail de ses compagnies en Iran », a ajouté le président de Loukoïl. Téhéran a annoncé le 8 novembre que la part de la compagnie pétrolière semi-publique japonaise Inpex dans le projet d’Azadegan avait été ramenée de 75% à 10%. Pressé par son allié américain et la crise nucléaire iranienne, le Japon a fini par se désengager financièrement de cet énorme contrat de deux milliards de dollars conclu en 2004. L’Iran avait menacé Inpex à plusieurs reprises d’exclusion du projet si celle-ci n’entamait pas les travaux de développement, qui auraient dû en principe démarrer en mars 2005.
Bon , et comme il ne reste plus que les Allemands, je vous confirme : EON est aussi en Iran 😉
Statoil également pour la Norvège
Bon , et comme il ne reste plus que les Allemands, je vous confirme : EON est aussi en Iran 😉
Statoil également pour la Norvège
6/1/05
German energy giant Eon eyes Iranian gas market: daily
Berlin, June 1, IRNA-German energy giant Eon is interested in investing in the Iranian gas market in a bid to lower its dependency on Russian gas supplies, the economic daily Handelsblatt said in its Wednesday edition.
A delegation of Eon’s subsidiary Ruhrgas has already met with Iranian government representatives and toured several Iranian gas fields, according to the report.
Meanwhile Eon officials refused to comment on their Iran plans.
Iran is attractive as a primary source of liquefied natural gas (LNG) as well as its gas pipelines, the paper pointed out.
However Eon’s Iran gas plans are still at a very early stage, an unidentified Eon manager was quoted as saying.
Eon is reportedly seeking potential cooperation partners, among them France’s Total and Austria’s OMV, for its engagement in Iran.
A business deal with Iran would also decisively improve Eon’s bargaining position with Russian gas powerhouse Gazprom, according to the newspaper.
The largest gas provider in Germany owns a 6.5 percent stake in Gazprom.
Germany already imports 35 percent of its oil and 40 percent of its gas from Russia, more than any other western European country.
Iran wants Azadegan partner chosen quickly
http://archive.gulfnews.com/articles/06/10/24/10077083.html
10/24/2006 08:06 PM | Reuters
Tehran: A senior Iranian oil official said Iran wants to choose a foreign partner to replace Japan’s Inpex Holdings in developing Azadegan oilfield within three months, the Oil Ministry website said.
Earlier this month it was announced that Inpex had lost its 75 per cent right to lead the $2 billion-plus development of Azadegan but will retain a token 10 per centshare in the Opec member’s biggest find in three decades.
« Naftiran Intertrade Company (NICO) is planning to make a partnership with a credible foreign company to replace Inpex… It should be done in three months, » said Mehdi Baz-argan, the head of Iran’s oil engineering and development company.
NICO is a state-owned company.
Shana, the oil ministry’s official Web site, also quoted Bazargan as saying the partner could be a « European or Chinese international oil company ». He did not give further details.
Iran’s Oil Minister Kazem Vaziri-Hamaneh had said on Friday Iran was in talks with two Western oil companies to replace Inpex in developing its giant Azadegan oilfield and he hoped one company could reach a deal.
US victory
The reduction of Japan’s stake in Azadegan is a political victory for the United States, which has opposed Japan’s investment in Iran and stepped up pressure this year over Tehran’s nuclear work.
Inpex said Iran’s delay in clearing land mines from the area as well as spiralling investment costs caused the cut, but Iran has threatened for months to strip Japan of the rights if it did not move more quickly to begin drilling.
Azadegan was Iran’s biggest oil find in 30 years when it was announced in 1999, with oil-in-place of 26 billion barrels and recoverable resources then estimated at about 6 billion barrels.
12/25/06
Iran in talks with LUKoil over North Azadegan Oilfield
TEHRAN, Dec. 25 (Mehr News Agency)
Lukoil soigne sa relation avec l’Iran.
Le géant pétrolier russe Lukoil a annoncé mercredi avoir transféré au ministère irakien du Pétrole un lot d’équipements pour 5 millions de dollars à titre d’assistance humanitaire.
Les fournitures d’équipements s’inscrivent dans le cadre d’un programme d’assistance humanitaire faisant suite à un mémorandum signé en mars 2004 à Bagdad entre le ministre irakien du Pétrole, Ibrahim Bahr al-Ouloum, et le président de Lukoil, Vaguit Alekperov.
« Je pense que la réalisation heureuse de la partie technique du programme constitue un nouveau pas dans la promotion de notre dialogue avec l’Irak. Cette coopération dans le domaine humanitaire constitue une base solide pour entamer la réalisation de projets pétroliers de la compagnie en Irak », a indiqué M. Alekperov, cité par un communiqué de Lukoil.
En 2006, Lukoil a offert à l’Irak trois chargeurs à chenilles, deux camions-grues à commande hydraulique, trois camions-citernes à eau, quatre treuils de 5 tonnes et trois camions-citernes à acides.
Un autre volet du programme humanitaire prévoit la formation d’étudiants irakiens dans des écoles supérieures spécialisées de la Russie et de l’Azerbaïdjan et les stages de spécialistes irakiens sur des sites de Lukoil une fois par an. En 2006, Lukoil accueillera 150 stagiaires irakiens, contre 177 en 2005 et 59 en 2004. Enfin, dix employés du ministère irakien du Pétrole feront une année d’études à Moscou et à Perm (Oural) à partir de novembre prochain.
MES SINCERES RESPECTS
SVP ETES VOUS INTERESSES PAR L ESCPLOITATION DE PETROLE
EN AFRIQUE DE L OUEST
NB: DES AFFAIRES SYRIEUX
MES SINCERES RESPECTS
SVP ETES VOUS INTERESSES PAR L ESCPLOITATION DE PETROLE
EN AFRIQUE DE L OUEST
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