La numéro deux du Fonds monétaire international, l’Américaine Anne Krueger, va quitter ses fonctions au terme prévu de son mandat le 31 août, a annoncé le Fonds mercredi. Mme Krueger occupait son poste depuis le 1er septembre 2001.
« Mme Anne Krueger, premier directeur-adjoint du Fonds monétaire international, a informé le directeur-général Rodrigo Rato de son intention de quitter le Fonds à la fin de son mandat qui expire le 31 août 2006″, a indiqué le FMI dans un communiqué, en indiquant que son successeur serait prochainement nommé. Comme le veut la coutume, le poste de directeur-général est confié à un européen – l’espagnol M. Rato – son numéro devant être un Américain.
Selon Mme Krueger, la décision a été difficile à prendre, avouant même partir avec des sentiments très partagés. Si elle estime qu’elle devrait être triste de quitter le Fonds après cinq ans pendant lesquels beaucoup de choses ont été réalisées et au moment où des réformes importantes renforçants l’efficacité du Fonds vont être engagées, elle pense néanmoins que c’est le bon moment pour elle de « passer à autre chose ». Avant de rejoindre le FMI, Mme Krueger, née en 1934, avait été professeur d’économie à l’université de Stanford (Californie) et avait été vice-présidente de la Banque mondiale de 1982 à 1986.
Hasard de calendrier, lien éventuel ? Comme nous l’évoquions dans un article précédent, les ministres des finances du G7 ont appelé vendredi le Fonds monétaire international à tenir un plus grand rôle dans la surveillance des marchés des changes internationaux et des politiques monétaires de ses 184 Etats membres. Les ministres ont apporté leur soutien à « un renforcement de la surveillance opérée par le FMI, y compris par le biais d’une plus grande attention portée à la convergence entre d’une part les politiques des changes et les politiques nationales et d’autre part un système monétaire international basé sur les marchés ainsi que les risques de débordement sur les politiques des autres pays ».
Le G7 est aussi d’accord pour des « augmentations ad hoc des quotes parts » pour certains pays « afin de mieux refléter leur poids dans l’économie internationale ». Le directeur général du FMI a été chargé sur ce sujet de faire des « propositions concrètes pour les assemblées annuelles en septembre à Singapour ».
Dans son rapport de printemps sur l