Le gaz de schiste, çà eut payé ? Le géant anglo-australien BHP Billiton va inscrire une provision de 2,8 mrd USD dans ses comptes 2015 en raison d’une minoration de ses actifs dans le gaz de schiste « onshore » aux Etats-Unis, lesquels ont été pénalisés par la baisse des cours. A la plus grande joie du lobby pétrolier US qui ne devrait pas cacher sa joie face aux difficultés d’un secteur potentiellement concurrent, la chute du prix du baril tombant à pic pour évincer quelques nouveaux entrants …
BHP a pour sa part imputé la majeure partie de cette charge imposable à la « complexité géologique » du champ Hawkville, situé dans le bassin Eagle Ford (au sud du Texas), à l’expiration de licences d’exploitation et à des changements de projets de développement sur ce site.
Le reste est à mettre sur le compte d’une dépréciation d’écart d’acquisition concernant l’achat en 2011 de l’américain Petrohawk Energy pour 12,1 mrd USD.
Après dépréciation, la valeur des actifs onshore de BHP aux Etats-Unis est de 24 mrd USD.
Ces dépréciations sont « décevantes », a concédé dans un communiqué le patron du groupe, Tim Cutt. Ajoutant qu’elles ne ne reflètaient pas toutefois la qualité générale des opérations menées par le groupe en onshore aux Etats-Unis. Evoquant ainsi les performances des champs Black Hawk (Texas), du bassin Permien (Texas et Nouveau-Mexique) et du site de Haynesville (Louisiane).
Bilan des courses : BHP va diviser par deux en 2016 ses dépenses d’investissement dans ces opérations onshore en vue de se concentrer sur le développement de 10 puits en activité.
Rappelons que la baisse des cours du gaz de schiste avait déjà valu à BHP de dévaluer ses actifs américains de plusieurs milliards ces dernières années et l’avait conduit fin 2014 à réduire le nombre de puits en activité de 26 à 16.
Sources : AFP, BHP Billiton
Elisabeth Studer – 20 juillet 2015 – www.leblogfinance.com
Il est parfaitement clair qu’en dehors de remplir, plus ou moins, les stocks dit « stratégiques » US, le gaz et le pétrole de schiste n’ont pour le moment pas d’intérêt économique. Faire tourner cette machine déficitaire n’a qu’un intérêt prospectif en cas de conflit conventionnel généralisé.
Les dernières gouttes d’hydrocarbures présents dans les formations schisteuses ne seront utilement exploitable que quand il ne restera plus rien à pomper !!
Une nouvelle fois les Polonais de l’armée du pape sont ici les cocus des manoeuvres anglosaxonnes qui comme dirait l’autre nul ne sont pas très catho !! (WASP !!)
L’un après l’autre, les pays d’Europe interdisent la production d’hydrocarbures de schiste.
Les Pays-Bas ont suspendu tout recours à la fracturation hydraulique jusqu’en 2020 et ces dernières années, plusieurs autres pays ont décidé d’interdire l’exploitation d’hydrocarbures extraits des roches de schiste. La revue Deutsche Welle tente de comprendre ce qui s’est produit avec le « boum de schiste » en Europe.
Rayonnement solaire direct
© WIKIPEDIA/ LYKAESTRIA
Pétrole et gaz bientôt devancés par l’énergie solaire
Un autre gouvernement vient d’interdire l’exploitation des ressources gazières situées dans les roches de schiste: la semaine dernière, c’est au tour des Pays-Bas d’avoir interrompu pour une durée de cinq ans toute fracturation hydraulique à des fins commerciales.
La fracturation hydraulique est un procédé qui consiste à envoyer de l’eau dans les roches de schiste avec un mélange de produits chimiques (0,5-1% du mélange). Cette technologie est connue depuis des décennies mais les compagnies veulent aujourd’hui rechercher des hydrocarbures dans des couches souterraines encore inexplorées.
Les États-Unis traversent en ce moment une « révolution de schiste », même si les cours pétroliers bas ne favorisent pas le secteur en ce moment.
Le « boum de schiste » avait également commencé en Europe il y a cinq ans. De nombreux pays, notamment en Europe de l’Est, espéraient que le gaz de schiste serait l’un des facteurs qui permettrait de pallier leur dépendance énergétique envers la Russie. Mais ces espoirs se sont éteints aujourd’hui, indique DW.
Une pompe à pétrole
© AP PHOTO/ LM OTERO
USA: le pétrole de schiste provoque des maladies du cœur
Quand la couche de schiste est démolie, de l’eau à haute pression est injectée à une profondeur comprise entre 1 et 5 km. On envoie également du sable, qui comble les fissures pour qu’elles ne se ferment pas et permettent au gaz de s’échapper des schistes.
Étant donné qu’il est difficile de mélanger l’eau et le sable, les compagnies ajoutent certains produits chimiques pour favoriser ce processus. Les Verts appellent cela un « cocktail chimique pollueur d’eau ». Un film militant a été diffusé en 2010 pour montrer que ce cocktail et le gaz polluaient l’eau à tel point qu’elle devenait inflammable.
On craint également que la fracturation hydraulique puisse provoquer des tremblements de terre. Plusieurs séismes survenus ces dernières années aux États-Unis et dans le nord de l’Allemagne sont associés aux gisements d’exploitation de gaz naturel. Les environnementalistes et d’autres activistes européens s’opposent fermement aux efforts des gouvernements et des entreprises pour explorer les couches de schiste.
Gaz de schiste
© PHOTO. GAZPROM.COM
Le Japon dit adieu à son rêve de gaz de schiste américain
La France fait partie des États ayant le plus grand potentiel d’exploitation du gaz de schiste. Mais un moratoire a été imposé en 2011 contre la fracturation hydraulique.
La Bulgarie, la République tchèque et d’autres pays ont suivi l’exemple de Paris.
Même dans les États où la fracturation hydraulique n’est pas interdite, par exemple au Royaume-Uni et en Espagne, sur les territoires de certaines régions (Écosse, pays de Galles, Catalogne) les autorités régionales ont interdit ce procédé d’extraction des hydrocarbures.
L’Allemagne adoptera très probablement une nouvelle loi cet automne, qui n’interdira pas la fracturation hydraulique mais la restreindra considérablement. Le pays a l’intention d’autoriser uniquement les puits d’essai.
Plusieurs puits ont déjà été creusés en Europe de l’Est, notamment en Pologne, qui était le plus grand supporter du « boum de schiste » en Europe.
Mais cette révolution s’est terminée en Pologne avant même d’avoir commencé. Les puits d’essai ont révélé que la Pologne possédait moins de gaz que prévu, par conséquent les investisseurs ont quitté le pays et les protestations des environnementalistes ont encore compliqué ces projets. La Roumanie a vécu le même scénario.
D’autres États ont décidé qu’il était préférable de ne rien commencer dans le domaine: la Norvège et la Suède ont décidé que l’exploitation des couches de schiste était économiquement non rentable.
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essorage des dernières réserves de combustible fossile par les crétins colonisateurs anglosaxons, Pussy riots, et candidature de la femme après les fantaisies du Billou avec Monika, presse aux ordres, même combat:
http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/483928/et-que-disent-les-pussy-riot-de-donald-trump