Paix et Sécurité en Afrique : quand Gérard Longuet exhorte à acheter du neuf, bataille industrielle et bataille de l’info

Comme quoi la Paix et la Sécurité en Afrique … çà a du bon pour l’industrie française de l’armement …

S’il fallait démontrer s’il en était besoin, que l’un ne va pas sans l’autre, les propos de Gérard Longuet –  ministre français de la Défense de 2011 à 2012 –  lors de l’un des ateliers organisés dans le cadre du forum qui s’est tenu le 15 et 16 décembre dernier  à Dakar (Sénégal) n’auront fait qu’enfoncer le clou.

S’exprimant lors d’une séance de travail, ce dernier n’y est pas allé par quatre chemins … affirmant aux ministres de la défense africains présents dans la salle  : « n’achetez pas du matériel ancien »  pour assurer votre sécurité, notamment en ce qui concerne les équipements satellitaires et les drones. Cela aura eu le mérite d’être clair alors que des sociétés telles que  tels que DCNS, Thalès, Airbus, MBDA (missiles), LH Aviation (drones, LH-10 Ellipse) participent en tant que partenaires.

Autre élément important et non des moindres mis en avant, sujet repris à plusieurs occasions par différents intervenants lors de l’atelier : « la maîtrise de l’information ».

Qui dit matériel d’occasion peut également signifier des matériels qui sont passés dans d’autres mains, mains de clients … mais également de fournisseurs … sans qu’on ne puisse distinctement connaître le mécanisme précis de récolte des informations.

Car selon les termes mêmes des participants à ces ateliers, la guerre est désormais une « guerre de renseignement » et on ne doit jamais oublier qu’un drone, « c’est une arme » …

D’où l’ »importance du financement » des acquisitions faites par les différents Etats, relèvent quasiment en choeur les différentes personnes réunies. Or, comme le dit si bien l’un des participants : « le renseignement que donne le drone, ce n’est pas un africain qui le donne ». Sous-entendu choisissez bien la source de vos informations, la manipulation – des données et des pensées – faisant partie de l’art de la guerre.

Elisabeth Studer – 06 janvier 2015 – www.leblogfinance.com

Crédit photo : Elisabeth Studer – www.leblogfinance.com

A lire également :

Forum Paix et Sécurité en Afrique à Dakar : des partenaires pas dénués d’intérêts … financiers

(39 commentaires)

  1. Ceux qui ont semé la m…. en Syrie, comme en Libye doivent être poursuivis. Ils sont totalement responsable de la situation actuelle, dans nos rues

  2. Parmi les commentaires qui m’ont étés supprimés, un au moins signalait des cibles possibles dans notre pays finalement j’en suis assez content.
    J’espère simplement que le gouvernement de faibles se rend compte finalement que les discours de Monsieur Fabius sur la frontière Syro-turque sont monstrueux.
    Je me sens terriblement proche des gens de Charlie Hebdo.
    Les mesures de protection communautaristes sont nécessaires mais en même temps scandaleuses.
    Nous devons nous insurger contre tous les états religieux mis en place au Moyen Orient se sont tous par nature des états extrémistes.

  3. sur « Ceux qui ont semé la m…. en Syrie, comme en Libye doivent être poursuivis. Ils sont totalement responsable de la situation actuelle, dans nos rues »

    certes mais ce ne sont pas ceux que vous croyez …. lisez GLOBALIA je vous en conjure !!!!!!!!!

  4. Monsieur Longuet est un pingouin qui passerait inaperçu, sans odeur autre que corporelle. Mais malheureusement il fait partie des nuls qui sont responsables de la mort des journalistes de Charly hebdo.
    Son alignement sur les US, est méprisable

    Je ne crois à aucune stratégie pour les US, juste des attitudes tactiques réflexes.

  5. Le Japon porte ses dépenses militaires à un niveau inégalé depuis 1945

    Twitter Facebook Pinterest Google Plus Linkedin email
    Publié le : dimanche 18 janvier
    Mots-clés : Chine; Défense; Japon
    Commentaires : Aucun
    Source : opex360.com

    1
    2
    3
    4
    5
    4 votes
    L’année 2015 sera celle du 70e anniversaire des bombardements d’Hiroshima et de Nagazaki. Elle sera aussi celle où les dépenses militaires japonaises auront atteint leur plus haut niveau depuis la fin de Seconde Guerre mondiale, avec un budget alloué aux forces d’autodéfense du pays d’un montant de 4.980 milliards de yen (soit 36 milliards d’euros).

    En effet, pour la troisième année consécutive, le gouvernement emmené par le conservateur Shinzo Abe a décidé d’augmenter le budget militaire du pays, sur fond de tensions territoriales avec la Chine, notamment au sujet des îles Senkaku, et de menaces nord-coréennes. « Ce sont les plus gros crédits de tous les temps », a commenté un responsable du ministère japonais de la Défense, qui a précisé que le précédent record remontait à 2002, avec une enveloppe de 4.960 milliards de yen.

    Pourtant, les comptes publics japonais accusent de lourds déficits, avec une dette qui représente l’équivalent de 245 % de son PIB. Cela étant, espérant une hausse des recettes fiscales (grâce à la hausse de la TVA et les bons résultats, à l’étranger, des firmes nippones) et comptant sur la baisse du yen ainsi que sur celle des cours du pétrole, Tokyo a adopté un budget record de 96.340 milliards de yen pour l’année fiscale qui débutera le 1er avril prochain. Et les dépenses militaires représentent environ 5 % de ce montant.

    « La situation autour du Japon est en train de changer. Les dépenses [ndlr, militaires] sont au niveau nécessaire pour protéger les espaces aérien, naval et terrestre du Japon et pour défendre nos citoyens et leurs biens », a déclaré Gen Nakatani, le ministre japonais de la Défense.

    Fin 2013, le gouvernement Abe avait pris la décision d’accorder une enveloppe de 179 milliards d’euros pour moderniser, en 2014 et 2019, les capacités des forces d’autodéfense japonaises. Le dernier budget correspond donc à cet objectif.

    Dans le détail, il permettra d’acquérir de nouveaux équipements. Ainsi, il est prévu 20 avions de patrouille maritime Kawasaki P-1, 6 F-35A (sur un total de 42), 1 appareil d’alerte aérienne avancée E-2D Hawkeye, 30 véhicules amphibies AAV-7 , 2 destroyers dotés du système antimissile américain Aegis, 5 V-22 Osprey et le premier des 3 drones HALE (Haute Altitude Longue Endurance) de type RQ-4 Global Hawk.

    Par ailleurs, cet effort budgétaire en faveur des forces d’autodéfense s’inscrit dans un changement de posture du Japon. Ainsi, depuis qu’il est au pouvoir, Shinzo Abe s’est attaché à modifier la Constitution pacifiste du pays en faisant adopter le principe d’« autodéfense collective » et à permettre aux industriels de l’armement nippon d’exporter.

    Quoi qu’il en soit, cette hausse de 2,8 % du budget japonais de la défense a offusqué la Chine, qui ne manque pas de critiquer le retour « militarisme » nippon, en faisant référence à la Seconde Guerre mondiale. Pourtant, le montant des dépenses militaires chinoises est de, officiellement, 110 milliards d’euros. Soit trois fois plus qu’au Japon.

  6. L’Union Africaine adopte une charte historique pour la sécurité maritime

    Lomé – Plus de 40 pays africains, réunis en sommet samedi à Lomé à la demande de l’Union Africaine, ont adopté une charte contraignante sur la sûreté et la sécurité maritime.

    Nous nous félicitons de l’adoption et de la signature de la charte sur la sécurité et la sûreté maritime et le développement en Afrique, a annoncé le président congolais Denis Sassou Nguesso pour conclure le premier Sommet de l’UA sur la sécurité des mers.

    Ce geste est on ne peut plus historique dans la vie de +notre+ continent, a-t-il ajouté.

    Le président kényan, Uhuru Kenyatta, s’est également réjoui de cette promesse de coordonner les actions entre les pays du continent pour lutter contre la piraterie et les trafics de drogue, d’armes et d’êtres humains sur les côtes africaines.

    Cette charte va également participer à la Stratégie africaine intégrée pour les mers et pour les océans à l’horizon 2050(adoptée en 2012), et baliser de nouvelles initiatives et de nouvelles actions, a déclaré le président du Kenya.

    Le pays d’Afrique de l’est a longtemps souffert de l’insécurité maritime dans le Golfe d’Aden, et des conséquences de la piraterie de son voisin somalien.

    Avec un total de 13 millions de km2 de zones économiques maritimes et 17% des ressources mondiales en eau douce, l’Afrique doit voir cette richesse comme une opportunité de développement durable, selon le président Kenya.

    C’est un acte politique très important de la part de l’UA parce que l’enjeu de la sécurité du continent est mis en avant comme une priorité et les engagements politiques, juridiques qui accompagnent la charte de Lomé sont essentiels sur la longue durée, a confié le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian venu apporter à Lomé le soutien de la France à ses partenaires africains.

    Les chefs d’Etat et de gouvernement africains se sont aperçus au fur et à mesure que la sécurité maritime cela voulait dire aussi la sécurité tout court sur leur territoire, a-t-il ajouté.

    Cette charte engage les Etats de l’UA signataires à protéger leur environnement mais aussi à prévenir et réprimer la criminalité en mer, ainsi que les trafics d’êtres humains, d’armes ou de drogue.

    Ils s’engagent également à créer des institutions nationales et régionales pour assurer la mise en oeuvre de politiques appropriées pour promouvoir la sureté en mer.

    Dans son discours d’inauguration, le président tchadien Idriss Deby (président en exercice de l’UA) a rappelé qe sur 54 pays que compte l’Afrique, 38 sont des Etats côtiers.

    90% des importations et exportations transitent par la mer et un nombre important des corridors commerciaux maritimes les plus stratégiques se trouvent dans l’espace maritime africain, selon lui.

    43 pays étaient représentés au sommet de Lomé, dont 18 par leur chef d’Etat, sur les 54 pays que compte l’Union africaine.

    La situation s’est apaisée à l’est du continent, et c’est désormais le Golfe de Guinée – et ses 5.700 km de côtes – qui fait figure de nouvel épicentre de la piraterie maritime en Afrique.

    (©AFP / 15 octobre 2016 17h53)

  7. simple hasard de calendrier ??? 🙂

    Euronaval: le développement du secteur naval de défense aiguise les appétits

    PARIS (awp/afp) – Le salon Euronaval, qui réunit les acteurs du secteur naval de défense, s’ouvre lundi au Bourget dans un contexte de militarisation des océans et de concurrence plus vive à l’export, venant d’Etats puissants, avec en toile de fond l’accélération des cycles industriels.

    « La construction navale militaire et de sécurité est directement dépendante de l’évolution des relations internationales et du niveau de sécurité mondiale », explique Patrick Boissier, le président d’Euronaval.

    « En cette période où le risque terroriste vient s’ajouter aux tensions régionales et aux revendications territoriales et économiques en mer, de nombreux pays maritimes font le choix légitime de renforcer l’équipement de leurs marines », poursuit-il.

    Pour cette 25ème édition de la biennale, la plus importante manifestation mondiale du naval de défense table donc sur une fréquentation en hausse de plus de 10% des exposants, soit 391 au total dont 56% d’étrangers.

    Au total, quelques 25.000 visiteurs sont attendus, dont un nombre record de délégations et des industriels en provenance de près de 100 pays.

    L’Europe, avec 36 milliards de dollars de carnet de commandes, pèse près du quart de l’activité navale mondiale, mais elle fait face à une concurrence qui se durcit à l’export, dont la croissance aiguise les appétits de pays comme la Chine et la Corée du Sud.

    Ces derniers sont devenus des acteurs significatifs du secteur, de même que la Turquie ou le Japon, dans un marché d’environ 40 milliards de dollars par an.

    A elle seule, la France dispose de 12 milliards de carnet de commande, soit une part de marché mondiale de 8%.

    – Retour des Etats puissance –

    « Il y a deux grands +drivers+ du marché (…) le retour des +Etats puissance+ » et « la multiplication des zones d’instabilité », relève pour sa part Hervé Guillou, le patron du groupe naval français DCNS.

    Les Chinois construisent trois frégates par mois et un sous-marin tous les quatre mois, selon lui, tandis que le budget russe est en progression de quelques 17% par an depuis plusieurs années.

    Dans ce contexte, on observe « l’arrivée de nouveaux acteurs de très grosse taille à l’international. Ce qui est très nouveau et lié aux Etats puissance », ajoute-t-il en citant les noms du Russe OSK, du Chinois CSSC, mais aussi des Japonais, des Sud-Coréens et bientôt des Indiens.

    « Tous sont beaucoup plus actifs sur les marchés ouverts que les Américains (…) et arrivent avec une gamme qui rentre par le bas et des appétits internationaux extrêmement forts », note Hervé Guillou.

    « Le terrain de jeu change, poursuit-il, mais ce qui est nouveau, c’est l’accélération des ruptures technologiques. On assiste à une accélération absolument exceptionnelle des cycles de renouvellement des technologies ».

    Ainsi, des cycles qui représentaient une quinzaine d’année voilà peu se réduisent à des séquences de 3 à 5 ans, voire encore moins en raison de l’accélération du numérique.

    Le défi pour DCNS, comme pour les autres acteurs français, est donc l’adaptabilité des bâtiments et le maintient de la supériorité technologique face à ces nouveaux entrants, alors que l’industrie de défense française représente 165.000 emplois, selon la Direction générale de l’armement (DGA).

    Avec un bilan largement positif ces dernières années: les prises de commandes des entreprises françaises de défense à l’exportation ont atteint en 2015 le montant historique de 16,9 milliards d’euros, soit plus du double du résultat de l’année précédente, rappelle la DGA.

    Selon une étude d’impact réalisée en 2014, les exportations d’armement ont permis de réduire le déficit commercial de la France de l’ordre de 5 à 8% sur la période 2008-2013, et d’irriguer économiquement tout le territoire.

    Et les perspectives restent favorables, avec notamment la qualification de DCNS au printemps pour concevoir et fabriquer la prochaine génération de sous-marins de l’Australie, dans le cadre d’un programme évalué à 50 milliards de dollars australiens (soit 38 milliards de dollars US ou 33 milliards d’euros).

    D’autres prospects sont dans le radar des industriels français, notamment un appel d’offres pour fournir six sous-marins à la Norvège, un marché pour lequel DCNS « va se battre » avec acharnement, promet Hervé Guillou.

    dlm/sw/fpo/pb

    (AWP / 15.10.2016 07h01)

  8. « pour lutter contre la piraterie et les trafics de drogue, d’armes et d’êtres humains sur les côtes africaines. » Bravo, c’est comme si c’était fait !!
    Pour ce qui est de l’armement naval si ça continue les quelques compagnies qui survivront feront naviguer leurs portes containers en convois 🙂 :Inutile de chercher a vendre des portes hélicos aux Russes !! ES as-tu l’idée de l’état d’entretien des bateaux donnés aux Egyptiens ??
    Pour ce qui est des compagnies de « croisières » en Méditerranée, c’est un peu comme les vacances en Tunisie totalement sécure.

  9. I’m gone to say to my little brother, that he should also go to see
    this website on regular basis to take updated from most up-to-date gossip.

  10. It’s very effortless to find out any topic on net as compared to textbooks, as I found this piece of writing at this web site.

  11. These are genuinely enormous ideas in about blogging. You have touched some pleasant points here.

    Any way keep up wrinting.

  12. I simply want to tell you that I am very new to blogs and honestly enjoyed this blog. Most likely I’m want to bookmark your site . You certainly have awesome stories. With thanks for revealing your blog site.

  13. Thanks for sharing your ideas. One thing is that individuals have an option between fed student loan and also a private education loan where it can be easier to opt for student loan online debt consolidation than over the federal education loan.

Les commentaires sont fermés.