A380 : le 1/4 d’heure toulousain pourrait durer

A380ecran_videoL’un des avions les plus grands et les plus rapides du monde pourrait bien avoir du retard, comment cela est-il possible ?… Le fameux quart d’heure toulousain ?

Le géant des airs se serait-il ainsi si bien intégré à la ville qu’il ferait sienne certaines coutumes locales selon lesquelles les habitants de la ville Rose pourraient avoir quelques problèmes avec la ponctualité ? Pire diraient même certains, et qui plus est, de sources proches du constructeur : des rumeurs plus que soutenues feraient même état de retards supérieurs à 18 mois. Un handicap de poids pour pouvoir garantir la livraison just in time des appareils.

Erreur de conception ? En quelque sorte … car si un avion est avant tout destiné aux transports de voyageurs, sa transformation en cyber-café et video-store volants

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  1. TOULOUSE, 21 sept 2006 (AFP) – 19h16
    Toulouse: le personnel d’Airbus « jamais inquiet comme aujourd’hui »
    « Le personnel d’Airbus n’a jamais été inquiet comme aujourd’hui », a déclaré jeudi à Toulouse le délégué syndical central CGT d’Airbus, après l’annnonce par le groupe européen d’aéronautique et de défense EADS de « nouveaux retards de livraisons » de son avion géant A380.
    « Le gel des embauches deux mois après la prise de fonction de Christian Streiff au poste de président nous avait déjà alertés », a expliqué Xavier Petrachi, lors d’un point de presse impromptu devant l’un des ateliers toulousains d’Airbus.
    « Là les retards s’accumulent et on commence à prendre la mesure des conséquences sur les salariés, les intérimaires d’Airbus et ses sous-traitants », a-t-il souligné.
    Il a regretté que « la logique financière prenne le pas sur la logique industrielle alors qu’Airbus a fait un milliard d’euros de bénéfice au premier semestre 2006 et va livrer cette année un nombre record d’appareils estimé à 430 ».
    Réagissant à un article du quotidien britannique The Guardian évoquant le projet par EADS d’un possible plan de restructuration pour économiser deux milliards d’euros par an, il a rappelé que « cette somme représente la moitié de la masse salariale des personnels d’Airbus ». « Nous craignons que les économies se fassent par des délocalisations dans les pays à bas coût de main d’oeuvre, comme l’ont déjà fait deux sous-traitants d’Airbus, Latécoère et Labinal », a expliqué le responsable syndical.
    Il a enfin regretté « le silence de Louis Gallois (coprésident exécutif d’EADS depuis le 3 juillet), peut-être nommé pour rassurer les salariés » et dont l’absence de réaction « fait défaut aujourd’hui ».

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