Selon une étude publiée par le cabinet conseil Cushman & Wakefield, l’investissement en France a chuté de 63% en volume au premier semestre, par rapport à la même période de 2008.
La tendance est cependante différente entre premier et deuxième trimestre.
On observe en effet « un mieux » – tout relatif – depuis quelques semaines alors que les sommes investies sur les trois premiers mois de l’année avaient dégringolé de 73% en valeur glissante annuelle, s’établissant à 1,2 milliard d’euros.
Sur l’ensemble du semestre, les investissements ont représenté 2,6 milliards d’euros.
En tout état de cause, le marché de l’investissement est toujours en net recul avec seulement 1,4 milliard d’euros investi au deuxième trimestre 2009, soit une baisse de 46% comparé au second trimestre 2008 (2,6 milliards d’euros) et de 80% comparé au deuxième trimestre 2007 (7 milliards d’euros).
Selon l’étude publiée, le marché de l’investissement s’est quelque peu redressé au deuxième trimestre, grâce notamment au retour des investisseurs étrangers, et principalement des fonds allemands
« Toutefois, même si une amélioration devrait progressivement se confirmer au second semestre, l’activité reste fragilisée par l’insuffisance de crédit », ajoute le cabinet.
Selon l’étude, la dégradation du marché de l’investissement s’est reflétée dans l’ampleur et le volume du nombre de transactions (-25%). Désormais, les banques n’octroient que très rarement des prêts supérieurs à 40 millions d’euros.
Alors que la valeur moyenne par transaction était de 30 millions d’euros au premier semestre 2008, elle avoisine depuis le début de l’année les 15 millions d’euros.
Les transactions comprises entre 15 et 40 millions d’euros sont les plus nombreuses.
L’inflexion la plus importante concerne l’immobilier de bureaux (-75%), tandis que le secteur industriel a connu un fort ralentissement (-48%).
Sources : Reuters, Cushman & Wakefield
moi ce que je pige pas, c’est que si l’épargnant fr totalise 1400 milliards d’euros, pourquoi les entreprises fr ne créent elles pas un consortium du crédit, du style open-crédit.fr ou une plateforme publique du crédit ou encore un partenariat avec le crédit coopératif et ne lancent elles pas une grande campagne pour du crédit mutualisé et social ?
ce serait une juste réappropriation de l’entreprise au sein de la population après la dépossession générale orchestrée par les banques depuis leur main mise sur le politique.
les taux d’intérêts seraient forcément plus intéressants que le livret A, l’argent placés dans un système hors du contrôle de l’état et mutualisé pour minimiser les pertes et les intérêts privés stricto sensus.
je pense que ce serait un bon truc tout ça…