Décidément çà bouge chez Airbus, et c’est la valse des rumeurs et des démentis.
Ainsi alors que des informations de presse avaient fait état vendredi de retards concernant la livraison de l’avion militaire A400 M, démenties par la suite par le ministre allemand de la défense et EADS lui-même, l’avionneur européen a réfuté de nouveau vendredi soir des informations de presse sur une éventuelle démission de son PDG Christian Streiff.
Airbus avait déjà dans la journée « catégoriquement » démenti des informations sur un éventuel départ de son PDG pour la présidence du directoire du constructeur automobile PSA Peugeot Citroën.
Aucune décision « ne sera prise par la direction du groupe EADS sur la restructuration d’Airbus, notamment sur le sort de chaque site, sans dialogue préalable avec les représentants du personnel », a par ailleurs déclaré le Comité d’entreprise européen du groupe vendredi dans un communiqué.
I
Exdcellent portrait dans Nouvel OBS :
Semaine du jeudi 5 octobre 2006 – n°2187 – Economie
PORTRAIT CHRISTIAN STREIFF
Opération vérité
En nommant Christian Streiff à la tête d’Airbus au début du mois de juillet 2006, les actionnaires d’EADS, la maison mère de l’avionneur, espéraient avoir trouvé l’homme providentiel capable de reprendre en main les usines. Germanophile, cet industriel de 52 ans semblait avoir le profil parfait pour mettre fin à la crise provoquée par l’annonce d’un nouveau report de six mois des livraisons de son nouvel avion, l’A380. Lagardère (7,5% du capital) et DaimlerChrysler (22,5%) avaient alors convaincu l’Etat français (15%) de se séparer de Noël Forgeard, le directeur général d’EADS nommé en juin 2005, et de Gustav Humbert, le patron d’Airbus. Déclarés coupables d’avoir laissé l’avionneur accumuler les problèmes.
Trois mois plus tard, les actionnaires d’EADS ont peut-être un léger regret d’avoir nommé l’ex-numéro deux de Saint-Gobain à la tête du constructeur aéronautique. «Il a eu la main un peu lourde», commentait, après la réunion du conseil d’administration tenue vendredi 29 septembre, un représentant des actionnaires. Le petit milieu feutré de l’aéronautique n’était pas habitué aux méthodes brutales de l’industrie lourde. Et l’opération vérité enclenchée par Christian Streiff a provoqué un gros malaise au sein du conseil d’administration. L’obligeant d’ailleurs à reprogrammer une nouvelle séance, mardi 3 octobre, pour finir l’examen des propositions présentées par le patron d’Airbus et prendre une décision.
Il est vrai que Christian Streiff, qui a passé de longues années à diriger les usines de Saint-Gobain, n’a rien caché des difficultés de l’avionneur et de son incapacité à livrer en temps et en heure l’A380 aux compagnies qui l’ont commandé. A l’origine de la crise, selon l’audit conduit par Streiff : le refus des usines allemandes et françaises d’utiliser le même logiciel de conception assistée par ordinateur. Résultat : le câblage électrique des tronçons d’avion réalisés à Hambourg n’est pas à la place prévue par Toulouse, et tout doit être refait à la main ! Le dérapage s’est ensuite aggravé, ni Forgeard (président d’Airbus jusqu’en 2005) ni son successeur n’ayant apparemment pris conscience de l’ampleur des difficultés. Et le traitement de choc demandé par Streiff a fait dresser les cheveux sur la tête de ses actionnaires : alors que l’avion a déjà un an de retard sur le calendrier initial, un nouveau retard compris entre six et dix-huit mois pourrait être annoncé. Il veut aussi mettre en oeuvre un plan massif de restructurations, qui pourrait passer par la fermeture d’une usine française, et une spécialisation des deux sites d’assemblage, Toulouse et Hambourg. Un véritable tabou dans cette entreprise très politique. Cris d’orfraie de la part de ses actionnaires, notamment de l’Etat, qui, à la veille d’échéances électorales majeures, ne veut pas se payer une crise sociale frappant l’un des fleurons industriels du pays.
Le 6 octobre 2006 – 16:07
Airbus dément que son pdg soit sur le point de démissionner
Presse Canadienne
Les co-présidents exécutifs du groupe EADS, Tom Enders et Louis Gallois, seraient d’accord pour que le pdg d’Airbus Christian Streiff démissionne, a-t-on appris vendredi auprès d’une source proche de l’avionneur européen. Une porte-parole d’Airbus a toutefois démenti « catégoriquement » que M. Streiff soit sur le départ.
D’après une source proche d’Airbus, MM. Enders et Gallois seraient d’accord pour accepter que Christian Streiff quitte l’entreprise, quelques jours après qu’il eut menacé de démissionner à la suite d’un conflit sur la transparence des données financières et autres informations transmises par Airbus à EADS.
« Nous démentons catégoriquement que M. Streiff soit sur le point de quitter Airbus », a assuré une porte-parole d’Airbus, Ann de Crozals, refusant de commenter les informations à paraître dans l’hebdomadaire allemand « WirtschaftsWoche ».
Selon le journal, qui cite des sources anonymes au sein du groupe à Paris, Christian Streiff, nommé à la tête d’Airbus en juillet dernier, aurait envoyé il y a quelques jours à M. Gallois une lettre l’informant qu’il voulait démissionner.
Cet article affirme également que M. Streiff avait menacé de démissionner lors d’une réunion du conseil d’administration le 29 septembre dernier et a rencontré le week-end dernier des responsables de PSA, qui voudraient le nommer à la tête du groupe automobile, suite au départ prévu de Jean-Martin Folz. Mais le ministre de l’Economie Thierry Breton et M. Gallois auraient alors réussi à convaincre M. Streiff de rester.
Christian Streiff aurait de nouveau changé d’avis cette semaine, à la suite d’un différend au cours d’une autre réunion du conseil d’administration, selon le magazine allemand.
Par ailleurs, le PDG d’Airbus n’a pas participé à une réunion avec le ministre allemand des Finances, Michael Glos, qui était prévue jeudi, et c’est l’autre co-président exécutif d’EADS, Thomas Enders, qui s’y est rendu. Le ministère a fait savoir que Christian Streiff n’a pas assisté à cette réunion car il était retenu par d’autres obligations.
Airbus: « aucune raison » pour une démission de Streiff (Villepin)
PARIS, 8 oct 2006 (AFP)
« Il n’y a aucune raison » pour que le PDG d’Airbus Christian Streiff démissionne, a déclaré dimanche le Premier ministre français Dominique de Villepin en saluant son « travail important (…) pour engager l’entreprise dans la voie du redressement ».
« Il fait un formidable travail et donc je pense qu’il n’y a aucune raison qu’il y ait une démission de la part de Streiff dont je veux saluer le travail important qu’il a fait au cours des dernières semaines pour engager l’entreprise dans la voie du redressement », a déclaré le Premier ministre, interrogé au Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro.
« Nous devons veiller à deux choses. D’abord qu’Airbus ait les moyens de son redressement », a-t-il dit.
« Deuxièmement, nous devons être vigilants en matière d’emploi », a-t-il poursuivi, rappelant qu’Airbus employait « près de 50.000 personnes dont 20.000 en France ».
« Nous voulons » donner à M. Streiff les « moyens » pour redresser l’entreprise, a-t-il encore dit, soulignant que « des discussions sont engagées avec (la maison mère) EADS pour simplifier le processus de décision interne aujourd’hui trop complexe ».
Le cursus de Streiff Sur site Airbus Chine 🙂
http://www.airbuschina.com.cn/about/organisation.asp
on peut retenir dates et nom des sociétés 🙂
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