Les « puissances occidentales » envisageraient de faire circuler très prochainement au Conseil de sécurité de l’ONU un projet de résolution prévoyant des sanctions à l’égard de l’Iran pour son programme nucléaire, selon des sources diplomatiques. Cette mise en circulation pourrait intervenir à la fin de cette semaine, selon certaines sources, selon d’autres, il faudrait attendre plutôt le début de la semaine prochaine.
Des discussions seraient en cours cette semaine à l’ONU entre Européens et Américains pour mettre au point ce projet, qui doit contenir des sanctions économiques et commerciales à l’égard de Téhéran.
Il n’en demeure pas moins que le Congrès américain a d’ores et déjà adopté fin septembre une nouvelle loi prévoyant des sanctions à l’encontre des pays qui collaborent au programme nucléaire iranien et qui fournissent à Téhéran des armes de haute technologie… la Russie est directement visée agissant dans les deux secteurs.
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Sanctions de l’ONU évitées si Téhéran montre de la bonne volonté
NEW YORK – La ministre française de la défense Michèle Alliot-Marie a affirmé que si Téhéran montrait sa bonne volonté, il était possible d’éviter des sanctions du Conseil de sécurité. Elle s’exprimait après une rencontre avec le secrétaire général de l’ONU Kofi Annan.
« Si l’Iran effectivement montre sa bonne volonté, la France et ses partenaires sont prêts à suspendre la procédure devant le Conseil de sécurité, mais la condition, c’est qu’il y ait effectivement des avancées », a dit vendredi Mme Alliot-Marie à New York.
Ces remarques interviennent alors que les Européens finalisent un projet de résolution de l’ONU sur des sanctions économiques et commerciales contre l’Iran qui refuse de suspendre son enrichissement d’uranium. Ce texte pourrait venir la semaine prochaine devant le Conseil de sécurité.
Le projet est rédigé conjointement par les représentants des trois pays qui ont négocié avec l’Iran au nom de l’Union européenne – Allemagne, France et Grande-Bretagne -, en collaboration avec les Etats-Unis.
Selon des responsables à Washington, une première série de sanctions pourrait renforcer l’interdiction de fournir du matériel et des fonds pour le programme de missiles balistiques et le programme nucléaire iraniens.
D’autres mesures pourraient concerner le gel d’avoirs iraniens et l’interdiction de voyager pour des scientifiques iraniens spécialisés dans le nucléaire et l’armement.
(ats / 21 octobre 2006 01:39)
L’Iran continue à défier les grandes puissances. Mercredi 25 octobre, Téhéran avait déjà confirmé l’installation et la prochaine mise en service, dans son usine-pilote de Natanz, d’une deuxième cascade de centrifugeuses destinées à enrichir de l’uranium.
« La seconde cascade a été mise en place et nous allons l’alimenter en gaz [hexafluorure d’uranium, UF6] cette semaine », avait prévenu, mercredi, un porte-parole de l’agence iranienne semi-officielle ISNA. L’injection d’UF6 dans les centrifugeuses permet en effet de produire de l’uranium enrichi, lequel peut être utilisé dans les centrales nucléaires mais peut aussi servir à la fabrication de bombes atomiques.
Selon cette même agence de presse, ce serait chose faite. ISNA, citant une « source informée », écrit, vendredi, que « l’injection de gaz a été effectuée » au cours des derniers jours. « Nous avons tiré le produit de la seconde cascade », a ajouté cette source, laissant ainsi entendre que l’Iran aurait obtenu une certaine quantité d’uranium enrichi. Cette annonce, qui n’a pu être confirmée dans l’immédiat auprès d’une deuxième source, intervient alors que les grandes puissances sont engagées dans des tractations sur le projet de résolution rédigé par les Occidentaux qui craignent que Téhéran ne détourne son programme nucléaire à des fins militaires, ce que l’Iran a toujours démenti.
Soumis au Conseil de sécurité, ce projet prévoit un embargo sur tout matériel ou équipement pouvant contribuer aux programmes nucléaires et de missiles balistiques de l’Iran. Mais l’Iran a clairement indiqué à de multiples reprises qu’il ne se plierait à aucune résolution de l’ONU visant à le contraindre à suspendre son enrichissement d’uranium.
En voyage officiel en Chine, le président Jacques Chirac a évoqué, vendredi, la possibilité d’imposer à l’Iran des « sanctions adaptées, ajustées, provisoires et réversibles » si le dialogue sur le dossier nucléaire « n’aboutit pas » avec la République islamique. Mais « je souhaite que nous puissions par le dialogue trouver une solution », a-t-il ajouté. Régissant à l’annonce de l’ISNA, le porte-parole du ministère des affaires étragères Jean-Baptiste Mattéi, a estimé que cela envoie un « signal négatif dont nous devrons tenir compte dans notre évaluation du dossier ».
La Maison Blanche n’a pas tardé non plus à réagir aux annonces de l’agence de presse iranienne. Pour le président George W. Bush, la communauté internationale doit « redoubler d’efforts (…) pour convaincre les Iraniens que le seul résultat pour eux, s’ils continuent à faire avancer un tel programme, c’est l’isolement du reste du monde ».
« Si vous voulez adopter des sanctions, allez-y, vous nous avez imposé des sanctions depuis 27 ans et qu’est-ce que vous avez gagné ? », a répondu, vendredi, Ahmad Khatami, un influent religieux iranien, dans son sermon lors de la prière du vendredi à Téhéran. « Vous perdrez plus que nous si vous [nous] imposez des sanctions », a-t-il poursuivi en engageant les grandes puissances à « abandonner ce genre de jeux ».
je prepqre un topo sur les vrais dessous de l’affaire , je pense activeñent a un consortium France , Iran ;Japon, j’ai quasiment toutes les pieces du puzzle, elles sont sur le blog
d’un cote besoins en petrole et gaz de france, Japon , de láutre les rivalites entre Russes, Areva , Westinghouse, Toshiba, Mitsubishi.
et d’un qutre cote besoins en nucleaire de Iran, Chine notamment …
avec mes excuses pour le clavier espagnol 🙂
moscou a rejeté le projet de résolution de l’ONU présenté par les Occidentaux, qui prévoit des sanctions économiques et commerciales contre l’Iran, estimant qu’il ne « répond pas » aux objectifs de la communauté internationale.