Les prix du pétrole ont progressé lundi, en raison notamment de nouvelles attaques au Nigéria, ces dernières ayant d’ores et déjà eu pour effet de réduire la production de cet important producteur de pétrole.
Les propos du ministre saoudien du Pétrole, selon lequel l’Opep pourrait procéder à de nouvelles baisses de sa production en décembre a pu également influer sur les cours.
La condamnation à mort prononcée dimanche à l’encontre de l’ex-président irakien Saddam Hussein fait également craindre une escalade de la violence en Irak, qui pourrait être à l’origine d’une nouvelle flambée du brut.
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L’Iran n’exclut pas une nouvelle baisse de la production de l’Opep
AFP 07.11.06 | 09h56
Le ministre iranien du Pétrole Kazem Vaziri Hamaneh n’a pas exclu mardi une nouvelle baisse de la production de l’Opep si les prix du pétrole continuent de chuter. Interrogé par des journalistes à Téhéran si une nouvelle baisse du plafond de la production du cartel est nécessaire, il a répondu: « Cela dépend des effets de la baisse actuelle de la production sur les prix du pétrole ». « Si cela a un effet et les prix se stabilisent, une nouvelle baisse ne sera pas à l’ordre du jour. Mais sinon, on décidera à Abuja » au Nigeria, où l’Opep doit se réunir le 14 décembre, a ajouté le ministre iranien. « A l’exception de l’Indonésie, qui a dit ne pas pouvoir appliquer la baisse décidée, les autres pays la respectent et nous espérons que cela aura un effet » positif, selon lui. L’Opep a décidé en octobre à Doha de réduire son plafond de production de 1,2 million de barils par jour pour contrer la tendance à la baisse des prix sur le marché international. D’autres pays membres de l’Opep, notamment l’Algérie, ont exclu une nouvelle baisse du plafond de production de l’organisation.