Nouvelle déconvenue pour le rafale de Dassault. Alors que la Suisse est sur le point d’avaliser l’achat du Gripen au détriment de l’avion de combat français, le quotidien Times of India, citant le commandant en chef des forces aériennes indien, le maréchal Anil Kumar Brown, vient d’indiquer que l’Armée de l’air indienne envisageait d’exploiter les chasseurs MiG-21 jusqu’en 2025.
En avril dernier, ce dernier avait déclaré que ces appareils resteraient en service jusqu’à 2018-2019. Mais désormais, l’impasse des négociations entre la France et l’Inde sur le contrat de livraison de 126 Rafale semble avoir changé la donne … le gouvernement indien ayant ainsi décidé de prolonger les délais d’exploitation des MiG en version Bison. A l’heure actuelle, le pays dispose de 260 chasseurs MiG-21.
Le maréchal Kumar Brown a par ailleurs indiqué que même si le parc des chasseurs était complété par des Su-30MKI russes, les négociations sur les Rafale devaient progresser. Discussions qui ne devrait pas remettre en cause par ailleurs le lancement de la construction du chasseur national indien Tejas.
Rappelons qu’en janvier dernier, New Delhi et Moscou ont conclu un contrat pour la fourniture par la Russie de 42 Sukhoi SU-30MKI, pour un montant de 4 milliards de dollars. Le contrat comprend également l’acquisition et l’intégration sur les appareils SU-30MKI du missile de croisière supersonique BrahMos.
Jeudi encore, le ministre français de la Défense s’était dit confiant sur l’issue des négociations avec New Delhi sur la vente par Dassault Aviation de 126 avions de combat, et ce, malgré la mort d’un important contributeur au dossier.
Arun Kumar Bal, le négociateur du contrat pour le compte du ministère indien de la Défense, est en effet décédé mercredi d’une crise cardiaque. Evènement qui selon Jean-Yves Le Drian ne devrait pas avoir d’influence négative sur les discussions en cours. Ce dernier souhaitant préciser avant tout que la France est en » discussion exclusive avec le gouvernement de l’Inde ». Selon lui, il est normal que les tractations prennent du temps, s’agissant d' »une très grosse commande », nécessitant des discussions techniques et financières approfondies. Il s’estimait encore à cette date « optimiste sur l’issue. »
Rappelons qu’en janvier 2012, le Rafale de Dassault avait été présélectionné par l’Inde, à l’issue d’un appel d’offres très disputé, la commande étant évaluée à près de 15 milliards de dollars.
Sources : Ria Novosti, Reuters, AFP, Times of India, India Today
Elisabeth Studer – 7 octobre 2013 – www.leblogfinance.com
A lire également :
. Dassault : la Suisse sur le point d’avaliser l’achat du Gripen au détriment du Rafale
Dassault risque de voir s’envoler son contrat de vente de Rafales à l’Inde
Le contrat tant espéré par Dassault, estimé à environ 11 milliards d’euros, pour la vente de 126 avions de chasse Rafale à l’Inde, semble être de plus en plus compromis. Le responsable des négociations au ministère indien de la Défense est décédé mercredi 2 octobre d’une crise cardiaque, ce qui devrait geler le dossier plusieurs semaines. Or les élections législatives indiennes auront lieu en mai prochain, et le prochain gouvernement pourrait tout remettre en cause, d’autant que Dassault est revenu en arrière sur certaines clauses des accords.
Mais, avant même cet aléa récent, les négociations exclusives avec l’entreprise française étaient au point mort depuis des mois. Dassault aurait en effet fait volte-face sur des points centraux du contrat, selon Bharat Karnad, analyste militaire au Center for Policy Research, à New Delhi.
Le Rafale avait été présélectionné l’année dernière par le gouvernement indien, après plus de quatre ans d’appels d’offres. Dassault devait alors construire les 18 premiers avions en France, et superviser l’assemblage des 108 autres dans les usines d’Hindustan aeronautics, dans le sud de l’Inde. Mais l’avionneur français aurait à présent changé d’importantes modalités, ce qui pourrait être fatal au contrat.
«Dassault a accepté l’appel d’offres qui disait clairement qu’il devait y avoir un transfert total de technologie, et maintenant ils font marche arrière», note Bharat Karnad. «Cela semble être dû à la mauvaise gestion de l’intermédiaire choisi par Dassault, Reliance Aerospace, qui n’a aucune expérience en aéronavale», avance le chercheur.
Dassault ne veut plus garantir la qualité des Rafales produits en Inde
Autre explication avancée par l’analyste : «Dassault dit maintenant que si les Indiens produisent une partie des avions, ils ne garantiront pas leur qualité.» Pour lui, «le contrat ne pourra plus être signé à présent. Et dans quelques mois, un nouveau gouvernement va être élu, et il enquêtera sur tout cela. Dassault pourrait alors faire face à d’importants problèmes.»
Les représentants de Dassault à New Delhi n’ont pas souhaité répondre à nos questions. Ils disaient dernièrement rester confiants, et attribuaient ces retards à la complexité des contrats à passer avec les différentes entreprises locales.
http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20131003-dassault-rafale-vente-inde-compromise
IAF chief nervous over biggest defence deal
Shiv Aroor New Delhi, October 4, 2013 | UPDATED 17:34 IST
Three months before he hangs up his flying boots, Indian Air Force chief Air Chief Marshal N.A.K. Browne has expressed nervousness and uncertainty for the first time over the country’s largest-ever military contract currently under negotiation: the $20-billion medium multirole combat aircraft (MMRCA) deal for 126 French-built Rafale fighters.
Browne, who has expressed consistent optimism that a deal would be signed by the end of 2013, has struck his first note of anxiousness, no longer willing to put a time-frame to the deal, providing perhaps the clearest indication that it could be delayed.
« We have no back-up plan. If the MMRCA deal isn’t signed, there will be a rapid decline in fighter numbers between 2017 and 22. It is imperative that the deal is signed quickly, » Browne said at his annual press conference on Friday.
The IAF celebrates its 81st Air Force Day on October 8.
« Negotiations on the MMRCA are still on. Cannot place a timeline on when the deal will be signed. If the deal is delayed till next year, the first aircraft will arrive only in 2017, » the chief said.
Over the past 18 months, the Chief has consistently sounded hopeful, assured that the deal would be signed variously by early 2013, mid-2013 and end 2013. For the first time, he doesn’t sound so sure anymore.
The sudden death on Wednesday of Arun Kumar Bal, Ministry of Defence’s pointsperson on acquisitions and specifically the MMRCA deal, is tragic, and a major setback to the deal, since he was fully in control of the acquisition, said Browne.
Bal had suffered a massive heart attack earlier this week near his Delhi residence.
The Defence Ministry has been in contract negotiations with the Rafale’s maker Dassault Aviation for over 18 months now, in a matrix of highly complex discussions over offsets, transfer of technology, maintenance and several other heads in what is easily the country’s most strenuous acquisition effort.
In January 2012, the Dassault Rafale was won the high-voltage competition, defeating the European Typhoon and four other jets, including the US-built F-16, F/A-18, Sweden’s Gripen and the Russian MiG-35.
The Indian Air Force currently operates 34 combat aircraft squadrons, comprised of Su-30 MKIs, MiG-21s, MiG-29s, Mirage 2000s, MiG-27s and Jaguars.
Against a sanctioned strength of 42 squadrons, this already represents a serious shortfall.
IAF grappling with free fall in fighters, will have to fly upgraded MiG-21s till 2025
Rajat Pandit, TNN Oct 5, 2013, 04.03AM IST
NEW DELHI: Just ahead of its 81st anniversary on October 8, the IAF has virtually sounded the red-alert over its fast-dwindling number of fighter squadrons. Confronted with the government’s slow decision-making, fund crunches and Hindustan Aeronautics’ sluggish performance, the force is now being forced to further stagger the already long-delayed retirement of its ageing MiG-21s and MiG-27s.
The grim situation can be gauged from the fact that IAF will continue to fly its 110 upgraded MiG-21 « Bisons » — of the total 260 MiG-21s still in its combat fleet — till 2025. Making this startling admission, IAF chief Air Chief Marshal (ACM) NAK Browne on Friday said, « We are authorized 42 fighter squadrons but, at present, we are much below that. »
Though the primacy of airpower in shaping battles is undisputed, and both China and Pakistan are fast bolstering their fleets, the IAF is down to just 34 fighter squadrons (each has 16-18 jets) as of now.
So, even as plans are underway to upgrade airbases and advanced landing grounds for both the western and eastern fronts, there is a crippling shortage of modern fighters that can be deployed there.
With MiG-21 and MiG-27 squadrons slated for progressive phasing out over the 12th and 13th Plan periods (2012-22), IAF is desperate to ensure its long-standing new fighter induction plans are not derailed any further.
The topmost priority is the almost $20 billion MMRCA (medium multi-role combat aircraft) project to acquire 126 fighter jets, even as it will progressively induct the remaining 100 Sukhoi-30MKIs of the 272 such fighters contracted from Russia for around $12 billion.
The long-drawn MMRCA technical and commercial evaluation process began in August 2007, with the French Rafale fighter finally emerging the winner in January, 2012. But the contract — under which the first 18 jets are to be imported and the rest manufactured under licence by HAL over six years — is nowhere near being inked.
« The MMRCA and the first two squadrons of Tejas light combat aircraft (the indigenous fighter project sanctioned in 1983 but still to fully fructify) are very critical for us to maintain our deterrence capability. Otherwise, our force-levels will go down rapidly, » said ACM Browne.
With the country headed for general elections, it’s highly unlikely the MMRCA contract will be concluded in the ongoing fiscal. But the IAF chief said, « There is no back-up plan. The MMRCA is the only option, and it is highly doable. If we sign it by next year, the first MMRCA should come to us by 2017. We cannot delay it any further. »
Even the long-term plan for co-developing the fifth-generation fighter aircraft with Russia is in the doldrums. It will take at least another year to ink the $11 billion « full design R&D contract » for the futuristic fighter, admitted ACM Browne.
As per the earlier timeline, IAF was looking to induct over 200 of these swing-role stealth fighters from 2022 onwards. But that may not be possible now. India will eventually spend around $35 billion on this project over the next 15-20 years, with each jet to be subsequently produced costing over $100 million.
Remarquez que la presse française est très peu loquace sur le sujet …
il est vrai que Dassault est très présent dans la presse française.
Reaction du gouvernement français, enfin ….
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La France espère encore vendre le Rafale à l’étranger
Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 09.10.2013 à 08h30 • Mis à jour le 09.10.2013 à 18h15
Jean-Yves Le Drian, le ministre de la défense français, se dit « optimiste » sur les chances de la France de signer un contrat – en négociation depuis plusieurs années – de vente d’avions militaires Rafale « avec l’Inde l’an prochain, où un budget a été inscrit », déclare-t-il lundi dans le quotidien Les Echos, mercredi 9 octobre.
Le ton a changé depuis février, où le ministre admettait qu’il « rest[ait] encore beaucoup à faire ». La déclaration de ce mercredi vient tempérer les espoirs du PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, qui espérait encore en juin une signature du contrat d’ici à fin 2013.
LE CONTRAT PATINE AUSSI AU BRÉSIL
L’Inde a en effet présélectionné le Rafale en janvier 2012, au terme d’un appel d’offres très disputé pour une commande évaluée à 15 milliards de dollars, comprenant pour l’achat de 126 appareils, dont 108 à assembler par ses propres industriels.
Or, le contexte n’est plus le même : les élections générales du printemps 2014 se rapprochent en Inde et, sinistre coup du sort, Arun Kumar Bal, le négociateur du contrat pour le compte du ministère de la défense indien, est mort d’une crise cardiaque il y a à peine une semaine.
La date de la signature est d’autant plus importante que le projet de loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, examiné au Parlement, prévoit que les exportations de Rafale prendront le relais de la commande publique en 2016.
Pour l’instant, M. Le Drian affirme ne pas avoir d’inquiétude concernant la capacité de l’industrie aéronautique française à exporter sept Rafale en 2016, comme le prévoit la LPM, en cours d’examen au Parlement. Or, Dassault considère qu’il faudra trois ans à partir de la signature du contrat pour livrer le premier appareil commandé par l’Inde. Et une signature après les élections indiennes reporterait la première livraison à 2017…
LE DRIAN COMPTE SUR LE QATAR
Selon le ministre, outre l’Inde, « d’autres pays » sont intéressés pour acheter les appareils – parmi eux, le Brésil. Le 7 septembre 2009, Nicolas Sarkozy se rend à Brasilia et pose sur le bureau du président Luiz Inacio Lula da Silva l’ébauche d’un accord paraphé de sa main pour la vente de 36 Rafale.
A l’époque, les médias font part de négociations exclusives avec le constructeur aéronautique français, au détriment des concurrents suédois Saab (Gripen NG) et nord-américain Boeing (F/A-18 Super Hornet). Selon la presse, les premiers avions de chasse doivent être livrés à partir de 2013. Quatre ans après, le contrat à 4,5 milliards d’euros n’a toujours pas été signé.
Reste le Qatar, où l’avion de combat français est « en bonne position ». Début août, M. Le Drian avait une nouvelle fois affirmé sa détermination à exporter le Rafale : « Nous allons faire en sorte que des ventes de Rafale se fassent à l’étranger. Donc, il n’y a pas d’inquiétudes à avoir sur l’entreprise Dassault ».
France admits India Rafale deal unlikely this year
By RFI
The French government has for the first time admitted that it does not expect the long-postponed deal to sell Rafale fighter-jets to India to be signed this year. But Defence Minister Jean-Yves Le Drian on Wednesday insisted that he was « optimistic » that the sale by France’s Dassault Aviation will be agreed in 2014.
« So far as the Rafale goes, I’m optimistic that there will be a signing with India next year, when a budget has been agreed, » Le Drian told business newspaper Les Echos.
Dassault boss Eric Trappier recently said that he hoped the order for 126 planes will be signed before the end of the year and that is also the Indian government’s official aim.
But the death of Delhi’s chief negotiator, Arun Kumar Bal, last week put yet another spoke into the wheel of a process that has dragged out since January 2012, largely due to Dassault’s reluctance to guarantee the 108 planes that will be built by an Indian company.
A further problem is that Indian politicians attention is now focused on next year’s general election.
A change of government could also threaten the deal.
France’s military budget for 2014-2019 assumes that foreign orders for Rafales will replace sales to the French state in 2016.
But Dassault calculates that it needs three years from the signing of the contract to build and deliver the first plane, so, if the contract is not signed until after the election, the planes will not start to be delivered until 2017.
Le Drian said he is confident that France’s aeronautic industry can export seven Rafales in 2016, asserting that France is well placed to strike a deal with Qatar, which wants to buy 72 jet fighters.
Paris hopes that the Gulf emirate will take half that number from France and the other half from the US.
Russian Missiles for India’s Rafales?
AIN Defense Perspective » September 13, 2013
by Vladimir Karnozov and Chris Pocock
Russia’s Tactical Missile Corporation is negotiating with Dassault Aviation for the possible use of its missiles on the Rafale combat jets that have been selected by the Indian Air Force (IAF). The corporation, whose Russian acronym is TRV, told journalists attending last week’s Maks airshow in Moscow that the Indian air force has large stocks of Russian air-launched weapons, which drives its interest in adapting them to the French warplane. Although the Rafale was named as the winner of India’s MMRCA competition in January 2012, a firm contract has still not been signed.
Dassault did not respond to AIN’s request for comment.
In the RFP for the MMRCA, India stipulated that the first 18 aircraft be delivered with a full complement of integrated weapons. The Rafales would presumably therefore be delivered with MBDA missiles such as the Mica AAM, Scalp ASM and Exocet AshM. But the RFP also required vendors to “integrate additional weapons of the IAF’s choice, as required.”
It seems likely that the IAF and TRV are looking at future upgrades to the Rafale. But the matter could be one more complication that is preventing a conclusion of the Indian Rafale deal. The other complications have included the allocation of responsibility and liability between Dassault and Team Rafale partners such as MBDA, Thales and Sagem and Indian industrial partner companies, including the role to be played by government-owned Hindustan Aeronautics Ltd; and the precise terms of the production licenses to be granted to India. Dassault CEO Eric Trappier described the negotiations as “an uphill task” last June, but nevertheless predicted a successful conclusion by the end of this year.
There are several previous instances of Russian weapons being adapted to French warplanes. For example, Mirage F1EQ fighters of the Iraqi air force carried Kh-29L and other air-ground smart munitions, and South African Air Force Mirage F1s carried R-73E short range air-to-air missiles.
Au cours des 18 derniers mois, la roupie indienne a perdu près de 50% de sa valeur ce qui rend très compliqué le financement des programmes d’armement souvent achetés à l’étranger. Certains futurs achats comme les avions ravitailleurs l’A330 MRTT ou les Hercules C130 sont déjà sur la sellette.
A cela s’ajoute le ralentissement économique de l’Inde qui rend incertain les futures rentrées fiscales.
oui, merci de le rappeler
et maintenant il y a le cyclone ….
Très intéressant, on en reparle :
L’Inde veut internationaliser la roupie
Par Patrick de Jacquelot | 11/10 | 06:00 Les Echos
Une filiale de la Banque mondiale va proposer aux investisseurs des obligations liées à la roupie.
L\’Inde veut internationaliser la roupie
International Finance Corporation, la filiale de la Banque mondiale dédiée au secteur privé, va prochainement émettre pour 1 milliard de dollars d’obligations liées à la roupie indienne. Une opération destinée à lui permettre de financer « des investissements privés en Inde », a précisé l’institution, et qui se fait avec la bénédiction de la Reserve Bank of India, la banque centrale. Quand il a pris les rênes de celle-ci en septembre dernier, son nouveau gouverneur, Raghuram Rajan, a placé le thème de l’internationalisation de la roupie parmi ses priorités. La devise indienne n’est à ce jour que partiellement convertible, avec toutes sortes de restrictions sur qui peut en détenir et pour quoi faire. La crise de la roupie intervenue cet été, avec une chute qui a atteint les 25 % fin août avant de se réduire, et le besoin crucial de faire entrer des devises pour financer le déficit des comptes courants, amènent les autorités à chercher tous les moyens de susciter l’intérêt des investisseurs internationaux pour la devise indienne.
Les obligations émises par l’IFC vont ainsi leur permettre de souscrire des titres bénéficiant du triple A de la Banque mondiale et leur offrant la certitude de récupérer leur investissement en dollars. Ils bénéficieront des taux d’intérêt pratiqués sur la roupie, bien plus élevés que ceux du dollar ou de l’euro, mais supporteront le risque de change. « L’intérêt pour les investisseurs internationaux est triple, analyse le chef de la salle des marchés d’une banque étrangère à Bombay. Ca va leur permettre de diversifier leurs actifs ; ils recevront une rémunération de l’ordre de 7,5 % ; ils prendront position sur la roupie, ce qui peut avoir un sens après sa chute récente. »
Cette initiative allonge la liste des mesures adoptées ces dernières semaines. La banque centrale a créé un mécanisme pour faire venir en Inde les dépôts des Indiens non résidents en permettant aux banques de « swapper » les dollars en roupies à un taux fortement subventionné par elle. Sebi, le régulateur du marché, s’apprête à fusionner les deux catégories actuelles d’investisseurs internationaux tout en simplifiant leurs procédures d’enregistrement. Le plafond d’investissement des institutionnels étrangers dans diverses catégories de titres indiens devrait être relevé et la nomenclature simplifiée.
Convertibilité restreinte
Ces innovations renforcent « un mouvement déjà amorcé depuis quelque temps. L’année dernière, par exemple, les compagnies étrangères qui voulaient prêter de l’argent à leur filiale indienne ont eu l’autorisation de le faire en roupies au lieu d’être obligées de le faire en devises, souligne le responsable de salle des marchés, l ‘objectif d’internationaliser la roupie existait déjà, c’est la crise de cet été qui l’a rendu urgent ». Pour ce professionnel, en revanche, il n’y a « aucun espoir de voir la roupie devenir entièrement convertible dans les dix années à venir. Avant de commencer à y penser, il faudrait que l’Inde ait réglé pour de bon ses problèmes de déficit budgétaire et des comptes courants ».
Patrick de Jacquelot
La croissance de l’Inde sérieusement révisée à la baisse par la Banque mondiale
La Banque mondiale a revu à la baisse, ce mercredi, ses prévisions de croissance pour l’Inde de 6,1% à 4,7% pour l’année 2013. Elle estime malgré tout que l’activité pourrait s’accélérer dans le pays en 2014, notamment grâce à la baisse de la roupie qui devrait relancer les exportations.
Près d’un point et demi de différence. La Banque mondiale a annoncé, ce mercredi 16 octobre, avoir revu à la baisse ses prévisions de croissance pour l’Inde en 2013. L’institution table ainsi sur un taux de 4,7%, contre 6,1% en avril. Elle impute notamment ce recul à un ralentissement de l’industrie manufacturière, à une baisse des investissements et à un manque de confiance du milieu des affaires.
La Banque mondiale a toutefois souligné que l’activité pourrait s’accélérer en 2014 grâce au plongeon de la roupie qui devrait favoriser les exportations. Le baisse de sa monnaie locale rend la troisième économie asiatique « plus compétitive » que les autres « pays en développement », a expliqué Martin Rama, chef économiste pour l’Asie du Sud au sein de l’institution, lors d’une conférence de presse.
> Comment la politique monétaire américaine peut-elle faire chuter la roupie indienne?
« Nous demeurons optimistes sur le potentiel de croissance », a-t-il ajouté. D’après la Banque mondiale, la hausse du PIB de l’Inde devrait ainsi atteindre un pic de 6,2% lors de l’année budgétaire 2014-2015. L’an dernier, le pays a affiché une croissance de 5%, la plus basse depuis dix ans.
http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20131016trib000790970/la-croissance-de-l-inde-serieusement-revisee-a-la-baisse-par-la-banque-mondiale.html
La roupie indienne se déprécie de nouveau fortement face au dollar US. En une semaine, le cours de change est passé de 61.5 roupies pour 1 dollar à 63.25 roupies atteignant un plus haut depuis 2 mois.
http://fr.finance.yahoo.com/echarts?s=INR%3DX#symbol=;range=5d;compare=;indicator=volume;charttype=area;crosshair=on;ohlcvalues=0;logscale=off;source=undefined;
Lutte contre l’inflation en Inde: la banque centrale intervient
Les prix n’en finissent plus de grimper en Inde. En réponse à ce fléau, la banque centrale indienne a annoncé la semaine dernière – mardi 29 octobre – un relèvement de son principal taux directeur, le second en deux mois. En renchérissant le coût de l’argent pour les banques commerciales, celle-ci espère enrayer un phénomène qui touche le pays depuis 2008, mais qui s’est accru avec la très forte dépréciation de la roupie. Décryptage.
Un niveau d’inflation devenu inacceptable
Une nouvelle réaction de la banque centrale indienne était inévitable tant l’inflation atteint désormais un niveau insupportable dans le pays. Si l’Inde est touchée par une hausse des prix marquée depuis 2008, celle-ci s’est fortement accélérée depuis quelques mois. L’inflation atteint aujourd’hui son niveau le plus élevé depuis sept mois.
La hausse des prix est extrêmement forte sur les produits alimentaires, ce qui rend évidemment intenable la situation à long terme. Comme le souligne le quotidien Le Monde, le prix des oignons, aliment de base de la cuisine indienne, a été multiplié par quatre en un an.
La hausse des prix des produits alimentaires dépassait en septembre, sur un an, les 18%, soit son niveau le plus élevé depuis près de trois ans. L’indice des prix de gros atteignait pour sa part sur ce même mois 6,46%. Pour indication, la Reserve bank of India (RBI) avait fixé un objectif d’inflation de 5%.
Le gouverneur de l’établissement financier, Raghuram Rajan, a precisé dans un communiqué : « L’inflation globale devrait rester supérieure aux niveaux actuels durant la majeure partie du reste de l’année ».
Enrayer la chute de la roupie
L’inflation en Inde s’est très nettement accélérée avec la dégringolade de la roupie ces derniers mois. Par l’application de mesures d’urgence pour soutenir la monnaie indienne, le gouvernement est parvenu, malgré tout, à endiguer cet effondrement de la roupie depuis deux mois.
Alors que la devise avait perdu près de 20% de sa valeur face au dollar entre mai et août, cette dernière s’est appréciée face à la monnaie américaine en septembre puis en octobre. En plus des mesures mises en place par le gouvernement, la roupie a bénéficié de la volonté annoncée de la Fed de poursuivre son injection massive de liquidités dans le circuit économique américain.
Même si le déficit commercial s’est réduit en octobre, il reste très conséquent. Du fait d’une capacité de production encore insuffisante, la hausse de la demande intérieure se traduit dans le pays par un accroissement important des importations. Or, avec l’effondrement de la roupie, le coût des importations s’est également accru. Plus de produits ont dû être importés, pour un prix plus élevé.
A noter qu’évidemment, la chute de la roupie a permis au pays d’augmenter sensiblement ses exportations, notamment celles de produits textiles.
Nouvelle hausse du principal taux d’intérêt directeur de la banque centrale indienne
La Reserve bank of India a réagi à la hausse des prix, en annonçant, mardi 29 octobre, le relèvement de son principal taux d’intérêt directeur d’un quart de point, de 7,50% à 7,75%. C’est la seconde fois en deux mois que la banque centrale indienne élève ce taux, dit « Repo ».
L’institution durcit donc légèrement sa politique monétaire, en espérant que ce renchérissement du coût de l’argent pour les banques commerciales, freinera la hausse des prix.
A l’inverse, la banque centrale a assoupli certaines mesures de durcissement de la politique monétaire mises en place en juillet pour soutenir la roupie. Ainsi, le taux de la facilité de dépôt marginale, permettant de faciliter l’accès aux liquidités des banques qui, autrement, ne parviennent pas à trouver les fonds nécessaires, a été abaissé d’un quart de point, à 8,75%.
Le marge de manœuvre de la RBI reste extrèmement réduite. Le patronat exige une baisse des taux pour relancer une croissance qui atteignait 5% lors de l’exercice 2012-2013, soit son niveau le plus faible depuis 10 ans.
http://www.jolpress.com/inde-banque-centrale-inflation-economie-croissance-article-822681.html
Pauvres Indiens ! Des mendiants qui rendent l’âme sur les marches des campus universitaires.
‘We must cut our coat according to the cloth’: PM backs cuts in defence spending
India’s mammoth arms acquisition programme is set to be hit by a cash crunch in view of the prolonged economic slowdown.
Prime Minister Manmohan Singh on Friday asked top military commanders to show prudence in defence spending and advised to « cut our coat according to our cloth ».
The Prime Minister’s word of caution came at the Annual Combined Commanders’ Conference in the Capital where he also gave the lowdown on ramifications of re-balancing by the US forces in the region and intense competition and rivalries highlighted by the global surveillance operation mounted by the US’ National Security Agency.
Singh said that last two years have seen slow growth and the country continues to « face an uncertain international economic climate marked by volatile exchange rate fluctuations and the possibility of fragmenting trade regimes ».
« I have no doubt that we will overcome our current economic slowdown, but we will have to exercise prudence in our defence acquisition plans and cut our coat according to our cloth, » he said, hinting a cut in defence spending.
« While we must take into account the capabilities of our adversaries, we have to plan our long term acquisition on the assumption of limited resource availability. »
The Prime Minister stressed that the cut-down on spending should be done with high degree of priority and urgency.
His comments have come at a time when the armed forces are already reeling under the pressure of economic slowdown.
A number of big-ticket contracts are in the pipeline whose future looks uncertain. The biggest of them is the purchase of 126 French Rafale combat jets for the Indian Air Force for which price negotiations are underway. There are many other projects stuck at various stages.
The Army’s request for new artillery and the Navy’s demand for submarines and helicopters are still pending.
The Prime Minister also said the re-balancing by the US in the region was a development fraught with uncertainty.
« We don’t yet know whether these economic and strategic transitions will be peaceful, but that is the challenge this audience must grapple with institutionally, » he said.
The military leaders were also addressed by defence minister A K Antony after the three service chiefs made their own presentations.
http://www.dailymail.co.uk/indiahome/indianews/article-2512065/We-cut-coat-according-cloth-PM-backs-cuts-defence-spending.html
Un Sikh « Utilise le nom Singh » si c’est un homme, celui-ci est donc bien dans la ligne, s’il ne porte pas un « Garment » comme les Mormons, pour protéger sa vertu il porte un « Kacchera : un short sikh utilisé comme sous-vêtement et habillement minimum. II symbolise la décence et la chasteté et doit garantir une décence en toute circonstance. »
et également un kirpan:
« Kirpan: une épée portée en bandoulière dans son fourreau par une bande de tissu (Gatra), généralement de la taille d’un poignard à un tranchant avec une lame de 12 cm minimum mais généralement de 15 cm (pour des raisons pratiques et pour rester autant que possible dans le cadre de la loi de différents pays »)
Il me semble donc que « les MiG en version Bison » semblent plus proches du kirpan que les Rafales de Dassault ?
Message personnel:
Je profite de ce blog pour saluer le Sikh enturbanné qui a finalement réussi après des efforts énormes et moultes cris à me faire quitter mes « shoes, shoes, shoes » à Londres avant l’embarquement. Je lui signale cependant que mes chaussures sont moins dangereuses que son « canif religieux »
Cela fait sacre bout de temps que je n avais pas eu autant de plaisir avec une lecture de cette qualite !!!
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When I originally commented I clicked the -Notify me when new comments are added- checkbox and now every time a comment is added I get four emails with the same comment. Is there any way you can get rid of me from that service? Thanks!
Thank you to your interest in Investment Advice.
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I would like to setup wordpress blog that would allow people to sign up to receive news letters and updates? Do I need to download wordpress to my computer? Is there any pre-made templates for this type?.