Evo Morales emboîterait-il le pas de Poutine ? Si l’un comme l’autre tentent d’augmenter leur main-mise sur les ressources en hydrocarbures de leur pays réciproque, les deux hommes pourraient user également de la même de stratégie, bâtie sur la diversification de leur pouvoir financier et du contrôle qu’il exerce sur les secteurs économiques du pays.
Alors que les nouveaux contrats gaziers faisant suite à la nationalisation des hydrocarbures entrent en vigueur jeudi, le Président bolivien a reconnu dimanche qu’il étudiait la renationalisation de l’entreprise des télécommunications (Entel), vendue à Telecom Italia. Poutine et les entreprises russes semblent lorgner à leur tour sur les compagnies Télécoms de l’UE via Sistema … et plus particulièrement sur Telecom Italia …
I
Il faut souligné également que la semaine dernière Evo Morales a destitué 7 des 16 membres du gouvernement du pays. « Les rotations au cabinet sont nécessaires pour appliquer des réformes sociales et politiques radicales », a-t-il déclaré devant les journalistes.
Les ministres de l’Instruction, de l’Intérieur, de la Justice, du Travail, de la Planification, du Développement social et de l’Agriculture ont quitté leur poste. Selon les observateurs locaux, tous ces ministres n’ont pas été à même d’accomplir leur mission. Ainsi la réforme de l’instruction effectuée par Felix Patzi a échoué et même provoqué une confrontation entre l’Etat et l’Eglise.
Ce week-end également le président de la compagnie pétrolière nationale bolivienne(YPFB) a démissionné suite a des désaccords avec le gouvernement du président Morales sur comment diriger la compagnie.
Problème sur le prix du gaz vendu avec le Brésil ?
Morales a déclaré : « La Bolivie ne peut plus continuer à subventionner du gaz naturel au Brésil ».
Le Brésil est le plus grand client de gaz de la Bolivie, important 26 millions de mètres cubes (920 millions de pieds cubes) de gaz par jour. La Bolivie fait payer 4 dollar(