Le prix du baril a achevé la journée de mercredi en forte hausse à New-York.
Raisons principales : la baisse – plus forte qu’attendue – observée la semaine dernière pour les stocks américains de produits pétroliers. Des éléments de nature à redonner une lueur d’espoir aux investisseurs. Le contexte au Nigeria a pu également agir sur les cours.
Le baril de référence a ainsi bondi de 2,02 dollars à 61,54 dollars, en hausse de 3,4%. La solide avancée des marchés boursiers et un nouveau repli des stocks de brut ont nettement plaidé en sa faveur. Tant et si bien que le prix du brut a même frôlé en séance les 62 dollars.
L’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) a en effet annoncé que les stocks de brut avaient diminué de 2,8 millions de barils à 344,5 millions durant la dernière période écoulée. Les économistes s’attendaient pour leur part à une diminution de 1,6 million de barils. Mais à une diminution quand même …. ne l’oublions pas.
Le taux d’utilisation des capacités des raffineries a quant à lui progressé de 1,1 point à 87,9%, le marché tablant pour sa part sur une baisse de 0,1 point à 86,7%.
Retrouvant la confiance pourtant perdue la veille, les investisseurs anticipent désormais une reprise de la demande, en se basant sur l’évolution de ces indicateurs.
Le Brent de la mer du Nord a quant à lui progressé de 2,23 dollars à 63,09 dollars le baril.