La surprise est de taille. Alors que le climat semblait on ne peut plus tendu entre Téhéran et Washington, voire même entre Russie et USA, le négociateur sur le dossier nucléaire iranien, Ali Larijani, a annoncé dimanche que l’Iran avait informé l’Agence internationale de l’énergie atomique qu’il « était disposé » à reprendre les négociations, pour « régler » le contentieux nucléaire.
N’oublions pas cependant que le Président iranien Ahmadinejad doit faire face à un mouvement de rébellion grandissant. Alors que lui est reprochée son inaptitude à juguler l’inflation, le gouvernement iranien boucle actuellement son budget 2007, pour démarrage en mars. C’est peut-être pour cela qu’Ahmadinejad a au contraire promis quant à lui dimanche à Téhéran, à l’occasion du 28e anniversaire de la révolution islamique, que les Iraniens seraient témoins d’un « progrès » dans le domaine nucléaire d’ici au 9 avril. Pour calmer la foule et asseoir son pouvoir bien chancelant ?
Téhéran aurait informé l
Est-ce qu’on n’oublie pas la baisse rapide des revenus pétroliers de l’Iran avec le plongeon du prix du baril. Leur budget ne doit pas être facile à boucler !
L’Arabie Saoudite influence largement les prix pétroliers … et ce budget iranien. L’Arabie sunnite serait également la première déstabilisée par une théocratie Iranienne shiite, révolutionnaire et nucléaire.
Constaterons nous une hausse rapide des cours du pétrole dès que l’Iran aboutira à un accord ?
Ce qui devrait relancer nos économies d’énergies et le développement d’alternatives.
D’où le paradoxe de la fin du nucléaire miltaire iranien favorisant le nucléaire civil européen.
Le baril est encore à 60$. En 6 ans, il est passé de 12 à 75 avant de se stabiliser à 60.
Avec 200 millions de tonnes soit 1.5 milliards de barils produit par an, l’Iran a les moyens de ses ambitions.
« L’Arabie Saoudite influence largement les prix pétroliers … et ce budget iranien » : je dirais que l’Arabie joue un énorme rôle dans la région et sur l’OPEP en général.
Pour rappel, elle a tout interet que l’Irak ne puisse produire comme elle souhaite sous peine de devoir adapater ses quotas en conséquence.
De là , à ce qu’elle soit une des causes du conflit actuel …
Sur le budget iranien, je vous donne mes infos au plus tôt.
Il est urgent d’intégrer une réalité : Ahmadinejad, Larijani, Khatami et Rafsandjani ne forment qu’UN SEUL et même régime. D’ailleurs, bien qu’étant président, Ahmadinejad n’a constitutionnellement absolument aucun pouvoir de décision propre. Il ne fait qu’appliquer la stratégie d’improvisation permanente des mollah, seuls décideurs.
A chacun d’en déduire ce qui doit être déduit….
Par ailleurs, l’Iran est aujourd’hui le seul pays producteur pour lequel les variations du cours du baril n’ont AUCUNE importance : l’Iran vend depuis des lustres son pétrole à des prix très inférieur à celui du marché à de grandes companies occidentales (suivez mon regard) pour se ménager les appuis diplomatiques indispensables à la survie du régime. Force est de constater que cela a assez bien fonctionné jusqu’à présent (re-suivez mon regard…). Cette politique inconsidérée explique qu’à l’inverse de la Russie ou de l’Algérie, les caisses de l’Etat soient vides aujourd’hui. D’autant que les mollah ont un « train de vie » élevé puisqu’ils financent lourdement leurs amis des Etats périphériques…
Nucléaire: l’Iran prêt à négocier pour sortir de l’impasse
TEHERAN, 13 février – RIA Novosti. Téhéran pourrait faire des propositions en vue de sortir de l’impasse sur son programme nucléaire en cas de reprise des pourparlers avec les représentants de l’UE.
« L’Iran aura des idées et des projets à soumettre si les négociations reprennent », a déclaré mardi le vice-président de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) Mohammad Saïdi.
L’atomiste iranien a cependant signalé que la proposition de la Russie de créer une entreprise conjointe d’enrichissement d’uranium sur le territoire russe « est toujours valable ».
Dans le même temps, M. Saïdi a souligné que Téhéran préférerait des initiatives axées sur l’octroi à l’Iran du droit d’enrichir l’uranium sur son propre territoire.
En octobre 2006 l’Union européenne avait reconnu l’échec des pourparlers avec Téhéran qui refusait de suspendre ses activités d’enrichissement de l’uranium. L’UE avait alors déclaré qu’elle soutiendrait les sanctions prévues par le Conseil de sécurité de l’ONU contre l’Iran.
Le 23 décembre 2006, le Conseil de sécurité de l’ONU avait voté à l’unanimité la résolution 1737, stipulant l’adoption de sanctions contre les programmes militaires nucléaires de l’Iran.
La veille, le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, dont le pays préside l’UE jusqu’au 30 juin 2007, avait annoncé que l’UE était disposée à reprendre les négociations avec l’Iran sur le dossier nucléaire.
De son côté, Javier Solana, haut représentant de l’Union européenne pour la politique extérieure et de sécurité, a affirmé qu’aucune proposition nouvelle n’avait été faite lors de sa rencontre avec le secrétaire du Conseil supérieur de la sécurité nationale d’Iran, Ali Larijani.
la Russie y tient à enrichir l’uranium, très certainement pour maitriser la source ..
Accord majeur avec le Kazakhstan d’ailleurs à ce sujet
L’atomiste iranien a cependant signalé que la proposition de la Russie de créer une entreprise conjointe d’enrichissement d’uranium sur le territoire russe « est toujours valable ».
Cela fait déjà un an que la russie a proposé cette solution d’enrichissement.
Réponse de Téhéran ?
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