BNP Paribas/GFI : délocalisation au Maroc à Casashore

DelocalisationcallcenterSigne des temps, alors qu’Alcatel pourrait bien redéployer certaines de ses activités en Chine, Airbus donner du travail aux entreprises sous-traitantes de Tunisie, c’est au tour de BNP Paribas et de GFI Informatique de s’installer à Casashore, centre dont la vocation est de devenir le plus grand centre offshore francophone au monde, ce qui signifie en terme moins politiquement correct : le plus grand centre offrant aux entreprises les infrastructures leur permettant de mettre en oeuvre leur politique de délocalisation.

Compte-tenu des avantages financiers et fiscaux, il est sur que l’offre est alléchante. A noter,cependant, que le Comité d’entreprise d’Axa s’est récemment opposé à une délocalisation des activités de l’entreprise dans ces nouveaux locaux.

I

(14 commentaires)

  1. Societe Generale Global Solution Centre (SGCSC), the global knowledge centre for the Societe General Group is expanding its operations in Bangalore. SGCSC has set up its third facility in Bangalore that can accommodate some 200 people and also act as the business continuity plan (BCP) centre. SG GSC currently provides services such as applications development & maintenance, infrastructure management services and financial accounting & performance management to Société Générale’s business lines around the world.
    « We have expanded our service offerings recently to include equity settlements and reconciliation process. To support our growth strategy in India, we plan to double our present manpower of 425 by December 2008, » said Mr Ramesh Kumar, Managing Director & Chairman and Executive Officer of SG GSC.
    Started in 2000 with 10 employees, SG GSC primarily caters to the financial software, R&D, IT consulting and project management needs of the Société Générale Corporate and Investment Banking Division.
    It has now grown into a 425-strong company which provides end-to-end solutions to all business lines in the group, across geographies, including corporate and investment banking, international retail banking, asset management, private banking and specialised financial services.
    http://www.thehindubusinessline.com/2006/12/07/stories/2006120702490400.htm
    Très bon site traitant aussi de l’offshore informatique.
    http://www.munci.org/
    Selon différentes études, la part de l

  2. merci , en tout état de cause , je pourrais toujours blogguer même en Slovaquie ..en Egypte ou au Liban 🙂 ce qui peut m’arriver …
    je rajouterai : offshore pour les SSII … et aussi pour les grandes groupes qui veulent externaliser ou délocaliser leurs services informatiques.
    Quand on commence à parler de notion d’inter contrat informatique dans des groupes comme FT .. en +, comme le met en avant Alcatel le client se trouve deja en Inde ou en Chine : avantage supplémentaire.
    merci bcp pour les liens que je vais éplucher
    j’ai vu egalement que le personnel de CAP gemini etait interessé par ces délocalisations , la demande etant me^me supérieure à l’offre.

  3. euh , sur Cap , je viens tout de même de trouver cela
    Source CFDT
    La DRH avait annoncé des augmentations pour 70% des salariés
    En novembre 2006, la DRH aurait annoncé des augmentations pour 70% des salariés . La CFDT rapporte que 36% des effectifs OS & OSE de la branche outsourcing ont été augmentés en 2007. De 2% en moyenne. 8% ont été promus.
    Source : Cap Gemini & CFDT

  4. Il y a de vrais besoins d’encadrement et de pilotage sur les projets en offshore.
    http://www.01net.com/article/303430.html
    http://www.atelier.fr/crconference/temps,forts,conference,,off-shore,informatique-32294-CRConference.html
    Sur Cap en Inde :
    Les investissements technologiques en Inde se multiplient. Après Microsoft ou Dell, c’est au tour de Capgemini, cabinet de conseil en management et en services informatiques, d’annoncer l’ouverture d’un centre en Inde. Ce sera le troisième dans le pays.
    Capgemini va ouvrir un centre « offshore » qui sera spécialisé dans l’infogérance des processus métiers pour les départements de finance et de comptabilité. Ce centre devrait comprendre 500 postes de travail. « L’ouverture de ce nouveau centre à Calcutta a été déclenchée suite au succès des centres de Bombay et de Bangalore pour répondre à la demande croissante des clients », explique le groupe dans un communiqué.
    Aujourd’hui, le cabinet emploie 4 000 personnes en Inde. D’ici la fin de l’année, les effectifs devraient atteindre 6 000 employés avant de franchir la barre des 10 000 en 2007.
    La concurrence de la Chine est grande. Le pays a été leader des exportations mondiales de matériel technologique en 2005. Cependant, certaines entreprises marqueront leur préférence pour l’Inde où elles ne seront pas obligées de collaborer avec le gouvernement pour s’implanter.
    Atelier groupe BNP Paribas – 20/03/2006
    http://www.atelier.fr/veille-internationale/capgemini,ouvre,troisieme,centre,inde-31806-12.html

  5. Bon je vais apprendre l’Indien … 🙂
    sur « dans l’infogérance des processus métiers » : c’est nouveau car en principe les processus métiers c’est ce qui reste cote Maitrise d’Ouvrage au sein du groupe, mais c’est clair que la compta et la finance peuvent être gérées de manire « générique » par des applications plus globales.
    je viens de voir egalement que l’Inde veut attirer les sociétés pour developpements des puces et cartes à puce.
    Discrètement aussi FT va délocaliser sa compta en Pologne (cf. article de l’Express sur le dossier et quelques lignes à la fin) + grèves des salariés à Toulouse , leur activité partant à nantes avant de partir en pologne .
    J’en reparle après la pause déjeuner 🙂 Renault va egalement delocaliser ses activités de services en roumanie au delà du centre de conception.

  6. 1,3 million d’emplois européens offshorisés dans les 10 ans
    Le développement ou les centres d’appels ne seront bientôt plus les seuls à être externalisés. Selon le cabinet Hackett Group, les fonctions de back-office paieront en Europe un tribut de 1,3 million d’emplois.
    L’offshore est, de façon récurrente, au centre des débats. Si beaucoup d’entreprises s’accordent pour reconnaître ses vertus en termes de réduction de coûts, le compromis est plus difficile à trouver si l’on se focalise sur ses conséquences sur l’emploi.
    Un aspect qui semble parfois même assez secondaire dans un contexte où la mondialisation impose une âpre concurrence et la recherche de vecteurs d’économies afin de garantir la compétitivité. L’étude de Hackett Group jette un nouveau pavé dans la mare, en avançant une estimation des emplois amenés à être délocalisés au cours des 10 prochaines années.
    Selon les résultats de son enquête réalisée auprès de 2 100 grandes entreprises présentes à l’international, ce sont pas moins de 1,3 million d’emplois en Europe qui devraient être traités en offshore. Une particularité toutefois, puisque ce que ne sont plus uniquement les métiers de l’informatique (développement applicatif, centre d’appels) qui sont concernés.
    En effet, les 500 premières entreprises européennes, pour nombre d’entre elles rodées à l’outsourcing, envisageraient désormais de confier des tâches de back-office (comptabilité, services informatiques, ressources humaines, achats, etc.) à des prestataires ou entités implantés à l’étranger.
    Les économies réalisées par le biais de l’offshore ont – il est vrai – de quoi séduire plus d’une firme. Elles sont en tout cas suffisamment significatives pour ne pouvoir être ignorées. Selon l’étude, les gains seraient de l’ordre de 96 millions d’euros par an pour chacune des sociétés de ce top 500 européen.
    15% des firmes du top 500 délocalisent des postes de back-office
    Pour les grandes entreprises américaines, la délocalisation de 1,5 million d’emplois de leurs fonctions back-office sur la prochaine décennie se traduirait par une économie totale de 58 milliards de dollars par an. Cela représente par entreprise un gain de 116 millions de dollars et près de 3 000 emplois à temps plein à l’étranger.
    D’après les analystes de Hackett Group, 15% des 500 principales entreprises mondiales externalisent déjà des postes administratifs. L’outsourcing des métiers IT ne ralentira pas pour autant, explique Hackett, qui constate une accélération durant les trois dernières années. Dans le secteur des infrastructures technologiques, les entreprises ont ainsi consacré un supplément de 22% de leur budget à l’offshore.
    Le tableau brossé par cette nouvelle étude donnera peut-être aux détracteurs de l’offshore de nouvelles raisons de tirer la sonnette d’alarme. D’autant qu’une étude de juin 2005 conduite par le Sénat français estimait à 202 000 les emplois de services délocalisés entre 2006 et 2010. Une estimation qui – si elle se confirmait – représenterait une part importante de la création nette d’emplois salariés dans le pays.
    Le Syntec informatique se montre toutefois moins pessimiste. La pratique de l’offshore est, selon l’organisme, loin d’être appelée à connaître une croissance fulgurante. A l’horizon 2009, il devrait rester compris entre 4 à 6% du chiffre d’affaires du secteur. Le plafond serait par ailleurs inférieur à 15% du chiffre d’affaires des services informatiques.

  7. ca me rappelle bigrement quelque chose tout de même , si on compare au contexte de l’époque ..
    cf.
    >
    lien
    même origine de la population, voire même raisons économiques … et même terre d’arrivée ..
    l’Histoire se réecrit à sa manière en s’adaptant au contexte de l’époque.

  8. Sauf que ce ne sont plus les populations qui se déplacent mais l’activité, avec recrutement des populations locales … et sans colonisation.
    on veut justement éviter les migrations d’un cote comme de l’autre.

  9. Bangalore souffre d’une pénurie d’ingénieurs et d’informaticiens
    Tantôt portée aux nues comme la terre promise de la mondialisation, tantôt décriée comme une pâle rivale de la Chine qui n’a pas su planifier son développement, l’Inde connaît un autre problème. Dans ce pays où la croissance du produit intérieur brut (PIB) atteint 9 %, la pénurie de travailleurs qualifiés est aiguë dans le secteur informatique.
    A Bangalore (Etat du Karnataka), quartier général des grandes sociétés informatiques indiennes, le taux d' »usure » des effectifs est le premier souci. S’y ajoutent l’insuffisance des infrastructures routières et les problèmes d’aménagement urbain.
    Avec une croissance de 30 %, le secteur informatique doit beaucoup recruter. Or l’offre de techniciens et d’ingénieurs sortis des instituts de technologie locaux est loin de suffire. C’est une situation cauchemardesque pour les directions des ressources humaines (DRH). Et pour parvenir à recruter de nouveaux collaborateurs, les futurs employeurs se livrent une véritable guerre où les conditions de travail et le niveau de la rémunération comptent beaucoup.
    « En Inde, le secteur informatique occupe un million de personnes, observe S. Gopalakrishnan, directeur général d’Infosys, une des plus grosses sociétés locales du secteur (70 000 salariés). En 2010, il devrait en employer 2,5 millions, ce qui veut dire qu’il nous faut 500 000 personnes par an. Or le pays en forme 400 000 chaque année. Il va donc en manquer 100 000. C’est un souci. »
    Les plus grosses entreprises – Tata General Consulting (TGS), Infosys ou Wipro -, ont dû apprendre à gérer la pénurie et parviennent à mieux limiter la rotation de leurs effectifs. Nasscom, le patronat de l’industrie « high tech », estime que seul un quart des jeunes diplômés indiens en ingénierie sont directement opérationnels. GTS, Infosys et Wipro ont d’ailleurs créé leurs propres programmes de formation complémentaire – un cycle de seize semaines, par exemple, chez Infosys.
    UN TAUX DE « TURN-OVER »

  10. je vais bientot faire mes valises .. mais la qualité du travail dans tout cela ? on ne risque pas d’en revenir ?

  11. Bonjour,
    Je prends en cours de route une discussion riche en chiffres et idées. Je suis moi-meme responsable commercial d’une societe francaise de developpement de projets informatiques via notre actionnaire indien. J’ai travaillé 9 ans dans la regie et j’ai quitté ce domaine il y a 3 mois pour faire du projet. La proposition offshore s’est naturellement imposée, du fait de la place que va prendre ce type d’activités dans les 2 ans à venir.
    Mon sentiment est : OUI à l’offshore, mais pas dans n’importe quelles conditions. Il faut un suivi de projet fiable, local, quitte à gagner qques % de marges en moins. Sur ce point, je suis persuadé que l’offshore ne sera plus intéressant pour des raisons de coûts, dans les 5 prochaines années, mais bien pour des raisons de main-d’oeuvre (ce qui est plus sain !).
    Jean

  12. La banque SOCIETE GENERALE a délocalisé les développements informatique au MAROC pour les chèques, d’autres applications vont l’être. Le pilotage de production informatique est en POLOGNE.
    Et vos frais bancaires ne vont pas baisser. Quand on joue à la roulette avec de l’argent qu’on n’a pas, on baise le client pour se rattraper.
    A force de délocaliser, la France deviendra en pays sous-développé. On le voit déjà un peu partout. Certains signes précurseurs sont inquiétants :
    – restrictions de plus en plus marquées d’accès aux soins
    – difficultés énormes pour se loger
    – violences familiales en fortes hausses
    – familles éclatées
    – délinquance en forte hausse, surtout chez les plus jeunes, de plus en plus violents et organisés
    – mauvaise alimentation
    – niveau scolaire en baisse catastrophique
    – chômage endémique et structurellement entretenu
    – faillite des systèmes de retraites (vers 2010/2012)
    – endettement public abyssal et irréversible
    – hausse des prix dissimulée via le filtre de l’euro (depuis 2001, le taux réeel d’inflation est de 200 % environ : voir des prix multipliés par 2 à 20 depuis quelques années est courant, j’en ai été témoin, alors que trop de choses viennent de Chine avec un coût de fabrication inférieur au coût de transport !)
    Tout est près pour amener le pays à une guerre civile qui entrainera l’effondrement de l’Etat.
    Le premier Etat qui s’effondre en Europe fera tomber tout les autres par effet de domino dans un contexte de crise financière gigantesque, un domino construit il y a plus de 25 ans.
    Bon courage !

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