Iran : vers possible accord avec Russie, France et USA ?

Shah-giscard-iran-nuclaire Tout est bien qui finit bien ? Qui sait …

En une grande démonstration d’hyprocrisie planétaire, l’AIEA a donné jusqu’à vendredi 23 octobre à l’Iran d’une part et à la troïka Etats-Unis, Russie, France d’autre part pour se prononcer sur « un projet d’accord » sur l’enrichissement à l’étranger d’une partie de l’uranium iranien à usage civil. Lequel projet est soumis à l’approbation de négociateurs des différents pays impliqués, réunis depuis lundi à Vienne.

Où l’on pourrait reparler – à demi-mot – des engagements de la France envers l’Iran via Eurodif/Sofidif …

Les pourparlers que se déroulent actuellement au siège de l’Agence internationale pour l’énergie atomique, devraient permettre de finaliser l’accord de principe conclu au début du mois à Genève.

Lequel prévoit le transfert de la majeure partie du stock iranien d’uranium faiblement enrichi en Russie puis en France. Nous y reviendrons … Deux pays directement impliqués sur le dossier depuis fort longtemps …

Toujours dans le cadre du « processus » proposé, l’Iran récupérerait ensuite l’uranium sous forme de combustible en vue de l’utiliser pour son réacteur de recherche de Téhéran où sont produits des isotopes à des fins médicales.

Selon Jacques Audibert, responsable français au Quai d’Orsay du dossier nucléaire iranien, seraient concernés d’ici la fin 2009, « environ 1 200 » des 1 500 kg jusque-là faiblement enrichis par l’Iran, malgré l’opposition du Conseil de sécurité de l’ONU.

Le projet « convient en gros à tout le monde, reste à savoir si les Iraniens voudront bien l’accepter », a déclaré par ailleurs Jacques Audibert.

Le porte-parole du département d’Etat US, Ian Kelly, a estimé pour sa part que le texte de l’AIEA a été jugé « acceptable » par son équipe, qualifiant les pourparlers actuels d’une « étape très positive ».

De son côté, l’ambassadeur iranien auprès de l’AIEA, Ali Ashgar Soltanieh, a simplement précisé que« tous les détails seront révélés vendredi ».

Alors que Téhéran avait indiqué mardi vouloir exclure la France de l’accord, selon Téhéran la France aurait désormais annoncé qu’elle était prête à faire partie du contrat. Les Russes demeurant néanmoins responsables de l’ensemble du contrat.

Mais toutes ces « tractations » nécessitent un petit rappel …

– Une « idée » qui ne date pas d’hier …

Rappelons en effet qu’en octobre 2006, Téhéran avait proposé à la France de « créer un consortium pour la production d’uranium enrichi en Iran », afin de sortir de l’impasse sur le dossier du nucléaire.

Il n’est pas insensé de penser que bon nombre d’éléments de cet éventuel accord étaient en cours de négociations depuis fort longtemps et que les Etats-Unis ont pu agir en vue de freiner l’avancée de ses concurrents russes et français sur le dossier, Russie, Iran et Areva  étant d’ores et déjà partenaires dans le nucléaire civil dans le cadre d’accords croisés.

« Pour pouvoir parvenir à une solution nous venons d’avoir une idée. Nous proposons à la France de créer un consortium pour la production d’uranium enrichi en Iran », avait alors affirmé le directeur adjoint de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique Mohammad Saïdi sur France Info.

« Ainsi la France, au travers des sociétés Eurodif (groupe européen d’enrichissement d’uranium) et Areva, pourra contrôler de façon tangible nos activités », avait-t-il ajouté. Eurodif, le mot était lâché …

La France avait alors renvoyé

(10 commentaires)

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