Nestlé devrait annoncer jeudi un accord pour racheter le fabricant d’aliments pour bébé Gerber Food à Novartis moyennant cinq milliards de dollars (3,72 milliards d’euros).
Aucun commentaire n’a pu être obtenu à l’heure actuelle auprès du géant suisse de l’alimentation ou auprès du groupe pharmaceutique.
Le groupe agroalimentaire suisse Nestlé devrait annoncer jeudi le rachat de la ligne de nourriture pour bébés Gerber aux laboratoires suisses Novartis pour 5 milliards de dollars, indique jeudi soir le Wall Street Journal en ligne, citant des sources proches du dossier.
Le quotidien avait déjà rapporté en novembre des discussions entre les deux groupes suisses au sujet de Gerber, alors que Novartis souhaite se recentrer sur les médicaments et que Nestlé veut se renforcer sur le rentable segment de la nutrition pour bébés.
Gerber, société basée dans le Michigan (nord), domine le marché américain de l’alimentation pour bébés avec 79% du marché. Nestlé est le leader mondial des produits alimentaires pour enfants, mais ne se classe que numéro trois aux Etats-Unis, qui est le pays le plus important pour ce marché. Ce segment connaît d’ailleurs l’une des plus fortes marges de l’industrie des plats préparés du pays, avec un taux de 24% contre 16% en moyenne pour ce secteur, précise le Wall Street Journal.
La première tentative du géant suisse de reprendre cette activité remonte au début des années 1990. Le groupe suisse avait fait une offre sur la société en 1994, mais avait été défait par Sandoz, groupe qui a ensuite fusionné avec Ciba-Geigy pour donner naissance à Novartis. Depuis 2000, Gerber a étendu sa gamme avec notamment des produits de soins pour bébés.
Si Nestlé est déjà le numéro un de la nutrition infantile, il lui manque une marque d’aliment pour bébé aux
Dijon: un syndicat de l’usine Nestlé appelle à des débrayages vendredi
AFP 12.04.07 | 20h53
Le syndicat autonome Nestlé Dijon (SAND), affilié à l’UNSA, inquiet du projet de cession de l’usine de Dijon (Côte d’Or) au groupe suisse Barry-Callebaut, a appelé à des débrayages à partir de vendredi matin, a indiqué jeudi soir le syndicat dans un communiqué. Inquiet des conditions de la cession du site au numéro un mondial du chocolat industriel annoncée en février dernier et qui devrait intervenir d’ici l’été prochain, le Sand-Unsa a appelé les salariés de l’établissement Nestlé Dijon à « des débrayages à partir de vendredi matin ». Le syndicat autonome revendique « l’engagement par écrit du versement d’une prime exceptionnelle de 20.000 euros pour tous les salariés de l’établissement dans le cadre de la cession ». « Par cette action les salariés se sentiront reconnus et respectés dans cette transaction dans laquelle ils se sentent menacés notamment sur leur rémunération et leurs acquis sociaux », indique-t-il. Attendant dans un délai « très court » une réponse « concrète » à ses revendications, le syndicat ajoute qu’en l’absence de « geste significatif » dans ce sens, il est « prêt à relancer d’autres actions ».
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