Irak: les Etats-Unis en guerre aux portes de l’Iran

FalloujahSi le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei vient de rétorquer de manière très ferme aux paroles prononcées par Bernard Kouchner concernant l’éventualité d’une attaque militaire en Iran, de très nombreux signes précurseurs d’une opération de grande envergure apparaissent depuis quelques jours.

Le terme de « guerre  par procuration » est même prononcé désormais, les Iraniens étant accusés d’armer les chiites irakiens et les Etats-Unis tentant de « s’engouffrer » physiquement en Iran à travers le conflit en Irak.

Les tensions entre les Américains et les Iraniens sont en effet montées de manière significative ces deniers jours, avec une rhétorique exacerbée des deux côtés et la décision des Etats-Unis d’établir une base militaire en Irak à moins de huit kilomètres de la frontière iranienne pour

(11 commentaires)

  1. Je ne vois pas comment un éventuel conflit USA/Iran pourrait se conclure : le bombardement de sites militaires, pétroliers et nucléaires, ainsi que les traditionnels dommages collatéraux ne feraient qu’entretenir le climat d’hystérie dans la région.
    Est ce que les iraniens descendraient en masse dans les rues pour se débarasser des mollahs ? Rien n’est moins sûre.
    Il faudrait probablement un peu plus que des actions aériennes et maritimes pour mettre l’Iran à genoux, ce dernier n’est pas l’Irak et dispose d’une armée qui semble plutôt performante, et ce sans même compter les Pasdaran fanatiques …
    Enfin l’éventuel conflit se situerait entre deux insurections dans lesquels sont embourbés Otan et « coalition ».
    Sans parler des prix du pétrole.

  2. L’axe du bien contre l axe du mal
    c est les méchant contre les gentils? Faudrait arrété cette réthorique qui ne vaut pas grand chose.
    Et arrété de prendre des iraniens pour des fanatiques, les médias veulent nous faire croire que l Iran représente une menace au moyen orient mais la plus grande menace mondial sont les etats unis et le grand Israël avec leurs politiques meurtriéres.
    Cette guerre est pour le controle du prix du pétrole regardé depuis l invasion de l Irak comment le prix du baril a explosé!!!
    Aprés les excuses pour faire la guerre ce n est pas ce qu il manque les exemples sont assez nombreux etl histoire la même deja prouvé regardons le cas de l IRAQ c est pour votre bien qu on vous libere du dictateur…. on apporte la democratie a votre peuple de barbare…. et on voit le résultat des libérateurs..

  3. On ne parle que de l’IRAN, on comprend que les Américains, Français, Anglais et autres pays occidentales disent tout le mal du monde de l’Iran, mais que fait l’ONU contre des pays comme ISRAEL qui continue de fabriquer des armes nucleaires sans se soucier.
    Un monde sans armes nucléaires ça doit s’appliquer à tout le monde, non ?
    Quand on voit des intellectuels parler de l’Iran on a envie de Dégueler, tellement l’hypocrisie est frappante- et pourtant ISRAEL, que tout le monde défend a bien détruit le LIBAN en faisant des milliers de morts, ça ON NE VOIT PAS, ON VOIT PLUTOT L’IRAN. D’adord qui croit en cet occident de menteurs, on voit bien ce qu’ils ont monté contre l’IRAK, alors que tout c’est avéré FAUX.

  4. FRANCHEMENT, JE ME SUIS TOUJOURS DAMANDER COMMENT LE MONDE PEUT SUIVRE UNE PERSONNE COMME J-W.BUSH, EST QUE LE MONDE DEVIENT DEBILE, QUE NOUS ARRIVE T’IL ?
    TOUTE SON EQUIPE ET LUI MEME SONT MOUILLES JUSQU’AU COU DANS DES AFFAIRES SCABREUSES, DE MONSENGE, DE VOL ET DETOURNEMENT DE POTS DE VINS QUE DES AFFAIRES IMMORALES.
    NOUS SOMMES SURTOUT ETONNES D’UN PAYS COMME LA FRANCE DE GAULLE, PERSONNAGE HISTORIQUE QUI SE MET AU PAS DERRIERE BUSH. EST QUE BUSH A CHANGE DE CANICHE ??
    L’HISTOIRE DIRA UN JOUR CE QUE JW.BUSH A DETRUIT DANS CE BAS MONDE.
    FRANçAIS REVEILLEZ-VOUS ! LE CANICHE DE BUSH EST ENTRAIN DE CHANGER DE NOM.

  5. Moi je ne comprends rien à vos conneries. Le jour où vous saurez vous assoir l’un à côté de l’autre sans vous cracher dessus peut être qu’on pourra s’entendre DANS CE PUTAIN DE PAYS

  6. Selon les photos de World Press International présentées à Visa pour l’Image à Perpignan, il ressort clairement qu’Israel a lourdement frappe le Liban, sans réactions aussi véhémentes que celles qui prévalent sur l’Iran

  7. Le Pentagone réclame un budget record de 190 mds USD pour la guerre en 2008
    WASHINGTON, 26 sept 2007 (AFP)
    Le secrétaire américain à la Défense Robert Gates a demandé mercedi au Congrès près de 190 milliards de dollars pour financer les guerres en Irak et en Afghanistan en 2008, soit 42 milliards de plus que prévu.
    M. Gates sollicitait cette rallonge mercredi devant la commission des Finances du Sénat, dans un contexte de regain de violences en Irak qui a fait plus de 70 morts en trois jours, dont au moins 36 au cours de la seule journée de mercredi.
    S’il était accepté, ce budget pour l’année fiscale 2008 (qui commence en octobre) serait le plus important consacré par les Etats-Unis depuis six ans à la « guerre contre le terrorisme ».
    L’estimation budgétaire initiale de l’administration Bush s’élevait en février à 141,7 milliards de dollars, auxquels s’est ajoutée une première demande de rallonge de 5,3 milliards, pour des véhicules blindés résistant aux mines (MRAP, Mine Resistant Ambush Protected), a rappelé M. Gates.
    « Le second ajustement requis par le président Bush s’élève à environ 42 milliards de dollars, ce qui porte la demande budgétaire du département de la Défense à près de 190 milliards pour l’année fiscale 2008 », a-t-il déclaré.
    Cette rallonge doit financer les renforts envoyés en Irak en début d’année et permettre l’achat d’armements plus performants pour protéger les troupes.
    « Onze milliards de dollars seront consacrés à l’achat de 7.000 nouveaux MRAP, en sus des 8.000 déjà demandés », a souligné le secrétaire à la Défense.
    Neuf milliards seront investis dans les équipements et la technologie nécessaires aux futures opérations de combat, 6 milliards seront consacrés à l’entraînement et l’équipement des troupes, un milliard servira à améliorer les installations américaines dans la région, et un milliard pour entraîner les forces de sécurité irakiennes, a-t-il détaillé.

  8. Il a tout de même été « besoin » de le dire …
    L’Irak ne servira pas de base pour attaquer l’Iran ou la Syrie, assure le vice-président irakien
    DAMAS – Le vice-président irakien Adel Abdul-Mahdi a assuré samedi à Damas que son pays ne servirait pas de base pour le lancement d’attaques contre l’Iran ou la Syrie.
    M. Adel Abdul-Mahdi a indiqué qu’il avait notamment abordé les questions de sécurité régionale lors de son entretien avec le président syrien Bachar el-Assad.
    En réponse à la question d’un journaliste qui évoquait l’éventualité d’une frappe américaine contre l’Iran, il a répondu sèchement: « l’Irak n’acceptera pas que son territoire soit utilisé pour agresser un pays voisin. »
    « L’Irak a une identité (arabe) à laquelle il tient et qu’il défendra », a-t-il ajouté devant la presse à l’issue de sa visite de trois jours en Syrie.
    M. Abdul-Hadi a par ailleurs déclaré sans autre précision qu’il envisageait un retrait des troupes étrangères d’Irak d’ici la fin 2008. Il a enfin réaffirmé le rejet irakien d’une partition de l’Irak, comme l’avait proposé le Sénat américain.

  9. Raid aérien en Syrie: Ankara attend des « explications » d’Israël (Babacan)
    AFP 07.10.07 | 18h21
    Le chef de la diplomatie turque, Ali Babacan, a déclaré dimanche à Jérusalem où il est arrivé en provenance de Syrie qu’il attendait des « explications » de ses interlocuteurs israéliens sur le raid aérien israélien mené en Syrie le 6 septembre.
    « A propos de la question (du raid) des avions israéliens, j’attends des explications sur ce qui est arrivé et pourquoi », a déclaré le ministre turc à la radio publique à l’issue de sa rencontre avec le président israélien Shimon Peres.
    M. Babacan a par ailleurs qualifié de « très productives » ses rencontres en Syrie.
    « Le gouvernement et le président syrien jouent un rôle très constructif dans la région. La Syrie fait partie de la solution (dans la région) et non du problème », a-t-il souligné.
    A Damas, M. Babacan s’était déclaré « étonné » par les informations de presse affirmant que la Turquie avait eu connaissance au préalable du raid israélien.
    « La Turquie ne permet pas que son territoire soit utilisé pour une action hostile à la sécurité de la Syrie », a-t-il assuré.
    La Turquie avait exprimé ses protestations après la découverte près de sa frontière avec la Syrie de deux réservoirs de carburant largués par les appareils israéliens qui avaient opéré en Syrie.
    Le 2 octobre, la radio militaire israélienne a confirmé pour la première fois qu’Israël avait mené une attaque aérienne en Syrie en septembre, après la levée du black out imposé par la censure militaire sur cette opération.
    Le mystère reste toutefois entier sur l’objectif visé.
    Le président syrien Bachar al-Assad a déclaré à la BBC que l’objectif du raid israélien était « un bâtiment militaire désaffecté » et n’avait atteint « rien de conséquent ».
    Selon des informations de la presse américaine et britannique, l’aviation israélienne aurait bombardé le 6 septembre un site soupçonné d’abriter des activités nucléaires dans lesquelles la Corée du Nord pourrait être impliquée.
    Le chef de la diplomatie turque doit s’entretenir dans la soirée avec son homologue israélienne Tzipi Livni.
    Lundi, il doit se recueillir au mémorial de Yad Vashem de Jérusalem sur la Shoah, puis s’entretenir successivement avec le Premier ministre Ehud Olmert, le chef du parti Likoud d’oppositon de droite, Benjamin Netanyahu, et enfin le ministre de la Défense Ehud Barak.
    M. Babacan doit rencontrer lundi après-midi à Ramallah (Cisjordanie) le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et le Premier ministre Salam Fayyad.
    Important partenaire économique d’Israël, la Turquie est aussi son principal allié dans la région depuis la signature en 1996 d’un accord de coopération militaire qui a provoqué la colère des pays arabes et de l’Iran.

  10. Irak: Al-Qaïda revendique l’assassinat d’un cheikh sunnite
    AFP 07.10.07 | 16h33
    L’Etat islamique d’Irak », autoproclamé par la branche irakienne d’Al-Qaïda, a revendiqué dans un communiqué mis en ligne dimanche le récent assassinat du cheikh sunnite Maawia Naji Jebara, un membre important d’une coalition de tribus engagée dans la lutte contre Al-Qaïda.
    « Vos frères moudjahidine ont assassiné l’imam de l’apostasie, Maawia Jebara, président du soit-disant +Conseil du salut de Salaheddine+ (…) lors d’une opération héroïque », selon le communiqué publié sur un site internet utilisé par les groupes islamistes et dont l’authenticité n’a pu être établie.
    Cheikh Jebara a péri jeudi avec cinq de ses gardes du corps dans un attentat près de Samarra, à une centaine de km au nord de Bagdad.
    Il était le chef du « Réveil de Salaheddine », une coalition de tribus du district de Tikrit (nord) qui s’est engagée dans la lutte contre Al-Qaïda.
    Cet attentat est intervenu trois semaines après la mort de cheikh Abdoul Sattar Abou Richa, tué le 13 septembre dans un attentat également revendiqué par Al-Qaïda qui avait alors promis une vague d’assassinat contre « tous les traîtres et apostats ayant adhéré au projet américain ».
    Cheikh Abou Richa avait convaincu les tribus sunnites hostiles à l’occupation américaine dans la province d’al-Anbar (ouest) de retourner leurs armes contre les cellules locales d’extrémistes inspirés par le réseau d’Oussama ben Laden.
    Plusieurs alliés des forces américaines ont été depuis lors ciblés par Al-Qaïda.
    Dans un communiqué publié dimanche, le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a déploré « le martyr du cheikh Jebara », « fils des tribus qui ont décidé de nettoyer et d’expulser les terroristes de la terre irakienne ».
    Cheikh Jebara a été tué au cours d’une importante bataille entre la police irakienne et al-Qaïda à al-Fakka, selon ce communiqué, qui précise que le numéro deux du « Réveil de Salaheddine », cheikh Sabah al-Shimmary, a également été blessé.
    De nombreux combattants d’al-Qaïda ont été tués dans l’affrontement, et une trentaine d’autres arrêtés, dont un terroriste saoudien, Abou Oubaida.
    Sept combattants d’al-Qaïda ont été tués, 37 capturés, a précisé l’armée américaine dans un communiqué. Vingt-sept otages ont été libérés.
    Des troupes américaines et irakiennes, appuyées par des volontaires tribaux, menaient une opération à 20 km au sud-ouest de Samarra quand ils ont été la cible de tirs d’armes légères par des combattants ennemis.
    C’est au cours de cette opération conjointe qu’un engin piégé a explosé au passage du convoi des cheikh Jebara et Shimmary, selon l’armée américaine.

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