La livraison lundi par Airbus du premier A380 à Singapore Airlines devait permettre de redorer le balson quelque peu terni ses temps-ci de l’avionneur européen.
Trois épées de Damoclés demeurent néanmoins suspendues sur la tête d’Airbus : les soupçons de délits d’initié qui pèsent sur ses dirigeants et ceux d’EADS, sa maison-mère, sa capacité à rattraper ses retards de production et les conséquences du plan Power 8 sur l’emploi et les finances de l’entreprise.
Elisabeth,
Il faut rendre hommage aux ingénieurs et commerciaux de Airbus d’avoir pu relever ce fabuleux programme qui devrait nous promouvoir au eu de nous desservir !
Qui avait fixé de telles dates ? Malgrés des querelles de clocher, luttes intestines et visions financières de EADS qui aurait du etre le centre de rassemblement de l’armement français, les ingénieurs ont réalisé une prouesse sauf erreures de calcul à suivre !
Boeing a annoncé des retards aussi sans que ses cours ne s’éffondrent !
Qui et comment a t on fait chuter les cours EADS ?
Et si il y avait autre chose de plus sournois et de plus stratégique ?
Il y a des put et des calls sur EADS donc des options non encore levées !
Options fiscales ou démentellement de EADS en cours !
Airbus ne mérite pas cela et symbolise bien le risque que prend l’économie bien réelle face à la spéculation de l’économie virtuelle , le marché des stock options bidon !
faites pour aider le pme et pas pour permettre à des patrons comme Bouton ( ex commis de l’état récompensé par l’os SG) de se goinfrer en faisant grimper le cours de leurs titres par des effets d’annonces bidon !
depuis sa privatisation les cadres font du délit d’initié et vendent leurs titres avant meme leur livraison sans débouser un rond
Pardonnez l’ingénuité de ma question, mais pourrait-on m’expliquer pourquoi un industriel qui fait face à de gros retards de livraison supprime t’il 10 000 emplois dans le même temps ?
Bonjour,
Surement parce que toute le partie recherche & étude est maintenant terminée, il « reste » maintenant la production et son suivi..
Airbus et Boeing ont du souci à se faire car l’aviation civile qui va rapporter des milliers de milliards de dollars lors des prochaines décennies attire de nombreux intervenant comme le chinois AVIC, le brésilien Embraer, le russe Soukhoï et le canadien Bombardier.
La bataille ne fait que commencer car c’est un domaine très lucratif sur lequel le duopole Airbus/Boeing réalise de belles marges faute de concurrents.