Voilà qui – quoi qu’on en dise – ne s’avère guère encourageant pour l’économie française. Selon l’enquête trimestrielle de juillet, publiée vendredi par l’Insee, les industriels français ont encore revu à la baisse leurs prévisions d’investissements en 2009.
Ces derniers devraient ainsi enregistrer une chute record de 21% …
Lors de la précédente enquête, réalisée en avril, les industriels français anticipaient une chute des investissements de 18% en 2009 et de 21% pour l’industrie manufacturière.
Or, désormais, pour la seule industrie manufacturière, l’enquête prévoit une baisse des investissements de 23% pour 2009.
Cette révision à la baisse est principalement imputable aux secteurs des biens d’équipements et des biens intermédiaires.
Alors qu’en avril, le secteur des biens d’équipement tablait sur une stagnation des investissements en 2009, les industriels s’attendent maintenant à une baisse de 9%.
S’agissant des prévisions d’investissements dans le secteur des biens intermédiaires, ces dernières s’effondrent encore davantage, passant de -30 à -33%.
Si les industriels du secteur automobile, quelques peu requinqués par certaines mesures de relance gouvernementale, comme la « prime à la casse », ont révisé à la hausse de 6 points leurs précédentes anticipations, une chute de 18% des investissements est tout de même attendue dans le secteur.
Quelque peu laconique, l’entourage de la ministre de l’Economie, Christine Lagarde, estime que cette nouvelle enquête ne fait que confirmer que « l’investissement des entreprises devrait continuer à se replier au second semestre 2009 ». Certes, mais n’est-il rien prévu pour améliorer la tendance ?
« Les investissements publics du plan de relance prendront le relais pour assurer un redémarrage progressif de l’économie », nous assure-t-on. Car si l’on adopte une vision moyen-terme, le problème pourrait bien être celui-là : l’inadaptation à toute vague de reprise compte-tenu du manque d’investissements.
Sources : AFP, Insee
Elisabeth, est vous sur de vore dernière phrase « l’inadaptation à toute vague de reprise compte-tenu du manque d’investissements ». Ne serais se pas plutot l’inverse c’est a dire « l’inadaptation de l’investissement du au manque de reprise », vous parlez de la reprise du travail grace a l’investissement public ou d’une reprise de la conso grace a l’investissement public. C’est pas clair ….
troisieme scenario outsider : l’inadaptation des sociétés aux besoins du marché compte-tenu de leur manque d’investissements, en particulier en R&D
si on n’investit pas, on a toutes les « chances » de produire des produits obsolètes par rapport aux concurrents qui investissent
je parle notamment pour les sociétés high-tech, telecoms
etc …
Mais a quoi cela peut servir d’investir sur des nouveaux produits lorsque la demande ne suis pas. A moins que tu pense que la nouveauté reste le moteur de la croissance et que le high-tech soit le seul secteur pouvant relancer la croissance.
D’ailleurs en france il n’y a plus d’investissement dans la recherche. le seul investissment quil y ait et dans la vente, recherche des nouvelle méthode pour arnaquer les consommateurs et develloper des outils commerciaux, lavage de cerveau et hypnose (façon scientologie).
Un dernier example, en 1980 le fondateur de STI a eu un mal fou a proteger sont travail, et n’as reçus aucune aide de l’état pour develloper un pole de recherche elctronique puissant et qui manquait cruellement a la france.
L’état ne va pas investir il va juste subventionner, les entreprise a la diffrence de l’allemegne qui elle a bien compris la difference entre investissement et subvention.
Je voulais juste rejouter, que se n’est pas l’investissement qui manque. Se qui manque c’est les personnes conpetente pour décider qu’est ce qu’un bon investissement. Le cas et STI, créateur de la puce des cartes bleue en est un excellent example. Mais il y en a beaucoup d’autre surtout dans le domaine des énergie renouvelble. Donc faire des investissement ne sert a rien si c’est pour ne faire que continuer a améliorer alors qu’il faudrait plutot penser a créer de nouvelle technolosie plutot que depenser a améliorer les anciennes.
C’est la crise, non ?
N’y connaissant rien je laisse la parole aux experts