Vous ne rêvez pas, le CAC vient effectivement d’ouvrir son 6ème gap en 7 séances. Alors certes, la plupart ont été comblés très rapidement, comme ce fut le cas mardi, mercredi ou vendredi dernier (seule la séance de jeudi n’a pas vu l’ouverture d’un gap journalier), mais cela dénote bien d’une part la nervosité des opérateurs, mais également l’incertitude actuelle et une dépendance toujours aussi grande des marchés européens aux marchés américains, et dans une moindre mesure asiatiques.
Bref, aujourd’hui, c’est la hausse des marchés américains la veille, et en asie ce matin, qui sont responsables d’un regain d’optimisme à la bourse de Paris, puisque toutes les valeurs du CAC étaient encore il y a peu en territoire positif, pour un CAC qui ne gagne toutefois qu’entre 1 et 1.5%. Rien de bien extraordinaire donc, mais peut-être la traduction d’un certain manque d’inspiration et de visibilité, avec des trades qui se concentrent de plus en plus sur les indices, histoire de minimiser le risque en ces périodes troublées.
Quoi qu’il en soit, on notera en hausse sur le CAC Lagardère, qui prend 7% suite à un relèvement de recommandation de Merril Lynch. Suivent Cap Gemini et Arcelor Mittal avec plus de 3% de progression.
A la baisse, on trouve désormais l’Oréal, en repli de 0.9% et Pernod Ricard de 0.7%, deux sociétés qui ont pourtant annoncé de bons résultats il y a peu. Suit Axa avec un repli de 0.25%.
D’un point de vue graphique, rien de bien nouveau, malgré le gap ouvert ce matin qui isole la bougie d’hier. Le CAC est allé buter pour l’instant sur la zone de résistance identifiée hier sur 4920/4950. On surveillera dans l’après-midi égalemet l’attrait du gap ouvert ce matin, tandis que la nervosité des opérateurs pourrait monter d’un cran avant la réunion de la FED demain.
L’euro en tout cas ne semble pas trop s’émouvoir d’une possible baisse supplémentaire de 50 pts de base, puisqu’il se traite inchangé, à 1.4785, certes sur des niveaux élevés, mais identique aux niveaux de ces derniers mois.
Le pétrole lui continue ses hésitations autour des 90 dollars, repassant aujourd’hui au dessus à 91.5 dollars le baril de brut.
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