Encore une séance qui se termine en spectaculaire retournement de situation: après une ouverture en forte hausse stimulée par les résultats de Wal-Mart, la bourse américaine a ensuite limité sa progression pour enfin faire complètement disparaitre son avance à quelques heures de la fin. La raison invoquée est la hausse du prix du baril de pétrole au-dessus des $100; la conséquence est toujours la meme, à savoir que toutes les amorces de rebond sont vendues. Alors bien sur, nos sites favoris trouvent souvent une « bonne raison » et utilisent des termes à consonnance psychologique (effrayée, paniquée, etc …); ne vous y trompez pas, graphiquement, la situation est claire et nul besoin de psychologie pour observer que le S&P 500 (ci-dessus) suit doucement sa « bissectrice » (d’ou le titre) tout en refusant les excès haussiers.
Les haussiers ont pris une déconvenue assez chaude aujourd’hui, car vu le menu des statistiques de demain, il eut été bon de prendre un peu d’avance à la hausse. Or, ce ne fut pas possible, meme après une reprise de l’euro face au dollar (il parait que l’on anticipe déjà la BCE … presque 3 semaines à l’avance! Je propose que l’on essaie d’anticiper la BCE 2 mois avant la prochaine fois). Peu de doutes sur la couleur de l’ouverture demain matin en Europe; la question est plutot de savoir quelle marge les indices du vieux continent ont-ils à la baisse avant de déclencher les nombreux ordres-stop positionnés sous l’arète inférieure des triangles et faire ainsi « boule de neige ».
Coté marchées des changes (voir figure plus haut), une nouvelle possibilité sur l’euro-yen est la mise en place progressive d’un nouveau triangle de confinement mettant en jeu l’arète supérieure du triangle précédent (rompu fin décembre) et la ligne de soutien touchée à mi-janvier et début février. Cela nous donnerait une ligne médiane vers 159 (on y est pratiquement arrivé) et une hausse maxi autour de 160. Et si on décidait de retourner tester les 160 pour la Nième fois ?