Lukoïl Overseas, filiale du groupe pétrolier russe Lukoïl, va investir plus de 250 millions de dollars pour l’exploration de trois blocs pétroliers en Côte d’Ivoire, a indiqué vendredi Petrorci, la Société nationale d’opérations pétrolières.
La compagnie russe est présente dans le pays depuis juillet 2006.
Lukoïl va entreprendre les premiers forages d’explorations en 2009 et 2010 sur les blocs baptisés CI-205, CI-101 et CI-401. La compagnie est actionnaire majoritaire dans les concessions qui ont été attribuées pour ces blocs.
Le président de Lukoïl Overseas, Andreï Kouziaev, a séjourné cette semaine à Abidjan où il a été reçu par le président ivoirien Laurent Gbagbo.
En 2006, la production pétrolière de la Côte d’Ivoire avait fortement augmenté avec la découverte de nouveaux gisements pour atteindre 80.000 barils par jour, selon un rapport de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). Mais le pays a vu sa production baisser de près de 10% au premier trimestre de l’année 2008 par rapport à l’année précédente, la production s’établissant désormais officiellement à environ 50.000 barils de pétrole par jour.
Début février, le gouvernement ivoirien a mis en place un Conseil national chargé de la transparence dans la gestion des ressources pétrolières dont le pays est le premier producteur de l’UEMOA.
Cet organisme dénommé Initiative sur la transparence des industries extractives (CN-ITIE) a pour mission « disposition du public, toutes les données relatives à la production ainsi qu’aux paiements déclarés par les sociétés extractives et les revenus de l’exploitation des dites sociétés encaissées par l’Etat ».
Loukoïl, deuxième producteur pétrolier russe, a annoncé quant à lui cette semaine un bénéfice net de 3,163 milliards de dollars pour le premier trimestre 2008, en hausse de 143,5% par rapport à la même période de 2007, selon les normes comptables américaines US GAAP.
Son chiffre d’affaires sur la même période s’établit à 24,955 milliards de dollars, en hausse de 59,4% par rapport à l’année précédente.
« L’augmentation du bénéfice net est à mettre au compte de bonnes conditions de marché, de bonnes marges de raffinage, d’une augmentation des volumes raffinés et d’un bon contrôle des coûts. La hausse du bénéfice a été freinée par l’appréciation du rouble face au dollar, le renchérissement des coûts de transport et l’augmentation du fardeau fiscal », souligne le groupe dans son communiqué.
Le résultat brut d’exploitation (EBITDA) du groupe est en hausse de 99,3% à 4,846 milliards de dollars, indique encore Loukoïl.
Sources : AFP, Jeune Afrique
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