Après six ans d’attente, dix-neuf salariés du site d’Alcatel Submarine Networks de Calais qui avaient été licenciés pourront être réintégrés dans l’entreprise.
Dans un arrêt en date du 3 juin, la cour d’appel de Paris a en effet jugé illégal leur licenciement en 2002.
Mais le journal « La Voix du Nord » pose le nouveau problème auquel vont être confrontés désormais patronat et salariés : dans quelles conditions financières et morales, les protagonistes vont-ils pouvoir reprendre le travail, au sein d’une entreprise avec laquelle ils ont été en conflit aussi longtemps ?
La longue procédure vient de toucher à sa fin. La cour d’appel de Paris vient en effet de prononcer la nullité des licenciements de 2002, et d’ordonner la réintégration de ces dix-neuf salariés.
La justice a en effet reconnu l’utilisation par Alcatel d’une méthode de chantage très peu éthique.
En 2002, la crise du secteur des télécommunications contraint la firme à dégraisser ses effectifs. Alors qu’une usine ferme aux