L’indice technologique américain me plonge dans l’embarras depuis un moment; en effet, comme le montre la note précédente, il est habituel que les différentes techniques de traitement du signal donnent des résultats assez convergents (malgré de grandes différences algorithmiques). Toutefois, des cas surviennent parfois pour lesquels chaque technique percoit une configuration différente et les pronostics divergent. C’est le cas du NDX 100 ces jours-ci. Commencons par le WACD (à gauche): il manifeste que l’analyse en ondelettes percoit le trend haussier long-terme pratiquement linéaire qui soutient l’indice depuis 2004 et, bien que la volatilité ait augmenté spectaculairement depuis fin 2006, puis aout 2007, elle anticipe une reprise de l’indice.
L’algorithme construit sur l’interpolation polynomiale et la décomposition/extrapolation de Fourier voit une figure complètement différente (à gauche). L’interpolation aux moindres carrés percoit (sur une durée similaire: 1024 jours pour les ondelettes, 980 pour Fourier) le trend pratiquement linéaire (en vert), mais l’interruption du rebond fin mai s’est concrétisé par l’apparition d’une tendance de fond très baissière. Le polynome utilisé est de degré 5, ce qui est habituel pour une durée aussi longue. D’une certaine facon, « ca se décide maintenant » au sens ou la poursuite d’un mouvement correctif interrompera définitivement le trend haussier qui prévalait depuis 4 ans, et dans ce cas de figure, les jours à venir seront importants.
Si l’on s’intéresse à la fluctuation restante (indice – polynome interpolant), la situation ne s’améliore pas beaucoup: celle-ci se présente plutot dans la partie haute (voir graphique de droite dans la figure ci-contre). On pourrait donc avoir encore un effritement de plus de 100 points sur l’indice sans que cela sorte de la configuration actuelle. Or, si l’on reporte ces -100 points sur le premier graphique (celui en ondelettes), on voit combien on sortirait en-deca des prévisions … Conclusion: la semaine prochaine, on tient le NDX 100 à l’oeil!
En journalisme, on apprend à rédiger un chapeau : trois phrases courtes en tête pour résumer le contenu de l’article…
En charcuterie, on apprend à découper le jambon: 3 belles tranches bien fines …