L’Algérie n’est pas prête à placer ses réserves de change dans des fonds souverains. C’est en tout cas ce qu’a déclaré mercredi son premier ministre Ahmed Ouyahia.
Ses propos faisaient suite aux propositions faites récemment à ce sujet par le président du Forum des chefs d’entreprises, la plus importante organisation patronale du pays.
« La responsabilité de l’Etat implique de réfléchir sur les conséquences d’une telle mesure qui risqueraient de coûter au Trésor public des pertes considérables », a déclaré M. Ouyahia devant les membres du Conseil de la Nation (Sénat).
« Nous ne pouvons comparer nos réserves de change estimées à 138 milliards de dollars à celles de la Chine, du Japon ou des pays du Golfe », a-t-il par ailleurs affirmé.
Le Premier ministre a par ailleurs indiqué que « les sociétés de gestion des participations revêtent une nature propre car jouissant de l