BNP Paribas, le bon élève ? c’est ce que tente de démontrer la banque dans un communiqué, en annonçant qu’elle allait rembourser l’aide de l’Etat. Une première parmi les établissements financiers. L’opération sera réalisée via une augmentation de capital de 4,3 milliards d’euros.
Car le montant de la créance s’élève tout de même à la bagatelle de 5,1 milliards d’euros.
Rappelons qu’en mars dernier, l’Etat français est devenu le premier actionnaire de BNP Paribas avec 15% du capital. Cette prise de participation – mise en place dans le cadre du plan bancaire du gouvernement – avait été réalisée via la souscription d’actions de préférence sans droit de vote émises par la banque.
L’établissement bancaire annonce désormais qu’il versera à l’Etat dès octobre prochain une rémunération de 226 millions d’euros calculée sur 7 mois. Chaque action nouvelle sera émise au prix de 40 euros l’unité, soit 30% de moins que le cours de clôture de lundi.
Dès l’origine de la transaction, les pouvoirs publics et l’Union européenne s’étaient accordés pour que cette participation soit remboursée dès que possible.
Mais désormais, compte tenu de l’évolution de l’environnement et des bonnes performances du groupe, BNP Paribas estime pouvoir se passer de l’aide du gouvernement. A moins tout « bêtement » qu’elle ne l’ait fait fructifier entre temps à un taux plus avantageux que celui auquel l’Etat se rétribue …
Pour justifier le remboursement par anticipation, le directeur général de la banque, Baudouin Prot a évoqué mardi pour sa part une « opportunité », affirmant que « le contexte de marché est aujourd’hui favorable aux banques et à BNP Paribas ».
« Il n’y a aucune hâte particulière » à rembourser les aides, a tenu à préciser B.Prot, répondant à certaines voix laissant entendre que le réel objectif de la banque était de faire sortir l’Etat de son capital.
Depuis le début de la crise financière, 21,3 milliards d’euros d’argent public ont été injectés dans les banques en vue de renforcer leurs fonds propres. En dehors de Dexia, les sommes ont été octroyées sous forme de prêts remboursables, assortis d’intérêt.
Sources : AFP, BNP
Ils remboursent un emprunt en demandant aux actionnaires de mettre la main à la poche, c’est tout. Je ne sais pas si c’est un signe si positif, mais ce qui est clair, c’est que BNP préfère retrouver une certaine liberté en évinçant un actionnaire encombrant 🙂
Peut être que si la BNP avait émis des actions à l’intention de l’état pour le montant de l’emprunt, cela aurait été plus profitable pour le contribuable (je ne deviens pas soviétique, rassurez vous)
Au lieu de « faire chier » les traders (j’essaye un ton présidentiel pour l’occasion) les traders auraient bosser pour l’état actionnaire ce qui aurait surement bien soulagé l’imposition à venir.
Dommage que les Allemands aient gardé Angela Merckel, je comptais sur elle en 2012.
🙂
a moins d’unir la France et l’Allemagne d’ici là ?
On a déjà un nom de pays germanique mais ça ne suffit pas. Le rapprochement à déjà été tenté a plusieurs reprise. La dernière fois, ça à mis la planéte dans un tel état qu’on en parle encore un peu partout. Mais j’ai déjà penser rattacher la France à la Belgique. Ce sont des Gaulois aussi et un bon roi à vie nous manque. Y’en a marre des sang rouge qui « se la pétent » pendant des quinquénats renouvelables.
Un bon roi populaire, c’est mieux qu’un président populiste…
En Belgique, le conflit Wallons / Flamands était si intense à l’été 2008, qu’il était question d’un éventuel rapprochement de la Wallonie à la France, je ne sais pas ou cela en est.
Je parlais bien de la suprématie de la Wallonie sur la France bien sur. Pour des raisons fiscales c’est plus intéressant dans ce sens là. J’ai le soutiens de Johnny Hallyday. La crise à du faire passer le nationalisme au second plan.
Regrettez moi bien!!
De mon temps il y avait 2 capitales dans mon empire Rome et Aix la Chapelle…
AU moins les rois avaient une vision à long terme très long terme… impossible qu’une génération pompe sur la suivante etc…
avec votre nabot ZICO la seule vision est la longueur de son rikikizizi. Mal barré les gars.
Ainsi que je tentais de l’expliquer plus haut, le cours de l’action de BNP a augmenté de 50% depuis que l’état à mis la main au panier. Si l’état avait échangé le pognon contre des actions, il aurait empoché 2,5 milliards d’euros au lieu de 226 millions d’euro soit un manque à gagner de 2,2 milliard d’euros.
N’est-ce pas plus scandaleux que le bonus des traders.
Il convient donc de payer le gouvernement comme les traders au bout de 3 ans en déduisant leurs pertes. Si on ajoute les 2,5 milliards d’euros des vaccins inutiles contre la grippe , M. Sarkozy vous devez déjà à l’état français 5 milliards d’euros sur ces 2 coups là.
Source: Marc Fiorantino et Elisabeth/leblogfinance
Plaintes de Deutsche Bank et BNP Paribas contre Bank of America
Deutsche Bank et BNP Paribas ont chacune de leur côté porté plainte contre Bank of America, les deux banques estimant que leur homologue américaine à manqué à ses obligations sur plus de 1,7 milliard de dollars de transactions adossées à des prêts immobiliers.
Les deux actions de justice, déposées dans un tribunal fédéral de Manhattan, ont trait à Ocala Funding LLC, un véhicule utilisé par un émetteur de prêts immobiliers Taylor, Bean & Whitaker Mortgage Corp.
TBW était le douzième plus gros arrangeur de prêts immobiliers aux Etats-Unis avant de faire faillite en août.
Le créancier de TBW était Colonial Bank of Montgomery (Alabama), contre qui Bank of America a porté plainte en août.
La première banque américaine a accusé Colonial de refuser de lui rendre plus d’un milliard de dollars reçus de Freddie Mac en échange de rachats de prêts que BofA avait aidé à financer.
Deutsche Bank accuse Bank of America de rupture de contrat pour n’avoir pas garanti plus de 1,25 milliard de liquidités et de prêts immobiliers lié à des transactions effectuées en 2007 et 2008.
Dans une plainte séparée, BNP Paribas estime que Bank of America a refusé de payer 480,7 millions de dollar de principal et d’intérêt sur des obligations arrivées à échéance le 10 août.
Un porte-parole de Bank of America a déclaré que la banque avait honoré ses obligations contractuelles, ajoutant qu’elle se défendrait contre les accusations devant le tribunal.
« Nous partageons les inquiétudes de Deutsche Bank et de BNP sur la manière dont les fonds ont été gérés par Taylor, Bean & Whitaker et par Colonial Bank et nous avons eu de cesse de récupérer les sommes dans les dossiers de faillite de TBW et Colonial au nom de ces investisseurs, et d’autres, dans Ocala », dit-il dans un communiqué.
« Mais, ceci étant dit, les visées de BNP et de Deutsche Bank voulant engager la responsabilité de Bank of America sont infondées. Nous avons respecté nos obligations contractuelles dans le cadre de notre rôle administratif limité au sein d’Ocala », ajoute le porte-parole.
http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/economie/20091126.REU0741/plaintes_de_deutsche_bank_et_bnp_paribas_contre_bank_of.html