Mais jusqu’où iront-ils ? c’est ce que nous sommes en droit de nous demander.
Alors que les radios françaises annonçaient « fièrement » ce matin que le différend gazier entre Russie et Ukraine avaient enfin pu trouver une issue, la Russie remet de l’huile sur le feu …
En attendant, l’Europe tente de s’organiser … et fait ses comptes.
« Gazprom n’a pas encore reçu de version, même faxée, du document signé dans la nuit à Kiev. Nous partons du principe que l’ordre de mission de surveillance doit être signé dans les mêmes termes que ceux signés par la partie russe et paraphée par la République tchèque », a indiqué Gazprom dans un bref communiqué.
Le président du géant gazier russe Alexeï Miller, a néanmoins assuré samedi aux représentants de la Commission européenne et aux sociétés consommatrices de gaz russe en Europe que le holding mettait tout en oeuvre pour lancer au plus vite l’activité de la commission internationale chargée de contrôler le transit.
Dimanche, le Premier ministre ukrainien, Ioulia Timochenko avait pour sa part préalablement annoncé dimanche que l’Ukraine avait signé l’accord de transit de gaz russe vers l’Europe, le protocole étant d’une importance majeure pour l’Union Européenne, permettant en effet d’initier le processus de reprise des livraisons de gaz russe vers ses clients européens.
« Les livraisons de gaz peuvent reprendre dimanche si tout le monde travaille à 100% », a quant à lui jugé dimanche le ministre tchèque de l’Industrie et du Commerce, Martin Riman – négociant au nom de l’UE – à l’issue d’entretiens entre le Premier ministre tchèque, Mirek Topolanek, et son homologue ukrainienne, Ioulia Timochenko.
Source : AFP, Ria Novosti
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