Nouvelle progression pour les stocks de produits pétroliers US. Selon les informations communiquées jeudi par le département à l’Energie (DoE), les réserves de brut et d’essence ont en effet très fortement augmenté au cours de la semaine achevée le 16 janvier.
Conséquence : une coupure nette de la légère hausse des cours du pétrole, observée ces dernières heures. Et ce, d’autant plus que les valeurs constatées ressortent largement supérieures aux attentes.
Les réserves de brut ont ainsi augmenté de 6,1 millions de barils, à 332,7 millions de barils. Un chiffre très largement supérieur aux attentes des analystes interrogés par l’agence Dow Jones Newswires, lesquels prévoyaient une hausse d’un million de barils. Soit six fois moindre …
Les stocks de brut dépassent désormais de 14,3% leurs niveaux de l’an dernier, et restent « au-dessus de la limite haute de la fourchette moyenne pour cette période de l’année », a indiqué le DoE.
Les stocks d’essence ont de leur côté augmenté de 6,5 millions de barils à 220 millions de barils, les analystes tablant quant à eux sur une hausse beaucoup plus faible, qu’ils estimaient préalablement à 1,6 million de barils. Certes, s’ils demeurent inférieurs de 2% à leur niveau de l’an passé, ils se situent tout de même à la limite supérieure de la fourchette moyenne.
S’agissant des stocks de produits distillés (gazole et fioul de chauffage), ces derniers ont progressé de 800.000 barils, pour atteindre 145 millions de barils.
A noter par ailleurs que les raffineries américaines ont décéléré leurs cadences, fonctionnant à 83,3% de leurs capacités contre 85,2% la semaine précédente.
Côté demande, sur les quatre dernières semaines, les Américains ont consommé en moyenne 19,4 millions de barils par jour de produits pétroliers, soit une baisse de 4,7% comparé à un an plus tôt. La consommation d’essence a notamment fléchi de 1,6% et celle de produits distillés de 2,6%.
Résultat des courses : mercredi vers 17h30, le baril de « light sweet crude » perdait 2,68 dollars à 40,87 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). A Londres, le Brent de la Mer du Nord reculait de 1,22 dollar, à 43,80 dollars le baril.
Sources : AFP, La Tribune
Je pense que le but cherché est de maintenir le prix du brut bas, pour masquer et retarder au maximum le retour de l’inflation. D’ou les tankers requisitionnés par les grosses banques americaines. c’est un nouveau levier.
Je pense qu’il est temps d’arreter d’être dépendant de cette matière première
Cela nous cause que des interminables ennuies