Pétrole/ Irak : reprise des ventes

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Alors qu’une nette baisse avait été observée en septembre dernier, les exportations  et les recettes pétrolières de l’Irak ont affiché une nette reprise en octobre.

Néanmoins, elles demeurent inférieures aux volumes enregistrés les mois précédents.

Selon des statistiques communiquées par le ministère du Pétrole, l’Irak  a exporté 64,8 millions de barils en octobre, contre 63,1 millions en septembre et 67,9 millions en août.

Les recettes se sont élevées à 6,742 milliards de dollars le mois dernier, contre 6,619 milliards en septembre et 7,124 mds en août.

Le prix moyen du baril s’est quant à lui établi à 104,043 dollars,une valeur quasi stable par rapport aux mois précédents (104,897 USD en septembre et 104,919 USD en août).

Si la région de Bassora a vu ses exportations reculer à 50,6 millions de barils (contre 53 millions de barils en septembre), la région de Kirkouk a vu ses exportations nettement progresser pour s’établir à 14,2 millions de barils (contre 10,1 millions).

Rappelons qu’en septembre dernier, les ventes de cette région avaient nettement diminué à la suite de plusieurs interruptions sur l’un de ses principaux oléoducs.

A l’heure actuelle, l’Irak produit environ 2,7 millions de barils par jour, dont environ 2,1 millions sont exportés. D’ici fin 2011, l’Irak pourrait porter sa production à 3 millions de barils par jour (mbj). A noter également que les revenus du pétrole assurent près de 90% des rentrées de l’Etat.

En février dernier, Bagdad avait annoncé que le volume d’exportation de pétrole irakien  et les revenus tirés de la vente du brut avaient atteint en janvier 2011 des niveaux jamais égalés depuis la chute en 2003 de Saddam Hussein.

Selon les statistiques publiées par le ministère, l’Irak a en effet exporté 67 millions de barils de pétrole en janvier 2011, générant un revenu de 6,082 milliards de dollars, avec un prix moyen de 90,78 USD par baril.

« Il s’agit des exportations et du revenu pétrolier les plus élevés en Irak depuis 2003, et si cela continue, cela remboursera le déficit budgétaire », avait alors déclaré le ministre du Pétrole, Assem Jihad.