Proche accord pour une usine Renault en Algérie ?

Enfin diront les Algériens.

Selon Mohamed Benmeradi, ministre algérien de l’Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements, les négociations entre l’Algérie et Renault pour la réalisation d’une usine automobile seraient « très largement avancées ». 

« Ce projet permettra de développer une filière qui n’existait pas en Algérie, celle de l’industrie automobile », a indiqué le ministre en début de semaine, lors de l’émission « L’invité de la rédaction » de la Chaîne 3 de la Radio nationale. 

L’affaire n’a pas été facile puisque six rencontres ont d’ores et déjà eu lieu avec les responsables et les experts du  constructeur automobile français depuis plus d’une année en vue de négocier l’accord.

« Nous sommes sur le point d’arriver à un accord, en effet nous avons aujourd’hui, une vision de ce que sera ce  partenariat », a par ailleurs indiqué, Mohamed Benmaradi.

Si l’on en croit ses propos,  une délégation de Renault devrait prochainement se rendre en Algérie,  en vue de rencontrer une soixantaine de sous-traitants privés et publics dans du secteur de l’automobile. 

Dans le cas où les accords pourraient intervenir avant fin 2011, les premières voitures – intégrées dans 4 gammes différentes – pourraient sortir de l’usine dans les dix-huit mois qui suivent.

Dans une première étape, le taux d’intégration sera de 20 à 25%. Il pourra à la suite atteinde 60% quand les pneumatiques et le vitrage seront intégrés. Le ministre a par ailleurs indiqué que « dès le départ, certaines  carrosseries seront produites en Algérie ».

Si l’usine pourra dans un premier temps produire 75 000 véhicules, à terme ce seront 150 000 unités qui pourront sortir des chaînes.

A noter que le partenariat s’inscrira dans le cadre de la législation algérienne, Renault devant détenir à terme 49% des parts. Les 51% restants seront détenus sous une forme qui n’est pas encore arrêtée du côté algérien.

A l’heure actuelle aucune date précise pour la conclusion de ce contrat n’a pu néanmoins être fournie.

Sources : Presse algérienne