Les autorités ivoiriennes ont annoncé avoir inauguré en début de semaine à Tongon, dans le nord du pays, une importante mine d’or fort prometteuse.
La capacité de production annuelle du site est en effet comprise entre 7 à 8 tonnes par an, ses réserves étant parallèlement évaluées à plus de 90 tonnes d’or à l’heure actuelle.
La mine, exploitée par la compagnie Randgold, est détenue majoritairement par des capitaux américains. Elle est située près de Korhogo, dans une des régions les plus déshéritées du pays.
Quelque 1.500 personnes y travaillent selon la société.
La Côte d’Ivoire entend faire des mines un pôle majeur de son développement, a par ailleurs affirmé à cette occasion le nouveau président Alassane Ouattara.
« Nous devons intensifier les recherches minières pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés, qui sont d’atteindre 17 tonnes en 2015 et 25 tonnes d’or en 2020 », a-t-il ajouté, s’engageant à investir de manière importante dans le secteur et annonçant la révision prochaine du code minier.
Selon Rangold, la Côte d’Ivoire pourrait entrer dans le cercle des producteurs aurifères majeurs tels que le Ghana et le Mali. Ce qui incitent d’ores et déjà les habitants des régions productrices à revendiquer une partie de la manne.
« Si de nombreux enfants du village ne bénéficient pas des richesses engendrées par la mine, ils peuvent susciter des troubles, des manifestations de mécontentement », ont déjà averti certains locaux.
Rappelons que depuis l’indépendance, l’économie ivoirienne était essentiellement basée sur l’agriculture. Les activités minières, en dehors de l’exploitation des hydrocarbures, ne disposaient pas d’une place prépondérante au sein de l’économie de la Côte d’Ivoire.
Néanmoins, les importantes découvertes de gisements miniers de ces quinze dernières années, ont incité le gouvernement ivoirien à mettre un accent particulier sur la politique de développement du secteur afin de la redynamiser. Une politique et un contexte réglementaire incitatifs ont alors été mis en place en vue d’attirer les investisseurs tant nationaux que étrangers.
Les dommages potentiels que ces opérations pourraient générer sur l’environnement naturel et socio-économique ne sont toutefois pas à écarter.
Nous sommes fatigués des vieilles infos! L’Ivoirien d’aujourd’hui a besoin d’informations fiables exactes pour un développement durable; surtout que vous parlez actuellement d'<>… Comment émerger si on n’a pas de bonnes sources?
A.M.J
« L’Ivoirien d’aujourd’hui a besoin d’informations fiables exactes »
L’Ivoirien, n’est certainement pas le seul a avoir besoin d’informations, mon porte monnaie aussi !!
Maintenant que se reproduit en République Centre Africaine le même « phénomène religieux » qu’en Côte d’Ivoire, nos « bons pères blancs » de l’Oubangui-Chari doivent avoir les oreilles qui sifflent dans leurs tombes !!