Pourtant, après une ouverture du contrat future CAC sur les 3200, soit sur les plus bas de vendredi et en repli de moins de 3%, le marché s’est rapidement redressé, le CAC n’ouvrant qu’en repli de l’ordre de 1% pour repasser dans le vert quelques minutes plus tard. Il grimpera même jusque sur les 3330 pts (+1.6%) grâce à un net rebond sur les valeurs bancaires, faisant penser à des rachats massifs de positions vendeuses sur la nouvelle, et après les interventions politiques du week-end. En temps normal, lorsque le marché évolue fortement à contre-tendance des anticipations, c’est un signe fort de retournement.
Mais après l’impulsion de ce matin, et un double test des 3330 (sans que ce niveau ne corresponde à seuil particulier de résistance identifié), le marché est retombé en moins de deux heures sur ses plus bas de ce matin, avant de se stabiliser péniblement au dessus depuis 11h30. Il cède actuellement 1.73% à 3222 pts, limitant donc quelque part un peu la casse par rapport aux anticipations du week-end, mais avec une tendance intraday guère encourageante pour la suite, même si tout bouge très vite en ce moment.
Graphiquement, si les 3200 pts lâchaient, le repli pourrait se poursuivre en direction de la zone des 3100 (gap), voire sur la zone psychologique des 3000 pts. Mais après un repli de 10 séances consécutives, un rebond est toujours attendu alors que les vendeurs pourraient commencer à manquer à TCT. Un retour au dessus des 3240 puis des 3260 serait un signal à suivre, sachant que ce n’est qu’au delà des 3330, puis des 3390 que le rebond pourrait réellement se mettre en place.
Côté valeurs du CAC, 4 titres parviennent à surnager, GDF Suez en tête avec un rebond de 0.8%, devant BNP à +0.3%, l’Oréal à +0.1% tout comme France Telecom. Côté replis, la chute est par contre sévère pour le secteur automobile, pourtant solide vendredi, avec Peugeot à -7.7%, Renault à -6.8%, tout comme Michelin et Alcatel.
Côté devises et matières premières, l’euro repart à la baisse en cédant 0.4% à 1.424$, après un début de séance en hausse suite aux déclarations politiques du week-end et aux craintes sur le dollar. Le baril de brut est lui particulièrement attaqué de nouveau, cédant 3.7% à 83.7$, tandis que l’once d’or en profite sans surprise pour marquer de nouveaux plus hauts, progressant de 2.5% à 1705$ l’once.
Nous nous excusons de ne pouvoir ajourner plus fréquemment nos analyses techniques, mais en cette période de congés, nous sommes beaucoup moins disponibles.
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