Petite révolution au Maroc … Préférant anticiper que devoir gérer une révolte de ses sujets, le roi Mohammed VI a indiqué dans un discours vendredi soir qu’il projetait de réformer l’actuelle constitution marocaine.
Selon le projet de nouvelle constitution, le Premier ministre marocain – qui s’appellera chef du gouvernement – aura un rôle accru. Il sera en effet notamment doté du pouvoir de dissoudre la Chambre des représentants et dirigera l’Exécutif. Il sera désigné par le souverain au sein du parti arrivé en tête des élections législatives.
A l’heure actuelle, le roi du Maroc peut choisir le Premier ministre de son choix.
Les dés ne sont pas jetés pour autant puisque cette proposition royale devra être soumise à référendum le 1er juillet prochain.
Selon Mohammed VI devrait marquer l’émergence d’un gouvernement issu du suffrage universel direct.
Rappelons qu’en mars dernier, le souverain avait annoncé dans un discours que le statut du Premier ministre, en « tant que chef d’un pouvoir exécutif effectif » et celui des partis politiques seraient « renforcés » dans le cadre d’une prochaine réforme constitutionnelle.
«Nous sommes bien conscients de la nécessité d’améliorer les acquis et de la taille des défis» avait par ailleurs précisé Mohammed VI.
Tout en promettant le renforcement de l’état de droit et d’un système constitutionnel démocratique.
La réforme constitutionnelle va prévoir «un gouvernement élu, émanant de la volonté populaire exprimée à travers les urnes et jouissant de la confiance de la majorité à la Chambre des représentants» avait-t-il alors ajouté.
Annonçant qu’un commission serait créée en vue de concrétiser les mesures et que ses travaux seraient présentés d’ici à juin.
Des propos du souverain marocain qui intervenaient alors que des manifestations s’étaient récemment tenues dans plusieurs villes du Maroc, dont Rabat, Casablanca et Marrakech. Les manifestants répondaient ainsi à l’appel du «Mouvement du 20 février» lancé sur Facebook, s’inspirant des exemples de la Tunisie et de l’Egypte.
Objectif affiché : obtenir des réformes et non pas le départ du roi Mohammed VI. Les manifestants espérant toutefois obtenir la limitation des prérogatives du souverain. Car le roi demeure très populaire au Maroc, la colère se cristallisant autour des actes et de la politique du gouvernement.
Principales revendications des manifestants : la dissolution du gouvernement ainsi que celle du Parlement. Ils estiment en effet que le gouvernement est corrompu et qu’il détient une part importante des richesses du pays.
La réforme de la Constitution fait également partie des revendications émises, les protestataires souhaitant que cette dernière évolue vers plus de démocratie et qu’elle instaure une meilleure séparation des pouvoirs, le roi détenant actuellement les pouvoirs exécutif, judiciaire, législatif.
Autre sujet de discorde : la main mise de la famille El-Fassi sur le gouvernement alors que nombre de ministres sont issus de cette même famille.
Rappelons par ailleurs que le royaume chérifien est touché depuis des mois par différents mouvements de protestation. La grève générale observée mercredi 10 février à l’échelle nationale dans la fonction publique a atteint un taux de participation de 80 %. Les griefs mis en avant par les grévistes : la dégradation du pouvoir d’achat et l’échec du dialogue social depuis 2008.
Discours historique du Roi du Maroc en ce vendredi 17 juin 2001 :
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