Et çà continue … Chaque jour assombrit un peu plus l’horizon de la planète finance internationale. Alors que les Etats-Unis sont très mal en point et que l’Union européenne se démène pour redresser la Grèce, l’agence de notation Moody’s a indiqué vendredi qu’elle envisageait d’abaisser la note de la dette de l’Italie.
Raisons invoquées : les risques pesant sur la croissance italienne, sa position sur les marchés financiers et la capacité du gouvernement à réduire le déficit.
Une nouvelle gifle pour Silvio Berlusconi.
Moody’s a ainsi annoncé dans un communiqué avoir placé « sous surveillance en vue d’un éventuel abaissement » la note de la dette publique italienne à long terme, actuellement fixée à « Aa2« , ce qui correspond à la troisième meilleure note possible sur son échelle, après « Aaa » et « Aa1« .
Pour appuyer ses propos, l’agence invoque « les défis pour la croissance économique dus aux faiblesses structurelles et une probable hausse des taux d’intérêt au fil du temps« . Elle s’inquiète également des « risques pesant sur la mise en oeuvre des projets de rééquilibrage du budget nécessaires pour réduire le niveau de la dette de l’Italie et maintenir le coût de son refinancement à des niveaux abordables« .
Cette annonce n’est pas sans lien avec les défaites électorales subies tour à tour par le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi.
Rappelons en effet que le 30 mai dernier, son fief de Milan est passé à gauche lors des élections municipales tandis que le 14 juin, une écrasante majorité votait « non » à trois référendums.
« L’adoption de nouvelles politiques budgétaires de rigueur pourrait se révéler difficile à court terme car le soutien électoral du gouvernement est en train de s’affaiblir », prévient désormais Moody’s.
Une situation qui pourrait conduire l’Italie à faire partir des pays membres de l’UE confrontés à des difficultés de financement compte-tenu de leurs « hauts niveaux de dette« .
N’attendant même pas les résultats des élections municipales de Milan, l’agence de notation Standard & Poor’s avait dégradé à la mi-mai de « stable » à « négative » sa perspective pour l’Italie.
Raisons invoquées : tout comme Moody’s désormais, des opportunités de croissance relativement faibles et les importantes difficultés que pourrait rencontrer le gouvernement italien pour réduire la dette du pays.
« Un blocage politique éventuel pourrait contribuer à un dérapage fiscal. Par conséquent, nous pensons que les perspectives de réduction de la dette publique de l’Italie ont reculé » poursuivait par ailleurs Standard & Poor’s, confirmant par ailleurs ses notes souveraines « A+ » (long terme) et « A-1+ » (court terme) pour l’Italie.
En février dernier, la Banque d’Italie avait annoncé que la dette publique de l’Etat italien, l’une des plus élevées du monde en valeur absolue, s’élevait à 1.843 milliards d’euros fin 2010, en hausse d’environ 4,5% par rapport à fin 2009.
A cette date, la dette avait toutefois reculé par rapport au record historique de 1.869 milliards d’euros atteint fin novembre.
Afin de rassurer les marchés et d’assainir les finances publiques du pays, le gouvernement de Silvio Berlusconi a adopté l’été dernier une sévère cure d’austérité de 25 milliards d’euros sur 2011 et 2012 afin de ramener le déficit public sous la barre des 3% en 2012. Mesures qui pourraient s’avérer désormais insuffisantes.
Sources : AFP, Reuters
Est-ce qu’il n’y a a pas quelque chose d’ind
Les agences de notation peuvent couler les moindres tentatives d’opposition!
Ne seraient elles pas le bras arm
Il faut DEMASTIQUER les agences de notations.
Les familles oligarchiques les tiennent….
Les responsables de la mauvaise situation de la Gr
L’