D’un point de vue graphique, tout se passe comme s’il ne s’était rien passé au Japon ou presque. Le CAC confirme sa tendance baissière TCT consécutive à la rupture de quelques supports importants en fin de semaine dernière, mais sans exagération notoire. L’arrivée sur le seuil des 3900, à proximité immédiate de notre oblique bleu clair, a sans trop de surprises provoqué un rebond technique, qui a ramené le CAC sur le seuil des 3940 devenu résistance. Si la tendance immédiate reste donc à la baisse, on surveillera la mise en place d’un possible rebond technique après l’appui sur les 3900. Il faudra toutefois repasser les 3940/3950, voire même les 3960/3965 pour retrouver une orientation un peu plus favorable. Sous l’oblique bleu clair des 3885/3890, on notera le petit gap des 3866 en soutien du marché.
Côté valeurs du CAC, les bancaires sont à la fête après les accords de ce week-end des chefs d’Etats de la zone euro (hausse des ressources du fonds de secours et possibilité de racheter de la dette européenne): Crédit Agricole gagne ainsi 4.4%, devant la Société Générale à +3.6% et BNP Paribas à +2.6%. A la baisse, EDF est logiquement affectée en raison de son parc nucléaire en France : le titre plonge de 4.5%. LVMH souffre elle de son exposition dans le luxe au Japon, avec un recul de 3.6%, tandis que Renault est pénalisée par l’arrêt d’usines Nissan suite au tremblement de terre : le titre recule de 3%.
Côté devises et matières premières, l’euro confirme son rebond de vendredi, avec un gain de 0.5% à 1.397$. Le canal haussier vert CT menacé en fin de semaine dernière est donc pour l’instant préservé (cf. notre analyse de vendredi). L’once d’or elle se cherche toujours une direction, actuellement stable à 1423$. Quant au baril de brut, la spéculation se dégonfle un peu après les évènements de ce week-end : il repasse ainsi sous les 100$ le baril, cédant 2% à 99.15$. D’un point de vue graphique, il ne s’agit toutefois pour l’instant que d’un pull back sur supports. La suite des évènements au Japon et au Moyen Orient sera toutefois sans doute décisive pour l’évolution à court terme des prix (cf. notre dernière analyse).
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