La situation s’envenime en Algérie, alors que les émeutes ont repris de plus belle. Les évènements ont même pris une tournure dramatique vendredi à la suite du décès d’un jeune manifestant. Face à la situation, le gouvernement semble enfin vouloir ne pas limiter son action à l’envoi de forces de police sur le terrain : le ministre algérien du Commerce Mustapha Benbada annonncé vendredi qu’un Conseil interministériel se tiendra samedi pour examiner les moyens de juguler la flambée des prix des produits de base, élément déclencheur des émeutes.
Un jeune homme de 18 ans, Azzedine Labza, âgé de 18 ans est mort vendredi dans la wilaya (préfecture) de Msila, à 300 kms au sud d’Alger.
Selon des sources locales citées par le quotidien El Khabar, Azzedine Labza est décédé sur le coup, touché par une balle suite à l’intervention des forces de l’ordre qui tentaient d’empêcher des manifestants de mettre à sac des édifices publics dans la commune d’Ain El Hadjel.
Selon le journal, lorsque les manifestants ont pris le dessus sur les forces de l’ordre et ont réussi à entrer dans les deux locaux, un des policiers a utilisé son arme et tiré en direction des jeunes manifestants. La balle a atteint directement, Azzedine Labza, lequel s’est écroulé immédiatement alors que trois autres manifestants ont été conduits à la polyclinique de la commune.
Le site du quotidien El Watan avait indiqué de son côté qu’un jeune homme de 18 ans est décédé lors de manifestations à Msila. Dans la soirée du vendredi 7 janvier, la chaîne satellitaire qatarie Al jazeera a donné en boucle la même information en citant El Khabar.
Les affrontements entre manifestants et forces de l’ordre ont repris vendredi à Alger tandis que de violents incidents ont éclaté à Annaba, dans l’est de l’Algérie, à Oran, à Msila, Laghouat, Mostaganem, Setif ainsi qu’en Kabylie où des manifestants ont affronté la police.
Des actes de destruction et de vandalisme sont également à déplorer alors que de nombreux édifices publics ont été détruits, mis à sac, brûlés ou pillés.
Ces émeutes son les plus graves et les plus importantes en Algérie depuis la révolte d’octobre 1988 et les événements de Kabylie en 2001.
Face à cette situation, un Conseil interministériel se tiendra samedi en vue d’examiner les mesures à prendre pour pouvoir lutter contre une hausse fulgurante des prix des produits de base. Cette réunion sera consacrée essentiellement aux lois relatives à la concurrence et aux pratiques commerciales, en particulier la définition des marges bénéficiaires des produits de large consommation, a précisé le ministre du Commerce.
Rappelons que les prix des produits de première nécessité tels que le sucre, l’huile, la farine et les céréales ont enregistré depuis le début de l’année une forte augmentation, allant de 20 à 30%.
Jeudi, l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) a plaidé pour le « plafonnement des prix des produits de large consommation« .
Mercredi, M. Benbada avait affirmé mercredi que l’inflation galopante était due à la hausse mondiale des prix ainsi qu’aux nouvelles conditions d’approvisionnement en produits de large consommation imposées aux grossistes et détaillants.
Sources : AFP, Presse algérienne et qatarie
Msila : Les
Alg
vue la cherte de la vie et l incompetance de certaines responsable normale d aller vers la guerre civil les politiques l ont voulue
Les
On n’a pas de justice, pleins d’innocents en prison et pour rien et les vrais criminels en libert
le mal de vie , la pauvret
Oui Monsieur, la France est coupable de 80% des malheurs des Alg
Oui oui La situation en Alg
Oui et Oui les pays colonisateurs doivent payer leurs dettes envers les pays colonis
mes amis, la france c’est du pass
Elisabeth, la d
D
Je ne me trompais donc pas car franchement, avouez quand que par honn