Christine Lagarde à fond pour en dollar en pleine forme

Ny-BEST-IMG_2587 Alors que Ben Bernanke lui-même semble s’inquiéter de l’impact du colossal déficit budgétaire des Etats-Unis sur le maintien du statut du dollar en tant que monnaie de réserve, la ministre française des Finances, Christine Lagarde, s’est félicitée vendredi de propos tenus par le secrétaire au Trésor américain, Timothy Geithner, en faveur d’un dollar fort.

Une manière de veiller au grain en « incitant » fortement les Etats-Unis à demeure extrêment vigilants sur le sujet en agissant de manière à ne pas laisser le billet vert se déprécier.

« Tout le monde a besoin d’un dollar fort », a ainsi déclaré vendredi Christine Lagarde, en marge d’une réunion des ministres des Finances européens à Göteborg, en Suède.

Se réjouissant que le dossier soit prochainement abordé dans les jours à venir, et très probablement à Istanbul, où les ministres des Finances du G7 se retrouvent samedi, la ministre a par ailleurs affirmé être satisfaite de la position de T.Geithener. « J’espère qu’il sera entendu », a-t-elle ajouté.

Rappelons que jeudi, lors d’une conférence à Washington, le secrétaire au Trésor américain a déclaré qu’il était « très important pour ce pays que le dollar soit fort »,

« Il est très important que nous [réussissions à convaincre le monde] que nous allons recommencer à vivre à la hauteur de nos moyens », a-t-il ajouté.

Jeudi, le président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet, avait déjà fortement incité les autorités américaines à agir de sorte que le billet vert ne perde trop de sa valeur sur le marché des changes. Des propos qui interviennent alors que l’euro s’échange depuis plusieurs jours au delà de 1,45 dollar.

Ceratins analystes estiment pour leur part que les Etats-Unis pourraient jouer de la faiblesse du dollar, pour favoriser la reprise de leur économie via des exportations mathématiquement mois coûteuses pour leurs acheteurs.

Une « stratégie » qui inquiète l’Union européenne, impliquant de facto une appréciation de l’euro néfaste à ses propres exportations.

(4 commentaires)

  1. Comment faire monter artificiellement la Bourse de New York ?
    Lisez ce commentaire :
    Le 30 juillet dernier, le gouvernement américain se vantait d

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