Heureusement qu’il y a la prime à la casse pour permettre au gouvernement de donner un petit coté positif dans la « sombritude » qui sévit actuellement.
Patrick Devedjian – notre ministre chargé du plan de relance – n’a pu ainsi résister à nous annoncer qu’un million de primes à la casse auront été payées fin août 2010, représentant un montant de 940 millions d’euros depuis la mise en place du dispositif.
Mieux encore, oubliant visiblement l’effet boomerang de l’arrêt des mesures gouvernementales, le ministre a tenté de venter les mérites de cette recette miracle … qui ne dure cependant qu’un temps.
« La prime à la casse non seulement a permis de maintenir le pouvoir d’achat des ménages et l’activité économique, mais elle a aussi soutenu le marché automobile français, les constructeurs, les sous-traitants et les équipementiers« , a ainsi déclaré fièrement le ministère dans un communiqué.
Certes, mais n’oublions pas qu’une voiture ne se change pas tous les ans encore moins si elle vient juste d’être acquise en bénéficiant des aides gouvernementales. Les effets bénéfiques d’une telle mesures devront progressivement s’estomper pour laisser la place à une chute des ventes, le parc automobile français étant désormais largement rajeuni.
Pour rappel, la prime à la casse a été mise en place au début de l’année 2009 pour soutenir les ventes de l’industrie automobile touchées par la crise.
Initialement d’un montant de 1.000 euros, la mesure gouvernementale a été ramenée à 700 euros le 1er janvier 2010, puis à 500 euros depuis le 1er juillet.
Le dispositif doit prendre fin le 31 décembre 2010. Et après ? le déluge ?
Souhaitons « bonne chance » aux constructeurs pour 2011.
Sources : AFP, Reuters, Ministère chargé du plan de relance