Signe avant-coureur d’une nouvelle récession aux Etats-Unis ? La banque centrale (Fed) a annoncé mardi qu’elle maintenait son taux directeur proche de zéro. Arguments invoqués … et guère réjouissants : selon l’établissement le rythme de la reprise aurait ralenti.
Face à ce qu’elle considère être un « ralentissement » de l’économie américaine, la Réserve fédérale américaine a ainsi décidé de prendre un certain nombre de mesures.
Comme prévu, elle a laissé son taux directeur inchangé – depuis décembre 2008 – dans une fourchette compris 0 % à 0,25 % tout en annonçant d’ores et déjà que le statu quo pourrait durer encore de nombreux mois.
En vue de soutenir le secteur financier et de maintenir la stabilité de ses avoirs, la Fed a également annoncé la reprise de ses achats de bons du Trésor américains.
La Réserve fédérale prévoit ainsi de réinvestir le produit des obligations hypothécaires qu’elle détient dans des emprunts d’Etat, lorsque ces dernières arriveront à échéance. Des mesures qui devraient permettre d’assurer le maintien de taux faibles sur les marchés du crédit tout en maintenant globalement égal le niveau des titres qu’elle détient.
L’annonce de destructions d’emploi beaucoup plus importantes que prévu au mois de juillet (131 000 contre 87 000 attendues) et un taux de chômage toujours élevé auront donc eu raison d’un certain retrait de la Fed ces mois derniers, laquelle se voit désormais obligée de reprendre son soutien à l’économie US.
Mercredi 11 août 2010 :
La Banque centrale du Japon avait « ouvert le bal » de la journée : dans la matinée, son comité de politique monétaire avait opté à l’unanimité pour le maintien de son taux directeur à 0,10 %. Une décision largement attendue par les marchés, compte tenu notamment de la faiblesse persistante de la demande intérieure nippone. Une des craintes de certains stratèges et économistes est d’ailleurs de voir les Etats-Unis suivre l’exemple du Japon : une entrée dans une « ère glaciaire », marquée par la déflation et une croissance durablement en deçà de son potentiel.
http://www.lesechos.fr/info/marches/020715052794-la-fed-prete-a-racheter-de-la-dette-publique.htm
les taux proches de zéro ne sont nullement signes d’une nouvelle récession aux USA. Tous les experts s’attendaient à un maintien à leur niveau actuel des taux directeurs. Seuls certains investisseurs espéraient de nouvelles annonces concernant des mesures d’assouplissement quantitatif mais, même sur ce point, c’est encore trop tôt. Les USA attendent et ils ont certainement raison. Il faut aussi qu’ils prennent en compte ce qui se passe en Asie (Chine et Japon) et, sur ce point, personne n’est encore totalement sûr que l’Asie subit un ralentissement de la croissance.
Une des craintes de certains stratèges et économistes est d’ailleurs de voir les Etats-Unis suivre l’exemple du Japon : une entrée dans une « ère glaciaire », marquée par la déflation et une croissance durablement en deçà de son potentiel.
http://www.lesechos.fr/info/marches/020715052794-la-fed-prete-a-racheter-de-la-dette-publique.htm
Comme le Japon.
Les Etats-Unis sont en train d’évoluer comme le Japon.
Les Etats-Unis sont en train d’entrer dans l’ère glaciaire.
Mettons nos chandails en laine : il va faire froid.
http://www.dailymotion.com/video/xee3my_666-titanic_news
haaaaaaaaaaaaa g compris la.
La Fed prête à engager de nouvelles mesures de soutien à l’économie américaine
« Le risque de déflation » aux Etats-Unis était « supérieur à ce qui est souhaitable », a déclaré Ben Bernanke. La hausse des prix à la consommation a ralenti plus que prévu en septembre.
La banque centrale des Etats-Unis est prête à soutenir davantage l’économie, a déclaré vendredi son président, Ben Bernanke dans un discours à Boston, jugeant le risque de déflation « supérieur à ce qui est souhaitable » alors que le chômage est un motif d’ « inquiétude central ». « La Fed est prête à mener un assouplissement supplémentaire si nécessaire pour soutenir la reprise et faire revenir l’inflation, au fil du temps, à des niveaux compatibles avec sa mission », a-t-il ajouté, reprenant mot pour mot le langage employé par le comité de politique monétaire de la Fed à l’issue de sa dernière réunion en septembre.
« Bien que la croissance puisse s’avérer un peu plus solide en 2011 qu’elle ne l’a été récemment, il est peu probable qu’elle soit supérieure à la tendance à long terme », a-t-il poursuivi. « Si c’est le cas, la création nette d’emplois ne devrait pas dépasser de beaucoup le volume de la population active, ce qui signifie que le taux de chômage ne devrait se réduire que lentement » a conclu Ben Bernanke. « Cette perspective est une inquiétude centrale ».
Programme de rachats de bons du Trésor à long terme
Ben Bernanke a redit ce que les minutes de la dernière réunion de la Fed avaient révélé mercredi: la Fed réfléchit à un programme de rachats de bons du Trésor à long terme qui permettrait de stimuler l’économie en maintenant très bas les taux d’intérêts à long terme, mais aussi à un éventuel changement de communication afin de préciser aussi clairement que possible ses objectifs. S’il a mentionné un programme de rachats de bons du Trésor, c’est pour aussitôt ajouter que l’opération présentait de nombreux risques et devait donc être étudiée et calibrée avec une extrême prudence.
Alors que le chef de la Banque centrale américaine s’inquiétait ouvertement de ce risque de déflation, le département du Travail à Washington a publié des chiffres montrant que la hausse des prix à la consommation a ralenti plus que prévu en septembre, tombant de 0,3% sur un mois en août à 0,1% en septembre, alors que les analystes avaient estimé la hausse des prix à 0,2%, selon leur prévision médiane. En glissement annuel, la hausse des prix est restée stable à un niveau très faible: 1,1%. Hors alimentation et énergie, l’inflation dite « de base » a été nulle pour le deuxième mois d’affilée, alors que les analystes estimaient qu’elle aurait dû remonter à 0,1%. En glissement annuel, elle a ralenti encore, n’atteignant plus que 0,8%.
http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/020865376649-la-fed-prete-a-engager-de-nouvelles-mesures-de-soutien-a-l-economie-americaine.htm