Malgré le léger mieux à Wall Street hier, qui a réduit son recul en seconde partie de séance, le marché a bien du mal à retrouver un peu le sourire. Ouvrant toutefois en hausse de 0.8%, directement sur la résistance des 3365 pts, il n’a pas réussi à trouver la force de passer au dessus, retombant au contraire dans ses travers de ces derniers jours, avec une rapide rechute dans la première demi-heure de cotation, pour un retour à l’équilibre dès 9h30. Depuis, le CAC tente désespérément de préserver ce seuil, avec des rebonds qui ne lui ont pas permis pour l’instant de repasser au delà des 3355, et donc encore moins des 3365, qui restera le principal seuil à la hausse pour pouvoir envisager un test du gap baissier d’hier. A la baisse, on surveillera naturellement la zone des 3340, sans toutefois vouloir être trop précis, compte tenu d’une zone de support qui s’étend globalement jusqu’aux 3285.
Sur le front des valeurs du CAC, c’est le secteur automobile qui se distingue, avec Renault à +2.7% et Peugeot à +2.3%. Le secteur financier est plus partagé, mais on retrouve parmi les hausses Dexia à +2.5% et BNP Paribas à +2%.
Côté replis, on notera le violent repli d’Accor, qui cède 5.2% (compte tenu de la scission du groupe en deux entités : Accor pour la partie hôtelière et Edenred pour la partie service), mais ce repli est un peu artificiel compte tenu d’une parité choisie pour Edenred qui semble peu satisfaire les opérateurs : Edenred s’affiche en effet en très nette hausse, compensant donc globalement le repli d’Accor. Pour le reste, Sanofi cède 2.2% suite à l’annonce d’une nouvelle acquisition. EADS est elle à la peine, pliant de 2% après l’envolée de l’euro hier.
Un euro qui reprend ses esprits ce matin, tournant autour des 1.25$, actuellement en repli de 0.2%. L’once d’or, qui avait violemment chuté hier, opère elle un rebond technique, regagnant 1% à 1212$. Même tendance pour le baril de brut, qui tente de reprendre un peu de hauteur à 72.9$ (+0.3%). Notez que nous proposerons cet après-midi sur FSC un point graphique sur l’euro et l’or, après les violentes variations d’hier.
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