Le prix du baril est reparti à la baisse jeudi à New-York, alors que depuis trois jours la tendance avait semblé s’inverser, portée notamment par le niveau des stocks et l’euro.
Principaux facteurs conduisant à une telle chute : des indicateurs économiques guère reluisants concernant les Etats-Unis.
Le cours du brut a ainsi observé un repli sous 77 dollars du baril. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en juillet a terminé à 76,79 dollars, en recul de 88 cents par rapport à la clôture de la veille.
A Londres, sur l’Intercontinental Exchange, le baril de Brent de la mer de la mer du Nord à échéance août progressait en revance de 54 cents à 78,68 dollars.
L’indice de la Fed de Philadelphie et les demandes d’allocation chômage laissent désormais planer le doute sur l’ampleur de la reprise économique qui tarde tout de même à prendre son envol.
L’activité manufacturière autour de Philadelphie a en effet freiné brutalement, chutant de 13,4 points à 8 points, son plus bas niveau depuis presque un an. Un « malheur » n’arrivant jamais seul, pour la deuxième semaine de suite, les nouvelles inscriptions au chômage ont quant à elles augmenté.
Pourtant durant les trois séances précédentes, le baril avait progressé de près de 4 dollars, la publication d’informations économiques ayant pu alors dans un premier temps rassurer les investisseurs.
Sources : AFP