Le cours du pétrole a nettemet repris du poil de la bête lundi à New York.
Le raffermissemnt de l’euro lui a en effet été bénéfique, les investisseurs semblant quelque peu optimistes quant à la reprise économique mondiale.
Une tendance qui pourrait toutefois s’avérer être de courte durée alors que l’Espagne et la Grèce pourraient relancer les craintes des marchés.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en juillet a ainsi achevé la journée de lundi à 75,12 dollars, en progression de 1,34 dollar par rapport à vendredi.
Si l’on en croit certains analystes, le recul du dollar aurait conduit les investisseurs à se tourner vers les actifs considérés comme plus risqués, faisant ainsi progresser l’ensemble des matières premières.
Rappelons en effet qu’une baisse du billet vert augmente le pouvoir d’achat des investisseurs munis d’autres devises dans le cadre de transactions libellées dans la monnaie américaine.
Lundi, à la clôture du Nymex, l’euro valait un peu plus de 1,2230 dollar, contre 1,1877 dollar en début de semaine dernière, la monnaie européenne étant soutenue par l’augmentation de la production industrielle en Europe
Mais la prudence reste de mise, alors que l’agence de notation Moody’s vient d’abaisser la note de la Grèce de quatre crans à Ba1, la reléguant parmi les valeurs spéculatives. A noter toutefois que le maintien de la marée noire dans le golfe du Mexique permet toujours à l’heure actuelle de soutenir quelque peu le marché.