La compagnie aérienne à bas coûts EASYJET vient de publier un communiqué dans lequel elle annonce que son trafic a augmenté de 7.9% en mai par rapport à l’année dernière, pour un total de 4.26 millions de passagers transportés.
Le taux de charge (remplissage) de ses appareils a atteint sur la même période 85,8%, contre 83,5% un an plus tôt. Ce chiffre constitue un record européen, à comparer à 80% pour son concurrent direct Ryanair, et seulement 70.8% pour Air France KLM.
En cumul sur une année glissante, le trafic de la compagnie a connu une croissance de + 6,2%, avec 47,25 millions de passagers.
La compagnie avait été désignée meilleure compagnie à bas-coûts au monde par l’édition 2008 des « World Airline Awards », à partir d’une étude auprès de plus de 15 millions de voyageurs.
EasyJet vise une clientèle plus orientée vers le monde des affaires que Ryanair, en desservant des aéroports principaux plutôt que des aéroports secondaires : environ un quart de ses passagers sont désormais des cadres, qui profitent de tarifs généralement inférieurs de 40% à ceux des compagnies historiques.
A 9h52 heure locale, l’action EASYJET PLC cotait 427.30 pence / + 0.76% au London Stock Exchange.
Les réductions d’effectifs prévues par Air France
La compagnie table sur 4.390 départs sans licenciement d’ici à mars 2013. A cette échéance, les effectifs auront fondu de 16,3% depuis mars 2008.
L’activité se redresse, les effectifs baissent. Après six trimestres consécutifs de pertes, le dégraissage se poursuit chez Air France. Sans licenciement. La compagnie française (hors filiales) table sur 4.390 départs au cours des trois prochains exercices : 2.436 en 2010-2011 (clos fin mars 2011), 834 en 2011-2012, et 1.121 en 2012-2013.
C’est ce qui est prévu dans la GPEC (gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences), que La Tribune s’est procuré, et qui devait être présentée par la direction ce jeudi au Comité central d’entreprise (CCE), avant d’être reportée à juillet pour cause de grève. Selon un rapport du CCE, cela entraînerait, en mars 2013 (fin de l’exercice 2012-2013), une baisse des effectifs de 16,3 % par rapport à mars 2008 (avant le début de la crise), à 47.694 emplois. Soit 9.321 de moins en cinq ans. Des chiffres considérables obtenus sans plan social mais en misant sur le gel des embauches, le non-remplacement des départs à la retraite et le plan de départs volontaires (PDV) de 1.765 personnes équivalents temps pleins en 2010. « Les départs prévus dans le cadre du PDV et départs naturels prévus entre 2010 et 2013 doivent permettre de gérer cette baisse de l’emploi sans avoir recours à de nouvelles mesures d’exception », explique le rapport du CCE. Les personnels au sol seront les plus touchés (près de 3.200 départs selon le PDV qui les concernent uniquement).
http://www.latribune.fr/entreprises/services/transport-logistique/20100624trib000523790/exclusif-les-reductions-d-effectifs-prevues-par-air-france.html
Selon le journal Air et Cosmos de cette semaine, le PDG d’Air France , Pierre-Henri Gourgeon, a menacé de délocaliser Air France aux Pays-Bas pour bénéficier d’un meilleur régime fiscal et social si il n’obtenait pas un bouclier fiscal pour son entreprise.