Le prix du baril a poursuivi sa tendance haussière durant la journée de jeudi, tendance entamée la veille.
Les investisseurs semblent vouloir se persuader que le plan de sauvetage destiné à la Grèce pourrait permettre d’améliorer la situation de ce pays fortement endetté.
Sur le New York Mercantile Exchange, le baril de « light sweet crude » pour livraison en juin a ainsi gagné 1,95 dollar, progressant de 2,34% à 85,17 dollars.
A Londres, le Brent pour la même échéance gagnait parallèlement 74 cents ou 0,86% à 86,90 dollars. A noter également : la prime du Brent sur le West Texas Intermediate (WTI) américain s’est réduite à 1,73 dollar à la clôture après avoir fini à 2,94 dollars mercredi.
La hausse de l’euro a également permis de soutenir les cours. Autres facteurs haussiers : la publication aux Etats-Unis de résultats d’entreprise pour le moins satisfaisants et des chiffres en amélioration sur le chômage.
En ce qui concerne l’offre, les investisseurs restent vigilants sur la situation dans le golfe du Mexique, une gigantesque marée noire menaçant les côtes de la Louisiane après le naufrage d’une plate-forme pétrolière. Certains analystes estiment en effet qu’en cas de persistance du problème, le trafic maritime pourrait être impacté, réduisant ainsi la circulation des pétroliers.