Pour la troisième séance consécutive, le CAC bute sur l’oblique bleue cassée mercredi, et située aujourd’hui sur 3855/3860. Un signal inquiétant, d’autant que le CAC accélère actuellement à la baisse, enfonçant ses plus bas de ce matin. Il s’affiche actuellement en repli de 0.56% à 3819 pts.
Un CAC qui avait ouvert déjà sur une note de faiblesse ce matin, cédant un peu de terrain malgré une belle fin de séance à Wall Street, avant de repartir dans le vert en courant de matinée, pour aller tester l’oblique bleue et première réelle résistance sur son chemin, au niveau des 3855/3860. Un niveau qui a bien été travaillé jusqu’à 11h, laissant alors le sentiment que le marché pouvait parvenir à le vaincre. Peine perdue, avec un rapide retour dans le rouge des 11h40, et l’enfoncement des plus bas de ce matin (3825) il y a quelques minutes. Un CAC qui avait ouvert déjà sur une note de faiblesse ce matin, cédant un peu de terrain malgré une belle fin de séance à Wall Street, avant de repartir dans le vert en courant de matinée, pour aller tester l’oblique bleue et première réelle résistance sur son chemin, au niveau des 3855/3860. Un niveau qui a bien été travaillé jusqu’à 11h, laissant alors le sentiment que le marché pouvait parvenir à le vaincre. Peine perdue, avec un rapide retour dans le rouge des 11h40, et l’enfoncement des plus bas de ce matin (3825) il y a quelques minutes.
La situation graphique se dégrade donc, direction les prochains supports mentionnés dans notre analyse d’hier soir, à commencer par les 3800 pts. Ce n’est toutefois que sous ces 3800 qu’il conviendrait de réellement s’inquiéter à TCT, d’autant que le CAC est plombé par Total et l’Oréal. A la hausse, ce n’est qu’au dessus des 3840 que le marché retrouverait une orientation plus favorable, et pourrait envisager un nouveau test des 3855/3860.
Côté valeurs du CAC, on notera le fort repli de Total, qui cède près de 3% suite à la publication de ses résultats, et pèse naturellement sur la tendance. Arcelor Mittal suit avec un recul de 2.8%, tandis que l’Oréal pèse « involontairement » sur le marché en raison du versement de son dividende. Le titre, indiqué en repli de 2.4%, ne cède en fait que 0.6%. (à ce titre, je vous invite à relire cet article sur l’impact des dividendes, ou celui-ci sur la façon d’aborder le phénomène en analyse technique). La troisième baisse du CAC est donc en fait Alstom, en repli de 1.4%.
A la hausse, on retrouve Cap Gemini, qui grimpe de 2.6%, devant Michelin à +2.4% et EDF à +2.3%. Près de la moitié des titres du CAC sont d’ailleurs en progression, tandis que le SBF80 s’affiche à l’équilibre.
Quant aux devises et matières premières, elles s’affichent pourtant globalement en hausse, l’euro repassant les 1.33$ à 1.332$ dans l’espoir d’une solution ce week-end sur le dossier grec. L’once d’or accélère également, à 1175$ après deux jours de pause. Seul le baril est un peu plus calme, mais c’est normal : il digère sa forte hausse d’hier et travaille le haut de son petit canal rouge.
RV cet après-midi sur FSC pour un article qui vient compléter celui d’Elisabeth sur les agences de notation. En préparation depuis quelques jours, je vois que je ne suis pas le seul sur le coup 🙂
A lire également :
Bien choisir son courtier en ligne
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ECOUTEZ !!!
http://www.dailymotion.com/video/xd4wzn_olivier-delamarche-mardi-27-avril-2_news
Ce gars là à raison sur le fond du problème.
Il est très bear… et je suis d’accord avec lui.
il dit entre autre pas de croissance sans emploi.
il dit que les gérant de fond sont des poissons rouges…sans mémoire.
sur la notation de l’espagne 2 minutes avant la cloture.
OK sur le fond : on le savait mais par contre il est d’une mauvaise fois sans nom et d’une arrogance outrancière sur les 2 minutes.
IL ne répond même pas à la question qui lui est posé par les journalistes de BFM.
Il tourne autour du pot…..J’aurais les mêmes réponses que lui si:
J’étais un vendeur de certicat CALL, et si j’étais dans la confidence.
ou si je m’étais fait rincer régulièrement par la hausse
Ce qui est drôle c’est que ce genre de gars nous parle à longueur de journée de TIMING…
Mais dans ce cas là NON circulez y’a rien a voir.
par contre il a bien anticipé la baisse du sp500 pour ce soir.
vu qu’il est bear.
A mon avis il n’a pas eu son carton d’invitation à l’hyperclasse mondiale de Dadounet
Bien envoyé 😉 Les indécrottables bulls ou bears sont souvent des investisseurs pris à contrepied et qui n’attendent qu’une chose, que le marché leur donne raison. Ca peut durer longtemps, et la baisse d’hier soir va conforter les bears. Regardez toutefois le chemin qu’il leur reste à faire, notamment sur les indices US, pour se retrouver un tant soit peu gagnant ?
Une baisse semble se mettre en place à Wall Street, après l’alerte de mardi et la confirmation de vendredi. De là à dire si c’est un retournement majeur qui est en train de se mettre en place, il y a un pas que je ne franchirai pas (ou pas encore en tout cas). Il est normal qu’ils consolident. On entre dans une période traditionnellement plus délicate (sell in may and go away) : certains en ont peut être profité pour « anticiper » la chose.
Quant à cette histoire de croissance sans emploi, ça me fait sourire. Bien évidemment qu’on a pas de croissance sans emploi, mais dans tous les cycles économiques, l’emploi ne se redresse souvent que tardivement. Ce n’est pas le premier moteur de la reprise, loin de là. Ce qui ne veut pas dire que la reprise et la croissance soit forcément là de façon pérenne pour plusieurs années. Mais l’emploi n’est pas un argument recevable pour dire que la reprise n’est pas possible et n’est pas là.
Sur ce, bon we.
Pourquoi la croissance et l’emploi sont-ils liés ?
Parce que les gens qui bossent gagnent de l’argent et achètent ; parce qu’en bossant ils produisent.
Or on émet des milliards de dollars sans contrepartie matérielle, et pour l’instant c’est considéré comme de la vraie monnaie ; on produit de plus en plus grâce à des robots et à des ordinateurs.
On va donc vers un monde où l’emploi et la croissance sont décorrélés.
Les riches n’auront bientôt plus besoin des pauvres.
Comme le dit Warren Buffet « il y a bien une guerre des classes, et la mienne est en train de la gagner ».
Je ne suis pas d’accord avec la seconde partie de votre analyse. Si on peut avoir de la croissance un temps sans emploi, je ne vois pas comment le monde pourrait fonctionner longtemps sans emploi. Que feront les pauvres s’ils deviennent de plus en plus pauvres, surtout s’ils voient en face une minorité devenir de plus en plus riche ? Je ne savais pas que Warren Buffet avait dit ça. Il a de la chance d’être vieux, il ne verra sans doute pas la fin de la bataille et s’en ira en pensant avoir gagné. Les « riches » ont peut être gagné une bataille, mais je ne vois pas comment ils peuvent gagner la guerre s’ils continuent avec cette arrogance ne veillent pas à un relatif équilibre (et on doit considérer qu’on fait partie de ces riches pour la plupart d’entre nous, en tout cas les lecteurs de ce blog, qui ont un ordinateur, et sans doute un portefeuille boursier pour vous intéresser à mes analyses). Les « riches » ont besoin des « pauvres » qui travaillent pour eux. Et si l’écart continue de se creuser, ça va finir par « péter ».
Cela dit, je ne crains pas plus que cela pour l’emploi et la croissance à terme, si ce n’est tant que la terre acceptera une population en croissance. Tiendrons-nous encore longtemps à ce rythme ? Le monde évolue avec la technologie, on n’a pas besoin du même type d’emplois qu’auparavant, mais on aura toujours besoin des hommes pour « avancer ». Reste qu’on est en plein bouleversement, avec la mondialisation, la fin de la prédominance des US, les problèmes d’écologie, et la surpopulation qui va commencer à se faire sentir. Rome ne s’est pas faite en un jour, comme on dit. Ca prend du temps et ça ne se fait malheureusement pas sans heurts.
Bon, cette fois, je m’attèle à mon analyse de clôture de vendredi.
On pourrait imaginer une société futuriste et utopique,dans laquelle on donnerait à chaque individu un salaire minimale à vie avec en retour un espèce de service civil qui durerait 5 10 15 ans…et correspondrait à la partie du travail qui ne pas encore être robotisé.
Chaque individu aurait ensuite alors le choix de faire ce qu’il veut de sa vie, de la recherche scientifique, des études, de l’activité artistique ou spirituelles, du sport .. ou rien du tout .. ou toute choses qui peuvent apporter à la collectivité.
les individus pourraient ainsi gagner de l’argent sur leurs activités.
Ce système permettrait de lier, modèle capitaliste entrepreneur et modèle socialiste.
Si un individu crée un produit en y apportant des innovations et que cela à pour conséquence une désafection d’un précédent produit, les salariés du service civils seront simplement tranférés d’une usine à une autre et la première usine réhabilité en autre chose par un nouvel individu créateur…
Plus de drame sociaux inutiles, et la loi de l’offre et de la demande sera toujours présente permettant l’évolution de la sociéte.
Avec en filigramme la suppression de lutte des classes, puique plus personne n’aurait besoin de travailler pour assurer sa subsistance intrinsèque.
Pour le 1er mai il fallait bien faire une telle proposition.