Immobilier : la dure réalité face aux désirs des professionnels

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: Pour répondre à Christophe A. (3ème dans les commentaires) qui régulièrement, mais avec cordialité, conteste ce que j’écris : la vidéo de l’Expansion.com qui vient d’être mise en ligne démonte point par point ce que vous affirmez et démontre que nous ne sommes menacés par une rechute de la croissance, de la consommation, de l’industrie et l’installation durable de la crise économique. Rien de bon donc pour l’immobilier en 2010. Cela dit, cher Christophe, merci de ce rôle de contradicteur, je peux aussi me tromper, heureusement.

(26 commentaires)

  1. bravo yanès tu lui as fermé son clapet à ce lecteur borné qui devrait chausser des lunettes au lieu de croire les bonimenteurs professionnels !
    faut vraiment s’appeler Mister Coué (le secoué) pour voir des bonnes nouvelles dans la conjoncture actuelle….
    ….. ON VA DANS LE MUR !!!!!

  2. ET NON pas d’accord…
    voilà pourquoi !
    l argumentation démontrant que la crise n’est pas terminée repose sur les arguments suivants :
    1/ carnet de cdes des industriels ne sont pas pleins…MAIS ca fait longtemps dejà que c’est le cas, dès 2002… car l’industrie n’est plus en France tout simplement mais ailleurs. Ca s appelle la mondialisation (division internationale du travail et les principes de Ricardo) et ca n ‘a pas empéché l’immobilier de flamber entre 2002 et 2006 !
    La France tire a 70% sa croissance de services !
    2/ le chômage va repartir, vrai. Pire même, bcp de chômeur indemnisés arrivent en fin de droit. MAIS ont fait de la croissance sans emploi maintenant. C’est la rançon de l’informatique, d’une part, d’une organisation parfaitement connue des pouvoir public pour faire vénir des « sans papiers » sur les jobs peu qualifiés (batiment…allez sur un chantier vous verrez). Les richesses se concentrent aux mains des « happy fews » (finance, informatique, prof libérales, artisans…) qui eux consomment pour deux…au moins. Ca aussi ca date pas de la crise.
    3/ les permis de construire sont en recul. Franchement quoi de plus normal. On avait finit pas construire n importe quoi ,n importe où,pour permettre a des gugus en recherche de « création de patrimoine favorisé par une politique fiscale ad hoc). Alors que ces éxcès soient enfin terminés, c’est plutôt sain. Les banques ayant aussi arrétés de financer n importe quoi.
    On oublie que de 2002 à 2006 on est passé de records en records. Toujours plus. Les arbres ne montent pas au ciel…
    La demande en logements reste forte. Elle est peut etre différente aujourd hui. Les achats a prix fous se sont rarifiés. Que les promoteurs lancent des projets a prix abordables et vous aure une explosion des ventes.
    De toutes façons je n’ai jamais pu expliquer pourquoi un bien immobilier NEUF était bcp moins cher en Allemagne où en Belgique (salaires supérieurs et prix matériaux équivalents) sinon que ces « promoteurs » ont largement abusés de la situation.

  3. mon post ayant été un peu long, je l’ai coupé en deux…je termine donc. La crise immobilière n’est pas finie ? Oui, celle du n’importe quoi. Du 2 pces a 250000 euros voir plus en neuf en RP. Pour payer une telle somme un salarié moyen sans apport a besoin d au moins 30 ans…délirant.
    Et si on faisait une analyse de la valeur de ces biens a ces prix ? Coût de MO, des matériaux, du foncier…on arriverait a quoi ? Grosse marge pour le promoteur qui en l’espace de qqes années est devenu millionaire.
    Mais rassurez vous, qd un logement type HLM est construit il est plein avant même le lancement des travaux.
    Que ces professionnels de l immobiliers modèrent un peu leur appétits financier et tout ira mieux.
    Tant pis pour eux s ils préférent scier la branche sur laquelle ils sont assis.
    Mais parlons pas de crise au sens manquement de la demande.

  4. Bonjour,
    Petite question sur ce débat
    Aprés la crise des années 90, quelle a été la source de croissance économique en France ?
    De mémoire n’est ce pas l’augmentation de l’activité informatique?
    De nos jours quelles sont les secteurs potentiellement porteur?
    L’assainissement, les énergie renouvelables??

  5. désolé de m’inscrire en faux contre le commentateur qui voit dans la situation d’aujourd’hui une situation normale… et dans la « croissance sans emploi » quelque chose de viable… sous prétexte que les gens fortunés consommeraient 2 fois plus
    dois-je rappeler que nous traversons une crise de surendettement et que l’heure est actuellement au désendettement, càd à l’épargne et non à la consommation ?
    que l’investissement des entreprises baisse comme rarement on l’a vu ?
    que la croissance, si croissance il y a, sera au mieux très très très molle ?
    que le commerce mondial s’est effondré depuis 2008 ?
    que la bulle de l’immobilier (+149% en 10 ans) n’a pas encore éclaté ?
    que l’informatique française est quasi inexistante ?
    Bref, apportez-moi de bonnes nouvelles sur le front économique et social, j’en manque cruellement !

  6. Bonjour,
    la crise qui s’installe durablement, voir il y a deux semaines la déclaration de Michel Rocard qui annonce du 10 ans au moins pour s’en sortir( enfin un homme politique qui ose parler vrai), entraine déjà une baisse du pouvoir d’achat en France, renégociations des salaires et retraites vers le bas…. Dire que rien ne va se passer sur la baisse de l’immobilier ne me semble pas réaliste, les taux d’intérêts vont repartir à la hausse ainsi que les impôts et taxes de tous genres pour faire face à la forte baisse de rentrées fiscales + fortes hausses des déficits budgétaires. Quant à croire que les chinois vont nous sortir de là, il y a encore un long chemin, leur pouvoir d’achat est bas, beaucoup de chômage, exportations en baisse. Le reprise (molle) n’entraînera pas d’enrichissement seulement une stagnation économique pour les prochaines années.
    Et puis la spéculation à outrance à laquelle nous assistons aujourd’hui sur les marchés financiers ne peut que nous enterrer un peu plus.
    Je suis péssimiste pour les mois à venir… »les balances sont faussées », on nous balance des chiffres éco plus qu’étonnants !! De toute façon l’avenir nous le dira, je pense que l’année 2010 va nous amener à comprendre la crise et les dures conséquences auxquelles nous allons être confrontés
    meilleurs voeux pour cette année

  7. Bonjour,
    Petite question sur ce débat
    Aprés la crise des années 90, quelle a été la source de croissance économique en France ?
    De mémoire n’est ce pas l’augmentation de l’activité informatique?
    De nos jours quelles sont les secteurs potentiellement porteur?
    L’assainissement, les énergie renouvelables??

  8. DUPPE DUPPE.
    Mr ROCARD est un homme fin, cette soit disante baisse des retraitres et autres est un fait qui date d’avant la crise.
    Le niveau de vie des français a baissé, c’est la folie des crédits qui a fait croire que nous avions le méme niveau de vie que nos parents.
    idem on achète plus mais qualitativement du moins bien (chinois) encore une fois cela masque la frais baisse de la richesse du pays!
    La crise n’en est donc pas la source de ces problemes uniquement un catalyseur.
    Déinsdustrialisation, externalisation ne soyons pas duppe tout par de la dévalorisation des actifs face aux épargnants.Quest ce qui génére la frais productivité donc la vrai richesse en france?
    La politique a privilégié les personnes « agés » aux désavantages de ceux qui générent de la richesse absolue (par rapport aux autres pays) en produisant.
    Si tu veux une note de bonne humeur la crise n’est donc pour rien au situation structurelle nationnaux, elle sert de paravent pour le langage de communication.
    AVec une telle injection de liquidité dans la finance et avec des taux encore bas les économistes positif ne peuvent qu’avoir raison.
    Par contre il faut trouver maintenant un nouvelle raison de gaspiller les capitaux.

  9. Michel Rocard :  » nous mettrons deux ou trois décennies pour sortir de cette crise.  »
    Michel Rocard :  » Le rapport sur les instruments de mesure de notre économie demandé à Fitoussi, Stiglitz et Sen, ce n’est pas rien, c’est une grande affaire, et c’est un enfant de la crise. Mais nous mettrons deux ou trois décennies pour sortir de cette crise. Et le théâtre des opérations, c’est d’abord le champ de bataille intellectuel.  »
    http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2355/articles/a415588-.html

  10. tout d abord bravos pour vos commentaires, tous très intéréssants.
    Je sais que bcp pensent que l’augmentation du chômage va avoir une incidence sur les prix de l’immobilier…et bien je persiste et signe pour dire que NON !
    C’est vrai que nous avons appris pendant nos chères études que emploi = croissance (Keynes etc). J’en étais le premier convaincu. Or qu est ce que je vis depuis 20 ans (eh oui je ne suis pas tout jeune lol) ?
    – augmentation structurelle du chômage (et tout est fait pour)
    – augmentation structurelle des prix de l’immobilier (croissance démographique).
    Alors biensûr on trouvera des baisses des prix en province, là où il n’y plus d’emplois massifs. Mais sur les pôles d’activité majeurs ( au fait la décentralisation est devenue quoi? ) on concentre de plus en plus les valeurs ajoutées et l’immobilier continu de monter.
    Sinon je suis tout à fait de vos avis pour constater une dégradation du pouvoir d’achat (compensé par les crédits qu on s empresse de relancer à tout va).
    C’est aux citoyen de prendre conscience, aux gouvernants d agir ( Europe où est tu ?).
    Mais l’un des mes propos principaux portait sur les profits éxessifs des promoteurs immobiliers. Bizarre personne n’en parle ! Pour cause. Première ressource de nos élus locaux (il s ‘en passe des choses en coulisse), pour que qqes uns touchent gros on fait payer tout le monde…arretons celà.

  11. ce débat me passionne …
    investissement baisse comme jamais, oui en France. Pas en Asie ou Inde et Am du sud. Le désinvestissment en France – Europe en faveur des ces nouvelles zones de croissance prend ses origines dans les années 95. Je sais de quoi je parle.
    Les secteurs porteurs chez nous ?
    services, services, services !!!
    – enfance
    – veilleisse
    – médical
    – infrastructures (maintenance)
    – immobilier (et oui)
    la question des énergies renouvellables est complexe, surtout en France à cause des options prises pour l investissement en faveur du nucléaire (73% de la production d’électricté en France). Mais elles vont se développer surtout au niveau domestique (solaire, ptes éoliennes à la campagne).
    Je connais un peu les chinois. L’empire du milieu = ils considérent être le centre du monde. (le reste est peu de choses) Quand on ne fabriquera plus de pneus en France ( en 5 ans 70% des capacités de production ont fermées) on va bien rigoler. Et on a plus de fabricant de semelles non plus. Les chinois sont sans pitié et vont bien se marrer.
    Franchement, parfois nos gouvernants m’étonnent…sont ils naifs, aveugles ou pire justes préoccupés par le très court terme ? Ca fait froid dans le dos.

  12. Mercredi 7 janvier 2010, sur le site LE FIGARO.FR :
    Tout est en place pour une nouvelle catastrophe économique mondiale, a estimé aujourd

  13. Vos commentaires sur la crise financière sont très intéressants, mais la crise financière et la crise de l’immo ne seraient-elles pas deux choses différentes ?Elles arrivent en même temps (quoi que… l’immo est en crise depuis l’été 2007…), s’imbriquent l’une dans l’autre (chômage qui fait baisser les ventes d’un côté, désintérêt des investisseur financier dans l’immo de l’autre), mais sont finalement deux phénomènes distincts. Pas sûr qu’une sortie de crise économique relance l’immobillier.
    Je pense pour ma part qu’une des causes profondes de la crise de l’immo vient de la différence de patrimoine de plus en plus grande entre les seniors, qui possèdent les 3/4 du foncier, voient leur retraite revalorisé à peux près au niveau de l’inflation (des revenus stables, donc) et les jeunes générations précarisées (salaires en baisse, pouvoir d’achat qui s’effondre) qui ne peuvent accéder à la propriété, en gros, beaucoup de vieux qui possèdent presque tout, qui ont gardé des habitudes mentales d’une époque où la richesse augmentait d’années en années, et qui cherchent à vendre le plus cher possible à une population qui ne peut plus acheter (refus des banques, absence d’apport), et qui vit, elle, dans la peur de l’avenir et la réticence à s’engager sur un crédit de plusieurs décennies… Pour rappel, il fallait (en moyenne) 6 ans de loyer pour s’acheter un logement il y a environ 50 ans, maintenant, il faut 20 ans de loyer ! Bref, il vaut mieux rester locataire et profiter un peu de la vie, consommer, partir en vacances, etc… plutôt que se retrouver pieds et poings liés pendant 20 ans avec des remboursement de crédit. Evidement, certains esprits logique diront qu’il vaut mieux acheter un toit, que c’est un bon calcul sur le long terme, mais ça, c’est une logique de vieux ! On a qu’une vie et la passer à rembourser un tas de parpaing dans la peur du chômage, ou essayer d’en profiter en gardant un statut de locataire, partir un peu au soleil en été, faire la fête avec ses copains et profiter un peu de son fric, c’est ça la logique !

  14. Merci à HIMPAN pour sa clairvoyance et sa pédagogie.
    Quand les médis se saisiront-ils de la mainmise des constructeurs-promoteurs sur le logement en France ?

  15. pour répondre à JeromeL selon qui… »en gardant un statut de locataire, partir un peu au soleil en été, faire la fête avec ses copains et profiter un peu de son fric, c’est ça la logique ! »
    cette logique c’est celle d’un célibataire bobo et insouciant ; quand on a une femme et des gosses on ne pense pas qu’à « faire la fête » et s’éclater… on évite de jeter son argent par les fenêtres et on est bien conscient de l’intérêt d’investir dans un logement à soi !

  16. Pour répondre à JérômeL et à blingbling, on peut être mère de famille et s’interroger également sur le bien-fondé d’acheter aujourd’hui un appartement surévalué (je ne parle même pas de maison, inaccessible aux classes moyennes de la région parisienne, à moins de vivre dans un coin pas terrible, trop loin du boulot ou de vivre de coquillettes…), même avec un loyer exorbitant…
    Il suffit d’utiliser correctement un comparateur location-achat pour en être convaincus…
    Nos amis, pourtant pas à plaindre en matière d’emploi (ingénieurs, fonctionnaires, médecins…) qui ont acheté de l’immobilier récemment sont dans la situation de gérer étroitement leur budget. Nous, locataire, continuons à économiser tout en continuant à sortir et bouger pour les vacances (avec les mômes bien entendu!) Et nous sommes des privilégiés, j’en ai bien conscience…

  17. @ Bling Bling
    Je suis loin d’être un célibataire bobo et insouciant, j’ai deux enfants et travaille en libéral, je suis propriétaire mais j’ai acheté au bon moment. Pour te répondre, je ne pense pas qu’acheter un logement AUJOURD’HUI soit un « investissement ». Il y a 10 ans, oui, c’est était un, mais plus maintenant. Entre rembourser une somme inouïe additionnée des intérêts et des charges pour un tas de briques dont la valeur est variable et opter pour une location qui permet d’être mobile, de changer de superficie au grés des aléas de la vie et de payer moins pour son logement, si j’avais 10 ans de moins aujourd’hui, c’est l’option que je choisirai sans hésitation. Mais si le mode de vie des autres t’énerve, si tu porte des jugements à l’emporte-pièce sur un morceau de phrase sorti de son contexte, si tu te rassure en réfléchissant comme on t’as dit de le faire, c’est ton affaire, mais ne va pas me rentrer dedans parce que je ne fais pas les mêmes choix de vie que toi. Tu n’as pas compris que les prix de l’immo avaient atteint un plafond et qu’ils ne pouvaient que baisser ? Oui mon pote, si j’avais dix ans de moins, je profiterai de la vie, à attendre tranquillement que les prix baissent, que tous les gogos qui sont tombés dans le panneau se résignent à vendre moins cher qu’ils n’ont acheté, mais je n’irai pas acheter leur dette ! J’irai tranquillement me taper une pina colada aux antilles pendant que d’autres restent locataires de leur banquier ! C’est toi qui balance l’argent par les fenêtres, fais le calcul de ce que t’aura coûté ton logement à la fin, à l’argent que tu n’aurai pu placer et qui aurai pu rapporter au fil du temps, et compare le tout au prix de vente final de ton logement, imagine une seconde que ton logement voit son prix de vente se casser lentement la gueule au fil du temps et réfléchi à la notion d »euro constant », c’est à dire à sa valeur une fois soustraite l’inflation. Si ton logement vaut la même chose en euros à la fin de l’année, n’oublie pas de soustraire 3% pour cette année seulement, c’est à dire que si les prix ne bougent plus pendant 10 ans, ton logement, il aura perdu 30% en valeur réelle ! J’espère pour toi que tu n’est pas en taux variable, parce que là, c’est la ruine !
    Bonsoir

  18. Je n’ai pas lu tous les commentaires, mais pour Himpan :
    – ce n’est pas parce que le coût des matériaux augmente que l’immobilier augmentera même dans les zones où il y a relative rareté : il faudrait que les éventuels acquéreurs aient la certitude de garder leur emploi, de ne pas avoir à déménager et de pouvoir revendre sans perte… sur 5 ou 10 ans
    – une réaction normale par rapport à un coût d’acquisition trop élevé est de baisser ses prétentions en m² ou en localisation et évidemment de rester où l’on est => pour qu’il y ait prix, il faut qu’il y ait marché !
    – le prix de l’immobilier est en France fortement subventionné à travers les dispositifs d’incitation sur le neuf qui ont nécessairement un impact indirect sur l’ancien : il est possible que la donne fiscale change dans les années à venir
    – de toute façon, comme il semble qu’à court terme l’inflation reste jugulée, NOS impots devront mécaniquement remonter (ou alors l’euro explose)
    – il est probable qu’à long terme s’endetter soit jouable si l’inflation repart qaund même, mais comme on a fait dire à Keynes : nous seront tous morts 😉

  19. JeromeL : tout à fait d’accord avec toi. Je fais partie des gens qui ont fait la c**ie de ne pas acheter au bon moment dans les années 95, maintenant je m’en mords les doigts, j’aurais à peu près remboursé et ce que j’ai failli acheter aurait plus que triplé.
    .
    Maintenant j’ai dans l’esprit que je ne serais JAMAIS propriétaire de mon logement car je crains d’etre bêtement trop âgé quand les prix seront revenus à la raison (et si j’ai moi-même encore des revenus…).
    .
    J’achèterai probablement un studio d’ici 2-3 ans pour mes enfants et ma retraite, si mes moyens me permettent de passer 6 mois à la capitale (ma femme a une maison à la campagne).
    .
    J’ai failli craquer pour un Scellier neuf il y a 6 mois, mais un studio à 300 k

  20. @JEROMEL
    Tu as quel âge si ça n’est pas indiscret ?
    parce que crois-moi ce ne sera pas la peine d’attendre 10 ans pour voir la bulle de l’immo éclater : 1 ou 2 ans suffiront, le nouveau krach étant passé par là
    donc va boire quelques pina colada aux antilles si tu veux mais je te conseille de garder quelques sous – sauf si tu es nonagénaire – ça pourrait te servir bientôt…. pour faire un bel achat comme les jeunes

  21. @Bling Bling
    J’ai 40 ans, j’ai eu la chance de pouvoir acheter il y a 10 ans. Je n’ai pas acheté pour faire un investissement, mais pour vivre quelque part sur le long terme et cesser de payer un loyer. Pour moi, le krach ne sera pas aussi vif, ce sera plutôt une longue dégringolade, trop de dispositifs maintiennent le marché sous perfusion (avec l’argent public, c’est regrettable) : taux zéro, dispositifs fiscaux etc. On ne vivra donc pas, à mon avis, un scénario brutal à l’américaine mais une baisse constante sur plusieurs années, car, qu’on le veuille ou non, le marché doit se purger pour repartir. Comme je te le disais, l’écart entre des jeunes génération qui ne peuvent acheter et des seniors qui vivent sur leur patrimoine, ajouté à la différence démographique (beaucoup de vieux, moins de jeunes) va entraîner inéluctablement une augmentation de l’offre et une atonie de la demande, car ces vieilles génération vont finir par disparaître, leurs biens mis en vente massivement ajoutés aux constructions neuve vont inonder un marché déjà moribond. Sans compter, pourquoi pas, un désintérêt des jeunes pour l’accès à la propriété après avoir vu leur parents se saigner pour finalement pas grand chose. Je te rappelle qu’il ne fallait que l’équivalent de 6 ans de loyer pour acheter un bien il y a 50 ans, depuis, ce ratio n’a cessé d’augmenter pour en arriver à 21 ans de loyers aujourd’hui. Excellente affaire pour une population dont le coût d’accès au logement était moins fort qu’aujourd’hui, mais qui a également bénéficié de l’aide indirecte de l’inflation de ces années là pour résorber mécaniquement une partie de sa dette. Par contre, on peut sérieusement se demander si le jeu en vaut aujourd’hui la chandelle. La maîtrise de l’inflation (et par contrecoup, l’augmentation des taux d’intérêts à la moindre menace de surchauffe) est devenu la priorité n°1 de toutes les banques centrales, on ne peut donc espérer compter sur l’érosion de l’argent pour minimiser l’argent emprunté. De plus, le pouvoir d’achat s’est effondré, les salaires sont en baisse, le chômage menace, je ne vois honnêtement aucune raison de voir l’immobilier repartir avant longtemps, surtout qu’on nous annonce une augmentation des taux d’ici peu… Alors oui, les jeunes vont faire d’excellentes affaires, s’ils n’ont pas changé de mode de vie d’ici là.

  22. si je vous conteste bien souvent c’est qu’il y a un total décalage entre ce que vit ma compagne et les dires de certains journaux.
    à croire que ces derniers ont souvent un métro de retard…..ce qui ne serait pas étonnant.
    si vous reprenez mes posts et je pense qu’il vous sera facile de les retrouver j’avais annoncé en début 2009 une reprise des ventes dans les logements neuf apres des plans de licenciements effectués en septembre 2008.
    je peux vous dire actuellement que cela bouge dans l’immobilier (surtout chez les promotteurs) et les chantiers sont bien replanifié.
    ma compagne ne sait plus ou donner de la tête.
    à croire qu’il faudra encore six mois pour en voir les effets.
    il parait ques les taux remontent…………..

  23.  » Himpan suite
    …Mais l’un des mes propos principaux portait sur les profits éxessifs des promoteurs immobiliers. Bizarre personne n’en parle ! Pour cause. Première ressource de nos élus locaux (il s ‘en passe des choses en coulisse), pour que qqes uns touchent gros on fait payer tout le monde…arretons celà.  »
    _ Et avec la réforme de la taxe professionnelle, il parait évident que cela ne va pas devenir un sujet d’actualité 🙂 !
    Les services porteurs que tu décris ne sont ils pas dépassés?
    enfance, santé…
    Ce sont des secteurs à forte demande de main d’oeuvre mais avec des salaires faibles ou peu variable, à moins qu’en France on s’inscrive dans
    une politique de mobilité facile (en plus de motiver les actifs).
    C’est à dire :
    – Prix des loyers bas –> on est en plein dans le sujet de ce fil
    – Transports surs et peu chers –> on sait que le marché de l’automobile plafonne et la province a beaucoup de retard par rapport à la RP sur les transports en commun bien qu’il semble y avoir des investissements.
    _ Salaire en hausse –> On en est loin et cela parait impensable de le penser
    Ce dernier point à mon avis expliqe , pourquoi les modèles économiques dont vous parlez ne sont plus efficients.
    Sachant aussi que ces secteurs « porteurs » correspondent finalement à une redistribution de richesse, Où est la création de richesse ou la gain de productivité réel ?
    Est ce le dégraissage massif des services publics?
    Est ce le secteur des matériaux ?
    ???
    _ Revenant au début de mon message, Motiver les actifs
    Electoralement cela ne parait pas évident à faire.
    On a plutot l’impression que l’on favorise les capitaux, et la notre discussion se mord la queue.
    Il faudra toujours quelque part des niches financières où on fait beaucoup de bénéfice.
    La question est donc comment favoriser l’activité sans compromettre les retraites et autres capitalisation ?

  24.  » Himpan suite
    …Mais l’un des mes propos principaux portait sur les profits éxessifs des promoteurs immobiliers. Bizarre personne n’en parle ! Pour cause. Première ressource de nos élus locaux (il s ‘en passe des choses en coulisse), pour que qqes uns touchent gros on fait payer tout le monde…arretons celà.  »
    _ Et avec la réforme de la taxe professionnelle, il parait évident que cela ne va pas devenir un sujet d’actualité 🙂 !
    Les services porteurs que tu décris ne sont ils pas dépassés?
    enfance, santé…
    Ce sont des secteurs à forte demande de main d’oeuvre mais avec des salaires faibles ou peu variable, à moins qu’en France on s’inscrive dans
    une politique de mobilité facile (en plus de motiver les actifs).
    C’est à dire :
    – Prix des loyers bas –> on est en plein dans le sujet de ce fil
    – Transports surs et peu chers –> on sait que le marché de l’automobile plafonne et la province a beaucoup de retard par rapport à la RP sur les transports en commun bien qu’il semble y avoir des investissements.
    _ Salaire en hausse –> On en est loin et cela parait impensable de le penser
    Ce dernier point à mon avis expliqe , pourquoi les modèles économiques dont vous parlez ne sont plus efficients.
    Sachant aussi que ces secteurs « porteurs » correspondent finalement à une redistribution de richesse, Où est la création de richesse ou la gain de productivité réel ?
    Est ce le dégraissage massif des services publics?
    Est ce le secteur des matériaux ?
    ???
    _ Revenant au début de mon message, Motiver les actifs
    Electoralement cela ne parait pas évident à faire.
    On a plutot l’impression que l’on favorise les capitaux, et la notre discussion se mord la queue.
    Il faudra toujours quelque part des niches financières où on fait beaucoup de bénéfice.
    La question est donc comment favoriser l’activité sans compromettre les retraites et autres capitalisation ?

  25. Merci à tous les intervenants pour leur points de vues bien pertinents à plus d’un titre. Je lisais aussi les commentaires de Jeromel. Un peu dans son cas, j’ai acheté en 97 au meilleur moment si l’on tient compte de cette période comme référentiel. Il y a encore un an, a 400 m de chez moi avait été oublié un panneau publicitaire d un promoteur. On y lisait quoi ? 10 000 FF le m2. Oui 1500 euros. Ce panneau date de 1999 je crois.
    Aujourd hui les memes promoteurs sur le secteur sont a 6500 euros le m2 ( env 42 500 FF). Multiplié par 4,3 !
    Voyons en 1999 le smig était à combien ? 4800 FF je crois ( 731 euros env).
    Donc pour compenser il faudrait un smig a 3 165 euros environ de nos jours.
    C’est plus clair comme ca ?
    Cherchez pas, selon moi tout est là.
    Pour avoir travaillé dans l industrie, je connais bien les prix des matériaux. Sur la même période ils ont augmentés de 100%, soit un facteur 2 et non pas 4,3.
    Le raionnement tient aussi pour les frais annexes: agent immo, frais de notaires (70% de taxes état).
    Avant un agent immo gaganait en moyenne 20 000 FF sur une transact. Soit 4 fois le smig de l’époque. Aujourd hui c’est 18 000 euros, soit 18 smigs de nos jours.
    Idem pour les taxes de transmission.
    Sans rire, à l origine ces frais couvrait l’inscription au cadastre et aux archives du notaire afin de vous permettre de pouvoir justifier de sa propriété (ca date de Napoléon). Aujourd hui payer pour ca en moyenne 20 000 euros…
    Tout ceci devrait conduire a une baisse de prix. Mais en RP c’est sur que non. Trop de monde veut y etre propriétaire (pas seulement les locaux, aussi les provinciaux, les étrangers). Ca crée une demande forte.
    Quand vous indiquez a un agent immo en RP que vs cherchez un bien, au mieux il vous rappelle une fois pr vous proposer ce qu’il a. Après c’est silence radio. Preuve qu’ils meurent pas de faim.
    A bons entendeurs…

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